Après la consécration de la nation québécoise …

Imbroglio souverainiste

Freins à la souveraineté et libertés souveraines

Tribune libre

Malgré la crise, il faut rêver. D’ailleurs, la crise est le meilleur ingrédient du beau rêve, celui d’en sortir et renouer avec le beau temps. Nombreux sont cependant qui tendront à reléguer le rêve, certains rêves, au rang des gadgets. «Les temps sont difficiles, ce n’est pas le moment de parler d’identité, de souveraineté», signeront-ils. Il me semble pourtant qu’autant la dignité d’un peuple, sa souveraineté est importante. Et si donc la souveraineté devait faire partie de la solution à la crise!? Les solutions aux problèmes cruciaux de société sont humainement durables lorsque souveraines. Autant une cause souverainiste n’aurait meilleure argumentaire qu’en temps difficiles. Ceci m’amène à revisiter le rêve souverainiste québécois, d’hier et d’aujourd’hui.
Au Québec, il est curieux de constater que des convictions structurantes partagées, sont les mêmes qui nous opposent. Je prends l’exemple du respect entourant la mémoire de René lévesque. Ancien ministre libérale, notre société hérite de lui la politique nationale de gestion publique des ressources naturelles (l’hydroélectricité notamment), le régime d'adoption, le régime d'aide aux familles monoparentales et celui d’assurance maladie universelle. Mais, Lévesque est davantage respecté comme illustre fondateur du Parti Québécois. Et qui sait quelle fut la vision politique à la naissance de ce parti et ce qu’il en est aujourd’hui ! Un autre exemple plus éloquent m’habite l’esprit, celui du statut de «nation» pour le Québec. Récemment, le premier ministre Harper a proclamé sa reconnaissance unilatérale de la nation québécoise, volant la vedette à Michael Ignatieff du Parti Libéral et à Gilles Duceppe du Bloc, à tous les autres politiciens des sphères fédérale et provinciale qui les ont précédés. Le fait «nation» n’est pas nouveau. Le Québec comme nation, aura généralement fait l’unanimité. Péquistes, libéraux et conservateurs l’ont toujours reconnu. A Québec, tous les élus siègent à l’Assemblée Nationale, et ce depuis plus de 40 ans. Ni au Québec ni au Canada, aucun gouvernement ne s’en serait offusqué. Parfois, le mot «nation» faisant peur, on lui préféra la désignation de «société distincte». Tous les Québécois, voire les Canadiens, reconnaissent la spécificité québécoise, et tiennent à la sauvegarder. Aucun politicien ne prétendra détenir le monopole de la culture et de la défense de la nation québécoise. Paradoxalement, l’interminable combat souverainiste occulte cette réalité et projette l’image d’une profonde division entourant l’identité québécoise. Au fond, qu’est ce qui nous éloigne subtilement de l’unisson ?
Du Beau risque au flou risque.
Il y a en l’air un flou syntaxique dans l’espace de la conceptualisation de la cause souverainiste. Quand on n’est pas au Québec depuis plusieurs années, ou qu’on se fie aux médias pour se mettre au diapason des sensibilités politiques québécoises canadiennes, on est pas mal mêlé entre nationalistes, souverainiste, séparatiste, indépendantiste, autonomiste, fédéraliste,… Je peux même me hasarder et parier sur la confusion chez la majorité des Québécois, peu importe l’âge. René Lévesque, fondateur du PQ, était-il souverainiste, fédéraliste, séparatiste ? Père du «Beau risque», il en fut évincé. Selon lui, le projet de la souveraineté constitue la suprême police d’assurance du peuple, et il entendait l’exercer dans le cadre de la fédération canadienne. C’était l’esprit de la souveraineté-association. Il aura à la fin amorcé un virage pour une entrée honorable du Québec dans la constitution canadienne. Et si il n’y est pas parvenu, son désaveu par la base partisane et ses supers ministres n’a pas mis fin à la petite séduction, pas non plus à la grande. A moins d’un cataclysme, le Canada n’arrêtera sûrement pas de séduire le Québec. De plus belles, les Québécois continuent de séduire le Canada, à l’instar des libéraux, des Adéquistes (autonomistes), etc. Et cela se fait dans un flou artistiquement bien entretenu d’une quête souveraine de la souveraineté. Comment concilier logiquement l’image et l’héritage de Lévesque avec la revendication irréversible des «indépendantistes» ?
