2 540 terroristes libérés entre 2018 et 2022 : merci Macron !

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Au surplus : un tsunami migratoire afghan dans la foulée de la victoire des talibans contre l’Occident aveugle


17 août 2021

Guerre contre le terrorisme ? 2 540 terroristes libérés entre 2018 et 2022 ! Des chiffres que la presse mielleuse se garde bien de claironner.


Et Macron a encore maquillé la sinistre réalité géopolitique.


Son analyse de la situation en Afghanistan, alors que le pays s’effondre et se retrouve une fois de plus livré à barbarie talibane, est des plus ahurissantes. Comme si ces 20 années de guerre se soldaient par un bilan positif !


“Un combat juste, mené avec honneur, qui portera un jour ses fruits”.


90 soldats tués, des centaines de blessés pour revenir à la case départ au bout de 20 ans, peut-on justifier ce désastre militaire et politique ?


Non, Monsieur Macron, ce combat sans fin n’avait rien de juste.


La seule raison qui puisse justifier une guerre lointaine est d’avoir une bonne chance de l’emporter. Or, celle-ci était ingagnable, comme toutes les guerres contre-insurrectionnelles. Sauf à coloniser définitivement l’Afghanistan.


Ensuite, la France n’a pas vocation à libérer la femme afghane ou à sauver les peuples du joug islamiste. Il appartient aux peuples de prendre eux-mêmes leur destin en mains.


Faut-il bombarder la Chine pour libérer les Ouïghours du joug communiste ? Faut-il bombarder la Turquie pour protéger les Kurdes ? Sommes-nous les sauveurs de tous les opprimés ?


La politique de la canonnière du XIXe siècle est terminée et nous ne sommes pas les supplétifs des États-Unis dans leurs aventures néocoloniales.


Les seules missions qui se justifiaient sont :


Le bombardement des camps talibans en 2001, afin de les chasser d’Afghanistan. Ce fut un succès.


Et le remarquable raid héliporté au Pakistan pour éliminer Ben Laden. 


Une fois l’attentat du 11 septembre 2001 vengé, il fallait partir, la mission légitime étant accomplie.


Mais l’occupation du pays avec une force multinationale, contre un ennemi enfant du pays, puisque les talibans sont des Pachtouns, ne pouvait que mener à l’enlisement et aboutir à un désastre.


Cela a été maintes fois écrit dès le déclenchement des opérations terrestres. Il n’était point besoin d’être un fin stratège pour l’annoncer. Les généraux les plus lucides le savaient.


Ensuite, on voit mal quels fruits il faut attendre dans le futur de cette débâcle monumentale, qui consacre la victoire totale des islamistes sur la plus forte armée du monde et sur l’ensemble de l’Occident en général.


Dans l’immédiat, les fruits récoltés sont la charia pour le peuple afghan et une nouvelle invasion migratoire pour l’Europe.


Ce sont des dizaines de milliers d’Afghans qui tentent leur chance à la frontière turque, après avoir traversé l’Iran.


Macron ajoute, au nom de nos valeurs et de nos principes :


“Partout, la mise en place de processus politiques crédibles est la priorité”.


Il faut quand-même oser !


En Libye, la France a détruit le pays et liquidé Kadhafi, seul rempart contre l’islamisme.


En Syrie, elle a armé les islamistes pour renverser Assad.


En Irak, l’élimination de Saddam Hussein par les Américains a conduit à la création d’un grand califat et au retour de la barbarie coranique.


Au Sahel, faute d’une aide massive de l’Europe, la France est contrainte d’abandonner la partie aux jihadistes.


Au Liban, pour avoir sous-estimé l’influence du Hezbollah et de l’Iran, l’ingérence française se traduit par un fiasco. 


Partout, ce sont les ennemis de la démocratie et de l’Occident qui ont raflé la mise.


Ce qui n’empêche pas Macron d’affirmer :


“Le terrorisme islamiste sous toutes ses formes reste notre ennemi principal. L’Afghanistan ne doit pas redevenir un sanctuaire du terrorisme”


Un discours mensonger. Jamais la justice n’a été aussi laxiste envers les terroristes.


La vérité est que la France n’a cessé de libérer les islamistes et les jihadistes qui ont combattu nos soldats en Syrie et en Irak.


Ce sont 2 540 détenus terroristes qui seront libérés entre 2018 et 2022 !


Pour eux, pas de déchéance de nationalité pour avoir trahi leur pays. Pas de pertes de droits sociaux. C’est un coup de poignard dans le dos de tous les soldats morts au cours des opérations contre le terrorisme, dont 90 en Afghanistan et 55 au Sahel.



https://www.estrepublicain.fr/faits-divers-justice/2020/11/13/islamisme-plus-de-2-000-detenus-radicalises-sortiront-de-prison-d-ici-2023


Et heureusement que le ridicule ne tue pas. Car Macron ajoute :


“La lutte contre les flux irréguliers se fera de manière robuste, coordonnée et unie”.


C’est assez sidérant d’entendre le pire immigrationniste qu’on ait jamais eu à la tête de l’État parler ainsi.


La seule politique “robuste” menée par Macron est celle contre Génération Identitaire, qui tentait de freiner les entrées d’illégaux à la frontière italienne.


Une ignominie. Macron a toujours mieux traité les clandestins que nos jeunes et courageux patriotes.


Quand on sait que le nombre d’obligations de quitter le territoire français a doublé entre 2017 et 2019, passant de 85 268 à 152 181, mais que seulement 20 % sont réellement exécutées, on comprend que Macron ne croit pas un seul mot de son discours.


La France est le pays qui accueille le plus de migrants et qui expulse le moins.


Des dizaines de milliers d’Afghans se pressent aux portes de la Turquie, après avoir traversé l’Iran.


La Turquie héberge 4,5 millions de réfugiés, dont 3,5 millions de Syriens.


Attendons-nous à un nouveau tsunami migratoire afghan, régulier et clandestin. Le choc risque d’être violent, comme en 2015.


Car si la Syrie compte 17 millions d’habitants, l’Afghanistan en compte le double.


A part nos “harkis” afghans, qui ont travaillé avec nos soldats, nous n’avons pas à accueillir tous les peuples  en guerre. C’est suicidaire.


Déjà ruinée, sans emplois ni logements pour nos jeunes, la France du banquier Macron roule vers le chaos et la faillite.


Le 15 août 2021, date du retour triomphal des talibans à Kaboul, restera une date sinistre dans l’Histoire de l’Occident.

 





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