Gaz de schiste: le PQ et Québec solidaire forment une alliance

Gaz de schiste



La version électronique de cette pétition a recueilli 119 941 signatures. Elle sera présentée par le député de Québec solidaire, Amir Khadir. Photo: PC

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Jean-Marc Salvet Le Soleil (Québec) Québec solidaire (QS) et le Parti québécois (PQ) feront cause commune mardi après-midi à la reprise des travaux parlementaires. La formation de gauche et l'opposition officielle déposeront une pétition de plus de 120 000 signatures réclamant un moratoire sur l'exploration et l'exploitation des gaz de schiste au Québec.
La version électronique de cette pétition a recueilli 119 941 signatures. Elle sera présentée par le député de Québec solidaire, Amir Khadir.
Quelques milliers d'autres signatures apposées sur des exemplaires papier de la pétition devraient être déposées par le député péquiste Scott McKay.
Québec solidaire cherchait depuis quelque temps à marquer le coup de la rentrée d'hiver. Le parti a récemment jugé que ce dossier était tout indiqué pour lancer une nouvelle séquence parlementaire. Il s'est coordonné avec le PQ.
Parrainée par QS, la pétition demande «que le gouvernement provincial du Québec ordonne un moratoire complet sur l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste».
En vue de cette première «période des questions et des réponses» depuis le 8 décembre, les députés adéquistes, libéraux et péquistes se réuniront chacun de leur côté en caucus ce matin ou ce midi. Ils fourbiront leurs armes politiques et leurs arguments.
La session sera interrompue d'ici la fin du mois par un discours inaugural de Jean Charest. Le premier ministre du Québec cherche depuis des semaines à relancer l'action de son gouvernement. Ce discours portera essentiellement sur des questions économiques.
Pour le Parti québécois, l'affaire est déjà entendue : les libéraux ne cherchent qu'à faire «diversion» avec ce discours inaugural.
Les questions
À la reprise des travaux parlementaires de l'automne dernier, le 21 septembre, la chef de l'opposition officielle, Pauline Marois, avait réservé sa deuxième question pour les gaz de schiste. «Pourquoi le gouvernement s'entête-t-il à refuser ce moratoire? Quels intérêts défend-il? Est-ce qu'il défend les intérêts de l'industrie gazière ou de la population québécoise?», avait-elle asséné.
Sa toute première question visait à réclamer une enquête publique sur l'industrie de la construction : «Pendant combien de temps le premier ministre va-t-il faire fi du désir des Québécoises et des Québécois? Pendant combien de temps va-t-il continuer à refuser la tenue de cette commission d'enquête?»
Même scénario aujourd'hui?


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