L’expérience des référendums tenus par des gouvernements péquistes aura révélé le manque de clarté de la cause, de sa représentation. Qu’est-ce qu’un «Québec souverain» ? Est-ce une affaire de partis, d’un parti ? Est-ce que la souveraineté canadienne serait antinomique à la souveraineté des Québécois ? En d’autres mots, ne peut-on pas être Québécois, Canadien et souverain ?
A ses débuts, l’idée même balbutiante d’un Québec souverain, soulevait plus d’enthousiasme qu’à nos jours. Je crois d’ailleurs, si je ne me trompe, que la lueur se meurt au fil des ans. La cause souverainiste québécoise ne tient plus qu’à une base vieillissante, septénaire constituée des premiers routiers autour de Parizeau. On peut même dire que année après année, jour après jour, le mouvement s’éteint. Cependant, il sied de noter l’évidence que sans souverainistes il n’y aurait point de pays mais que sans souveraineté, il y aura toujours des souverainistes. Qu’est-ce que la «souveraineté» ?
A sa base, la souveraineté est un état d’esprit, d’estime de soi et de conviction d’être maître chez soi, de présider à ses destins. Elle ne se donne pas, elle s’impose ou se cultive. Au Québec, il est évident que des citoyens ont ce sentiment d’être souverains et d’autres y aspirent encore. Comment y parvenir ? Une seule voie mène à la souveraineté, la révolution. Elle sera mentale et tranquille, ou se fera par les armes dans le vacarme. Toute révolution tranquille se nourrit de sagesse et de cohérence visionnaire. Généralement, les temples religieux en constituent les pépinières. C’est d’ailleurs le cas des révolutions tranquille et souverainiste québécoises, nées des entrailles de l’Église catholique avec notamment les contributions du père Géorges Lévesque des pères dominicains de l’université Laval, ou celles du frère mariste Jean-Paul Desbiens alias «Frère Untel».
Pourquoi la flamme souverainiste ternit tant, au fil des temps ?
Le temps use les forces à la souveraineté et les transforme en freins à la souveraineté. Sevrée de l’emprise de son Église, la société québécoise s’est éloignée du temple et s’est privée de nutriments essentiels à l’inspiration révolutionnaire. Alors que ses temples logent des commerces et les universités demeurant largement ouvertes à la diversité, des médias s’offrent comme lieux d’exercice et d’entraînement de la pensée, de la sagesse, de la lucidité. Or, les médias sont comme les marchés d’armes, ça fait des bruits qui ne tuent pas mais qui usent nos sens. Ça parle, tout le monde parle mais personne n’écoute. Tout le monde a raison, et les oraisons volent dans tous les horizons. Car, on se croit en démocratie, la souveraineté revêt autant de sens qu’il y a de raison. Ainsi, on a l’air de semer à tous vents des idées peu précises et inconciliables de souveraineté «associative», souveraineté autonomiste, souveraineté indépendantiste et souveraineté séparatiste, etc. On perd de vue la Souveraineté, celle d’un grand peuple québécois et canadien.
Souvent, les «souverainistes engagés» torpillent le projet québécois de souveraineté. Ils sont les plus éloquents en critiques défaitistes, négatives. «Le peuple québécois est un peuple colonisé», par exemple martèlent-ils au passage, pour s’indigner du surplace ou du recul manifeste dans le mouvement. Ainsi, on les entend gémissant, pleurnichant, se lamentant, à genou offrant des prières et des fleurs à des héros absents, partis trop tôt ou plutôt très vite pour laisser aux Québécois la liberté de présider à leur meilleur destin. La souveraineté grandit par la liberté. Liberté de pensée et d’action, liberté par les idées. Les idées négatives ne sont pas libres. Elles sont lâches. Gémir, pleurer, prier, se lamenter, tout est également lâche. Les idées libres sont celles de l’action, du changement et de l’avancement. On est libre d’imaginer qu’on peut avancer à reculons. C’est du choc des idées exprimées que jaillira la lumière souverainiste, souveraine.
