Énergie

Jean Charest se défend de brader les ressources québécoises

PLQ - La Grande Braderie des ressources naturelles




Agence QMI CANDIAC – En pleine tourmente dans le dossier des gaz de schiste, le premier ministre Jean Charest a défendu sa gestion des ressources naturelles, vendredi.
Jeudi, une coalition avait accusé Jean Charest d’avoir bradé ces ressources au bénéfice du privé.
Questionné à ce sujet lors d’une annonce d’investissement à l’usine de Cascades à Candiac, vendredi, M. Charest a surtout vu dans cette virulente sortie la vision du Parti québécois.
«Je comprends que c’est la position de Pauline Marois qu’on présente. J’ai vu les gens qui étaient là hier (jeudi), le PQ, Bernard Landry», a-t-il déclaré.
Au contraire, les ressources naturelles appartiennent à tous les Québécois, a-t-il soutenu. Mais il a défendu les positions prises par des intérêts privés dans le secteur des hydrocarbures et du gaz.
«Dans l’exploitation de nos ressources naturelles, il n’est pas dit que l’État doive toujours être l’opérateur», a assuré M. Charest.
Jeudi, des personnalités influentes, parmi lesquelles l’ancien premier ministre Bernard Landry, l’ex-PDG de Desjardins Claude Béland et l’ancien président de la Confédération des syndicats nationaux (CSN) Gérald Larose, ont signé une déclaration solennelle implorant le premier ministre Charest d’arrêter «la dépossession» de nos ressources naturelles.
Réunis sous l’égide de l’organisation Maîtres chez nous 21e siècle, ils ont aussi demandé au premier ministre de consulter la population, notamment par un référendum sur les ressources, avant de poursuivre dans la même voie.
M. Charest a voulu calmer le jeu concernant l’épineux dossier des gaz de schiste qui continue de plomber son mi-mandat. «Il n’y a pas un baril de pétrole ou de gaz naturel qui a été obtenu par l’exploitation… Nous sommes en exploration et le gouvernement a annoncé clairement son intention de mettre en place un cadre légal et réglementaire sur les redevances et les impôts qu’on va en retirer. Et ce sera aussi bon que ce qui se fait ailleurs dans le monde», a assuré M. Charest.


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