Isabelle Melançon élue de justesse dans Verdun

S'il y avait eu une alliance entre le Parti Québécois et Québec Solidaire dans Verdun, le château fort libéral aurait été défait pour la première fois depuis 1966.

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Le poids des scandales Libéraux se fait lourd






Élue avec 35,6%, Isabelle Melançon conserve toutefois le siège libéral dans Verdun et devient la sixième députée du PLQ de suite dans cette circonscription montréalaise. 



 


En début de campagne électorale, le chef du Parti Québécois, Jean-François Lisée, a tendu la main à Québec Solidaire pour former une coalition et tenter de battre les libéraux dans Verdun.


 


Si cette offre avait été acceptée par l'équipe solidaire, Mme Melançon n'aurait pas été élue. L'addition des pourcentages de vote accordés aux deux partis dépasse largement l'appui accordé aux libéraux, avec près de 46%.



 


«Pendant deux ans [d'ici aux élections provinciales de 2018] , je vais faire du terrain. J'ai pris des engagements avec la population. Chose certaine, je vais vouloir améliorer ce score», a-t-elle indiqué après sa victoire.


 


Mme Melançon occupera donc le siège de Jacques Daoust à l'Assemblée nationale. Ce dernier a démissionné en août dernier, après que le Premier ministre Philippe Couillard ait demandé à M. Daoust d'expliquer s'il avait été impliqué directement dans l'autorisation de la vente de Rona. Il avait alors refusé de renouveler sa confiance en l'ancien ministre des Transports.


 


Ce n'est que vers 21h50, près de deux heures après la fermeture des scrutins, que Mme Melançon a été officiellement élue.

 


 


 




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