Reconnaissance, ou plutôt conscience de souveraineté.
L’on sera souverain en affirmant son identité et garantissant l’acquis des moyens d’affirmation. Le concept de pays n’a pas le monopole sur la souveraineté. Dans une fédération d’états, le gouvernement central exerce la souveraineté collective de l’ensemble, mais chaque état exerce la souveraineté spécifique. Souveraineté et identité font la paire. Qu’est-ce qui nous identifie et nous définit une réalité distincte ? Tous les peuples ont comme ultime défi, la conquête et la sauvegarde du mieux être. Il existe un fond commun de repères, de valeurs et de moyens de ce mieux être. L’identité et la souveraineté en font partie. Mais, chaque peuple peut avoir des spécificités, des particularités qui lui confèrent contraintes et atouts qu’on ne saurait mieux optimiser que de l’intérieur. Le Québec est une société distincte, majoritairement francophone immergée dans un vaste océan nord-américain anglophone, qui en plus se distingue par l'usage du droit civil. Tous les politiciens son unanimes, la spécificité québécoise appelle une spécification des politiques et moyens gouvernementaux pour garantir son épanouissement. Où que ça frictionne alors ? Amon avis, les divergences naissent à l’évocation des pouvoirs et de leur partage. Qui exercera quels pouvoirs, pour quel meilleur destin des Québécois ? Ainsi, on ne s’entendra pas à faire différemment, autant qu’à ne rien faire pour traduire en politiques la reconnaissance d’une nécessité également existentielle pour le Canada. Des Québécois ont construit le Canada, c’est leur fierté et notre héritage commun. Il faut beaucoup plus qu’un rêve, une démonstration que ce pays n’est plus viable pour le leur enlever. Peut-on les ignorer et imaginer le Canada sans le Québec, le Québec hors du Canada ? Ou mieux se représenter la province pleinement souveraine au sein du Canada ? Mais sauver simplement le Canada n’aurait aucun sens, plutôt rechercher l’optimum de la fonction de gouvernance du meilleur destin des populations, québécoises et canadiennes.
Le Québec est relativement plus souverain, que ce qu’un nouvel arrivant pourrait penser. Si le Québec n’a pas une armée, ce n’est guère une préoccupation des citoyens. Sur d’autres plans, le Québec exerce des pouvoirs de gouvernance pour l’économie, la santé, le droit civil, l’enseignement, l’immigration, etc. Même en matière culturelle et s’agissant de la protection de la langue française, spécificité existentielle de la nation québécoise. Les Québécois ont de quoi nourrir l’estime et la fierté nationale. Si le Canada est le Canada, c’est indéniablement par la contribution culturelle et politique du Québec. Des Québécois ont librement rêvé d’un grand pays, prospère, pacifique et humaniste, un pays de justice sociale et des droits civiques. Ils pouvaient bien se confiner à la province, mais ils ont rêvé plus grand.
Le Canada est une grande fierté québécoise, aussi serait grand le défi d’en faire prendre conscience et aux Québécois et aux autres Canadiens. Peut-on être souverain, québécois et canadien à la fois ? Qu’est-ce qui manque à nous jeunes générations pour poursuivre et parfaire ce que nos prédécesseurs ont si brillamment réussi ? Si nous avons peur de grands défis d’un pays en marche, comment réussirions-nous ceux d’un petit pays à inventer ?
Je meurs de soif de comprendre pourquoi devoir se séparer pour être «souverain». Certains de mes amis parlent de déficit d’égards envers le peuple québécois du coté anglophone ! L’argument est de paille. Même au Québec, il y a et il y aura des déficits d’égards interculturels, quoiqu’on fasse pour inventer l’harmonie. Jusqu’où le pays sera émietté ? Plutôt prendre le taureau par les cornes, revigorer les instruments d’estime et de présidence des destins, et vendre le Québec au reste du Canada.
Justice et clarté.
