Je recherche une citation de Trudeau

Tribune libre

Je recherche une citation de Trudeau, je n'arrive pas à la retrouver.
Il disait ou écrivait qu'il fallait pour combattre le séparatisme (ou le nationalisme québécois) rendre le Canada plus attrayant, plus beau, plus attirant, etc.
Ça a été écrit ou dit il y a longtemps et c'est en lien avec la construction de l'identité canadienne et du nationalisme canadien.
Je n'arrive pas à la retrouver, est-ce que ça dit quelque chose à quelqu'un?
Merci pour votre aide.
Michel Patrice
michel.patrice.qc@gmail.com


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5 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    29 janvier 2012

    Tous ces successeurs à Ottawa ont pris un raccourci et disent maintenant:
    Adhérez de vous-mêmes dans la lumière fédéraliste ou nous vous y obligerons!

  • Laurent Desbois Répondre

    29 janvier 2012


    Du Trudeau à son meilleur… « Un non, c’est un oui….. ». N’empêche, que sans le vouloir, il nous avait annoncé la souveraineté du Québec en 1963!
    Le gros mensonge de Pierre E. Trudeau, en 1963 :
    « Tout ce qu’il veut sentir [le canadien français] c’est que s’il se transporte ailleurs au pays, que dans le Québec, la loi ne lui sera pas défavorable. Comment il se servira de cette loi? C’est l’avenir qui le dira; moi, personnellement, je ne pense pas que même ayant des lois justes, le français, que le français se mettra à monter en flèche dans des parties du Canada, dans les provinces où le canadien français est une infime minorité.
    Il faudrait peut-être à ce moment-là, envisager d’autres solutions, par exemple, il faudrait assurer la mobilité de la main-d’œuvre, la mobilité des citoyens, que ceux qui veulent vivre dans un milieu bilingue, qu’il déménagent dans une autre partie du Canada, que vous leur facilitez cela. »
    « … Quand on aura trouvé [ce que cela coûte en termes humains] on saura vraiment si le pays peut vivre, s’il doit continuer d’opérer en tant que pays. Si c’est plus coûteux, disons, du point de vue du Canadien anglais de faire de ce pays un pays bilingue ou multiethnique, si c’est plus coûteux de faire cela que de renoncer à l’identité du Canada, et de s’attacher aux États-Unis, on saura où est l’avenir. Et inversement, si c’est du point de vue du Canadien-français, les avantages qu’il trouve de vivre dans un pays qui s’appelle le canada, s’ils sont moins grands que les désavantages qu’il trouve de vivre dans un pays qui ne le reconnaît pas en pratique et en loi le bilinguisme, eh bien, lui décidant de se séparer, je pense que c’est seulement après avoir pesé ce genre de réalités que l’on saura où l’on va. »
    Pierre E. Trudeau. Extrait d’une audience de la commission royale d’enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme, jeudi le 7 novembre 1963, 17 :54 h-18 :14h. Et préface au « Les héritiers de lord durham » publié par la fédération des francophones hors Québec en avril 1977.
    http://www.youtube.com/watch?v=BrmPVKBOtNA
    Trudeau l’indépendantiste
    Par Yves Boisvert , la Presse 30 octobre 2006
    https://www.facebook.com/?ref=home#!/photo.php?fbid=2604444902875&set=a.1512608367644.2074771.1007448362&type=1&theater

  • Michel Patrice Répondre

    28 janvier 2012

    Merci beaucoup, Michel Laurence a trouvé la citation que je cherchais. La citation en question est celle-ci :
    « Un des moyens de contrebalancer l’attrait du séparatisme, c’est d’employer un temps, une énergie et des sommes énormes au service du nationalisme fédéral. Il s’agit de créer de la réalité nationale une image si attrayante qu’elle rende celle du groupe séparatiste peu intéressante par comparaison. Il faut affecter une part des ressources à des choses comme le drapeau, l’hymne national, l’éducation, les conseils des arts, les sociétés de diffusion radiophonique et de télévision, les offices du film. »
    Quant à la citation proposée par L'Engagé, je ne la cherchais pas car j'en ignorais même l'existence, mais je dois dire qu'elle est assez hallucinante, que je n'aurais jamais deviné que c'était de Trudeau et que je la mets dans mes marques-pages. Merci.

  • L'engagé Répondre

    28 janvier 2012


    Vous allez trouver quelque chose dans Le fédéralisme et la société canadienne-française de PET (Montréal, 1967)
    Maintenant, est-ce ce que vous cherchez?
    Je vous donne un extrait que j'ai trouvé dans Tradition, modernité et aspiration nationale de la société québécoise, par Huber Guindon, c'est dans le chapitre «Modernisation du Québec et Légitimité de l'état canadien. Voici un extrait d'une longue citation de Trudeau qu'utilise Guindon, j'ai bon espoir que le reste du texte contienne la citation que vous cherchez.

    « À Ottawa et dans les autres provinces, ce nationalisme put porter le masque pieux de la démocratie. Car à mesure que les Canadiens de langue anglaise devenaient plus nombreux, ils se mirent à voiler leur intolérance sous le couvert de la règle majoritaire, grâce à cette règle, ils purent supprimer «démocratiquement» le bilinguisme dans l'Assemblée législative du Manitoba, violer les droits acquis dans les écoles séparées de diverses provinces, imposer férocement la conscription en 1917, et manquer en 1942 à la parole donnée. Dans le Québec, "où ils n'avaient pas le nombre mais où ils avaient l'argent, nos concitoyens (britannico-canadien) ont souvent cédé à la tentation d'agir démesurément avec les moyens qu'ils avaient." En politique, le nationalisme canadien-britannique prit ainsi les formes qu'André Laurendeau baptisa admirablement "théorie du roi-nègre". en matière économique, ce nationalisme consista essentiellement à considérer le Canadien français comme un "cochon payant" ; mais on poussa parfois la magnanimité jusqu'à placer des homme de paille au nom -"bien de chez nous"- sur les board of directors, ces hommes se ressemblent toujours en ceci : primo, ils ne furent jamais assez compétents et forts pour passer en tête, et secondo, ils furent toujours assez "représentatifs" pour solliciter les faveurs du "roi nègre" et flatter la vanité de la tribu. En matière sociale et culturelle enfin, le nationalisme canadien-britannique s'exprima simplement par le mépris : des génération entières d'anglophones ont vécu dans le Québec sans trouver le moyen d'apprendre trois phrases de français. Quand ces individus bornés affirment sérieusement que leurs mâchoires et leurs oreilles ne sont pas ainsi faites qu'elles puissent s'adapter au français, ils veulent en réalité vous faire comprendre qu'ils refusent d'avilir ces organes, et leur peu d'esprit, en les mettant au service d'un idiome barbare. »

    Avouez que la parternité de ce texte est assez impressionnante, quand je lis cela à mes amis, personne ne pense qu'il s'agit de la plume de Trudeau. J'ai bon espoir que la suite renferme la citation que vous cherchez... (on parle ici du nationalisme canadien-britannique comme prélude sans doute au nationalisme canadien-français...

  • Michel Laurence Répondre

    28 janvier 2012

    La citation est dand Vigile!!!!!!
    http://www.vigile.net/Chapitre-3-Au-commencement-etait