Hivon prône une justice plus impartiale

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Cela va de soi !





QUÉBEC | La candidate à la direction du Parti québécois (PQ) Véronique Hivon veut rendre le système de justice plus impartial et accessible, notamment en proposant de créer un comité de sélection indépendant des juges administratifs afin de mettre fin aux nominations partisanes.


«Quand on fait des enquêtes d’opinion, il y a généralement autour de la moitié de la population qui dit ne pas avoir confiance et se méfier du système de justice. Je pense que c’est un problème très grave dans une démocratie», a-t-elle déclaré en entrevue avec l’Agence QMI.


L’aspirante-chef croit que la meilleure façon de vaincre cette méfiance est de renforcer l’indépendance et l’impartialité du système de justice.


Véronique Hivon trouve anormal qu’il n’y ait aucun processus formel de sélection des juges dans la plupart des tribunaux administratifs du Québec. Elle soutient que cette situation pourrait amener un juge à ne pas rendre une décision défavorable au gouvernement pour ne pas nuire à ses chances d’être reconduit dans ses fonctions.


«Il est absolument urgent qu’il n’y ait plus de nominations partisanes dans les tribunaux administratifs, c’est l’antithèse de l’indépendance et de l’impartialité», a insisté la députée de Joliette.


Meilleure accessibilité


Persuadée que l’accessibilité au système de justice a une influence sur le niveau de confiance des citoyens, Véronique Hivon s’engage, si elle est élue chef du PQ et première ministre, à créer des Centres de justice de proximité dans toutes les régions du Québec.


Ces centres joueraient un rôle analogue à celui des CLSC dans le réseau de la santé: ils orienteraient au bon endroit les personnes ayant un problème d’ordre juridique en leur fournissant des références et de l’information. Dans le même ordre d’idées, Mme Hivon propose la création d’une ligne 1 800 Info-justice.


Tribunaux spécialisés


Véronique Hivon suggère également de créer des tribunaux spécialisés pour les personnes aux prises avec des problèmes de toxicomanie, de violence conjugale et de santé mentale.


Elle soutient qu’il est possible d’éviter à ces clientèles des séjours répétés en prison en incluant davantage de mesures sociales dans leurs peines. Il pourrait s’agir d’une rencontre avec un travailleur social ou encore du suivi strict des médicaments que doit prendre un patient.




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