Le principal défi de souveraineté est celui de sa clarté. Des politiciens parlent de «conditions gagnantes» et de référendum, langages codés que seuls les initiés déchiffrent. Fait-on la souveraineté par les initiés, ou par le peuple ? Nous sommes en démocratie, c’est-à-dire, «pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple». Les politiciens ont le devoir moral de mettre toutes les cartes sur table, afin que le peuple décide en sachant de quoi. Hélas, il semble que des «mini dictatures» infiltrent la démocratie.
A deux reprises, les Québécois ont été appelés aux urnes pour se prononcer. Par de minces majorités, le «non» aura remporté. A chaque fois, les «séparatistes» ont rejeté le verdict, promettant une prochaine chicane. Combien de majorité aurait-il fallut pour y mettre un terme et se concentrer aux défis du mieux être individuel et collectif ? Si les «séparatistes» peuvent ne pas concéder la victoire, pourquoi les fédéralistes donneraient absolution aux souverainistes advenant une victoire à 51%, voire à 60% de vote à un future référendum ? C’est en bref dire qu’on s’engage dans un giratoire référendaire, jusqu’à l’usure. «Quand les citoyens se lasseront de nous entendre, ils nous donneront la bénédiction sur un plateau d’argent», semblent jouer les «séparatistes». Ça n’a rien de sportif ni de démocratique. Et c’est plutôt inquiétant.
Il y a quelques années, un politicien québécois a pris à son épaule la sagesse de clarifier les conditions référendaires, chose que d’aucuns reconnaîtront essentielle et intelligente. Non seulement son idée est galvaudée, mais aussi lui-même est presque lapidé, sans débat aucun, sans état d'âme. Comment peut-on faillir de rendre justice, flirter avec des coups bas et se flatter de porter un rêve de Pays ? La souveraineté bien comprise du Québec passera par le respect des Québécois entre nous-mêmes, le respect de nos différences et nos divergences d’opinions ou de visions, pour autant que le meilleur du bien commun nous ressemble et nous rassemble.
Le fait français.
Au Québec, le Français constitue le rempart de la spécificité culturelle nationale. Mais le Québéc n’est pas le seul endroit au Canada et en Amérique du nord où le Français vit. Au Nouveau-Brunswick, au Manitoba, en Louisiane, au Connecticut, Maine, Massachusetts, New Hampshire, Rhode Island, Vermont, etc., le Français vit le même défi existentiel qu’au Québec. Par quels moyens éviter la noyade de cette langue et la mort subséquente des peuples ?
L’on sera loisible et libre de penser à protéger notre belle langue par des blocs légalistes en béton, comme la loi 101. La loi est un parapluie. On y recourt lorsqu’il pleut trop fort. Déployer un parapluie quand il mouille ou à la vue d’un gros nuage, peut avoir un effet fragilisant. Il faut laisser au français l’espace vitale de séduire et grandir, s’affirmer et se faire aimer.
Les vrais défenseurs ou plutôt nourriciers du Français, choisissent cette langue pour s’exprimer. Ils donnent vitrine à sa beauté, à sa douceur, à la richesse d’imaginations et à la sagesse de pensées dont elle assure la sauvegarde et la diffusion au-delà des nations et des générations. Les artistes, les médias, les conteurs, les auteurs, les éditeurs, les écoles, les bibliothèques, les temples, les clubs de jeux ou de langue, la famille, le livre, le loisir, les grands événements, les musées, l’outil intelligent, le mode d’emplois, etc.
Sur cet échiquier, le débat de l’affichage en est un faux. La langue est comme un numéro de téléphone. On a beau l’inscrire dans un bottin ou l’afficher sur la porte, le téléphone ne sonnera pas pour autant. Il faut sortir, parler aux gens et leur faire parler, et surtout leur donner le goût de parler. Quant au service en français dans des commerces, à Montréal ou à New York, il conviendra nettement mieux de promouvoir l’ouverture de magasins par des francophones. Ils sauront servir adéquatement une clientèle non francophone, et pourront par l’usage du français insuffler au voisinage tout l’avantage du bilinguisme, du multilinguisme.

