Dans la presse, je lis “Le président du CFCM recadre Éric Zemmour”
https://atlasinfo.fr/le-president-du-cfcm-recadre-eric-zemmour.html
Stop au mensonge et à la désinformation ! Mohammed Moussaoui ne recadre personne mais se livre surtout à un superbe exercice de dissimulation, domaine où les musulmans excellent quand il s’agit de masquer les versets coraniques les plus violents.
En effet, le président du CFCM nous fait la promotion du verset 32 de la sourate 5 pour contredire Zemmour, tout en ignorant sciemment le verset 33 auquel notre patriote fait référence.
La tromperie est totale pour discréditer Zemmour, qui dit vrai.
C’est à Lille, lors d’un débat Onfray/Zemmour qui a rassemblé 4 000 personnes, que nos duellistes se sont affrontés sur l’islam.
Quand Onfray se fait l’avocat du Coran en citant le verset 32-sourate 5 :
“Quiconque sauve un homme sauve tous les hommes”
Zemmour corrige :
“S’il n’a pas contrevenu à la loi d’Allah et s’il n’a pas offensé Allah”
Le problème est que Onfray cite le verset 32 sourate 5 alors que Zemmour se réfère au suivant, le verset 33 qui n’a rien d’un verset humaniste.
Un défaut de précision que Moussaoui s’est empressé d’exploiter pour dénoncer le discours de haine de Zemmour et nous vanter la religion de paix et d’amour. Un grand classique d’hypocrisie.
Mais remettons les pendules à l’heure avec ce que dit véritablement le Coran :
J’en possède deux traductions de référence, l’une par l’équipe Albouraq, l’autre par Jean Grosjean. Deux ouvrages reconnus qui ne souffrent aucune interprétation ni contestation.
Voici ce que dit le verset 32 sourate 5 auquel Mohammed Moussaoui se réfère pour nous vanter l’humanisme de l’islam :
“C’est pourquoi Nous avons prescrit pour les Enfants d’Israël que quiconque tuerait une personne non coupable d’un meurtre ou d’une corruption sur la terre, c’est comme s’il avait tué tous les hommes. Et quiconque lui fait don de la vie, c’est comme s’il faisait don de la vie à tous les hommes. En effet Nos messagers sont venus à eux avec les preuves. Et puis voilà, qu’en dépit de cela, beaucoup d’entre eux se mettent à commettre des excès sur la terre.
Et voici le verset 33-sourate 5 qui donne raison à Éric Zemmour et confond Moussaoui :
“La récompense de ceux qui font la guerre contre Allah et Son messager, et qui s’efforcent de semer la corruption sur la terre, c’est qu’ils soient tués, ou crucifiés, ou que soient coupées leur main et leur jambe opposées, ou qu’ils soient expulsés du pays. Ce sera pour eux l’ignominie ici-bas ; et dans l’au-delà, il y aura pour eux un énorme châtiment”.
Voilà ce que dénonce Zemmour et que dissimule Moussaoui, un verset cruel, véritable monument de haine.
On aurait également aimé qu’Onfray ne se dérobe pas face à ces vérités. Le Coran regorge de versets barbares qui n’ont rien à voir avec la religion de paix et d’amour que nous vantent les professionnels de la taqîya.
Mohammed Moussaoui a toujours fait preuve de duplicité. Il se dit pour la liberté d’expression, pour le droit au blasphème, mais à condition qu’il n’y ait pas volonté d’offenser, jugeant que les caricatures de Mahomet sont une provocation. Sa conception de la liberté atteint vite ses limites :
“Pour préserver l’ordre public, parfois on est obligé de renoncer à certains droits”.
En clair, taisons-nous si nous voulons la paix !
En attendant, ce n’est pas demain que les autorités musulmanes accepteront d’expurger le Coran de ses versets les plus violents, qui prêchent la haine et la mort.
L’islam, c’est le Coran, le livre de chevet des islamistes. Par conséquent, Zemmour a raison. Seuls les musulmans qui s’affranchissent du volet juridico-politique de l’islam ont leur place en France.
Les autres, qui rejettent la loi républicaine et refusent de s’assimiler, ce qui est leur droit, doivent partir. Tel est le discours de Zemmour.
C’est en combattant le séparatisme et l’islam conquérant que nous éviterons la guerre civile, pas en rasant les murs au nom d’une tolérance à sens unique.
Que n’a-t-on écouté Gérard Collomb quand il a quitté la place Beauvau ! Lui, au moins, connaissait la sinistre réalité de la fracture identitaire et du risque de déflagration de la société. Mais Macron reste les bras ballants.
Jacques Guillemain
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