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François Munyabagisha79 articles

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Psycho-pédagogue et économiste, diplômé de l'UQTR
(1990). Au Rwanda en 94, témoin occulaire de la tragédie de «génocides»,

depuis consultant indépendant, observateur avisé et libre penseur.





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3 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    7 juillet 2009

    «Quoi pour le Québec?»
    Je n'ai pas de réponse, et je crois qu'aucun Québécois seul n'a de réponse. Pas non plus une formation politique prise isolement. Nous sommes en situation d'un moteur en marche. Je crois que le projet «Québec» nécessite la tenue d'un état général. Je sais que la contradiction crée le mouvement et l'optimum visionnaire, mais vous en conviendrez, la dialectique «fédéraliste»/«séparatiste» a fait son temps. Et le temps a fait la démonstration que personne ne peut ignorer l'autre et servir sans gaspillages inutiles les intérêts des peuples québécois et canadien.
    Je propose donc que les Québécois se parlent, se regardent droit dans les yeux, respectueusement. Laissons derrière les vieux clichés de «maudits séparatistes» et «maudits fédéralistes». La situation à la base des «solitudes québécoises» a changé depuis les années 60. Redéfinissons ce que nous voulons, et réalignons les étoiles (idéologies et stratégies) pour y parvenir de façon optimale. Serait-ce en se séparant, en maintenant le statu quo, ou en réformant le fédéralisme canadien ou le Canada et sa relation avec Buckingham ?
    «Est-ce que vous croyez que la langue française se porte bien dans le ROC et aux USA?»
    Absolument pas. Je crois que le Français ne se portera jamais assez bien ni aux USA ni dans le ROC, pas non plus dans le monde. Une maison construite sur pilotis, au milieu d’une masse d’eaux, doit être soigneusement et continuellement entretenue, voire protégée et renforcée.
    Que faire ? Il y a beaucoup à faire, politiquement.
    - Retrouver l'unisson autour de la stratégie et des outils de promotion et de renforcement de notre langue.
    - Promouvoir et faciliter l’accès à l’emploi en Français. Enseigner le français sans assurer qu’on puisse travailler en français et en vivre, c’est la pire stratégie qu’il faut écarter.
    - Promouvoir et soutenir la création et la consommation en français (culturelles, technologiques, touristiques, scientifiques, etc.)
    - Faire de l’anglais une langue sœur, tout en renforçant la fierté et la maturité du Français. Ce défis appelle à l’unification des îlots francophone dans le RoC et en Amérique du nord. La culture de la peur de l’anglais est l’une des maladies bénignes du Français spécialement au Québec.
    J’espère avoir donné des précisions pertinentes, et en même temps avoir répondu à René P. J’aurai le temps de fouiller sur le site de Vigile, et je vous reviendrai au besoin avec des idées plus structurées. Une chose est certaines, nous partageons la conviction que e projet de société québécoise doit être revisité, clarifié, peu importent les assurances inconciliables de formations politiques.

  • Archives de Vigile Répondre

    6 juillet 2009

    Où voulez-vous en venir avec votre texte qui va dans toutes les directions et qui contient un certain nombre de faussetés et de naiveté? Vous me donnez l'impression de quelqu'un qui essait de ménager la chèvre et le choux.C'est beaucoup de blabla pour arriver à ne rien dire. Vous n'osez pas prendre position clairement mais vous voulez nous faire la lecon ? C'est pas ce dont les québécois ont besoin pour faire évoluer la situation.

  • Archives de Vigile Répondre

    5 juillet 2009

    M. MUNYABAGISHA,
    Plusieurs bons points dans votre message mais vous suggérez quoi pour le Québec ? Le statu-quo fédéral actuel ? Faire aimer le français et tenter de le vendre à nos Anglos d'unr mer à l'autre ? Certains aménagements constitutionnels ou si nous avons tout ce qu’il faut pour assurer la pérennité de la langue française ici ? Est-ce que vous croyez que la langue française se porte bien dans le ROC et aux États-Unis ?