Chefferie du PQ

Gagner la bataille du Québec avec Frédéric Bastien

Pourquoi je l'ai choisi!

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Tribune libre

Qui est Frédéric Bastien, celui qui rallie derrière lui de plus en plus de gens dans sa bataille pour l'indépendance du Québec?


C'est un intellectuel, n'ayons pas peur des mots. Il étudie, fouille, réfléchit et écoute, vulgarise des choses d'un abord un peu aride, comme la constitution et nous fait comprendre concrètement ce que ça signifie dans nos vies. Il nous rend plus intelligent, sans se prendre pour un autre. Il a des idées et des convictions et n'en change pas facilement. Pas qu'il est entêté, c'est juste qu'il réfléchit avant de parler. Ce qu'il nous propose est cohérent. Il ne sort pas de belles phrases séduisantes pour tasser les vieux du PQ, comme le proposait Paul St-Pierre Plamondon, sous prétexte de renouvellement, un OK boomer avant l'heure. Il ne va pas vous dire qu'il veut changer le drapeau du Québec pour que les Anglais se sentent inclus ou faire de la place à l'anglais dans l'affichage à Montréal, comme l'a écrit Guy Nantel. C'est bien le stand-up, mais les livres, ça laisse des traces, rien de tel dans les écrits de M. Bastien, rien à renier. Il n'y a qu'un Frédéric Bastien, bien assumé et qui n'a pas à s'excuser ou s'expliquer.


M. Bastien c'est aussi un homme d'action qui vient compléter formidablement l'homme d'idées. C'est un militant au P.Q. Depuis longtemps, familier au porte à porte. Il voulait être candidat aux dernières élections, qui plus est dans un château fort de Q.S., Mercier, malheureusement, le chef d'alors lui a préféré Michele Blanc, dommage, car il aurait fait une formidable campagne. Il est motivé par la cause du Québec et non par la sienne propre. Il nous a révélé les infâmes dessous et les magouilles du rapatriement de la constitution de 1982 dans son livre La bataille de Londres. Son ouvrage Après le naufrage qui analysait notre dernière défaite électorale pose les jalons de la refondation du Parti Québécois. Après le naufrage, il n'est pas le sauveur qui pourrait décevoir, mais le capitaine qui a le plan pour nous mener à la terre promise du Québec-pays. Sa notoriété a fait des bons de géants récemment, pour les bonnes raisons, son travail bon acharné et incessant contre les juges partiaux et hypocrites, la Commission scolaire anglophone et ses alliés du PLQ et du PLC qui ne se gênent pas pour se servir de notre argent pour combattre la loi 21 sur la laicité, certes trop timide, mais nécessaire et légitime.


Frédéric Bastien, un intellectuel qui a les idées claires et un homme d'action qui n'a pas peur de se salir les mains pour passer à l'action.


J'aime l'idée d'avoir un historien comme chef, parce que je me souviens, car c'est d'abord parce qu'on se souvient de notre histoire, de notre ténacité, de notre résilience face à tous ceux qui ont voulu effacer notre peuple de l'histoire que nous sommes indépendantistes! Un peuple sans mémoire sera toujours en danger. Il n'est pas avocat, ce qui pour moi est un plus. Je m'excuse auprès des disciples du barreau, mais j'en ai trop vu, opposés ou très tièdes face à la laicité et le statut du français, c'est trop souvent dans leur ADN d'ignorer les droits collectifs d'une nation très minoritaire en Amérique du nord. Pour privilégier les droits individuels.


Professeur, noble profession s'il en est une, il sait expliquer inlassablement ses idées. Il est enthousiaste et motivant pour les militants, il donne le goût de le suivre. Il a été le premier à lever la main après la terrible défaite électorale de 2018 et à avoir le courage de relever le défi de reprendre le parti en mains. Si nous avons aujourd'hui une belle course à la chefferie qui dynamise notre formation, avec des candidats de qualité, c'est grâce à lui!


Les chroniqueurs politiques ont eu des commentaires très élogieux sur lui, Christian Dufour, Joseph Facal, Mathieu Bock-Côté, Mario Dumont et même, dans une certaine mesure, Michel David.


Il connait ses dossiers, il a du fond, du contenu, pas de mauvaises surprises. Un bel emballage et un piètre produit, comme Justin Trudeau, c'est pas payant à moyen et long terme.


Il est prêt à être le chef dès le premier jour, la route est longue, nous n'avons pas de temps à perdre avec un novice qui pourrait s'avérer une déception. Son programme est prêt, son apprentissage est fait et en même temps, il représente la nouveauté, de nouvelles idées qui méritent d'être essayées et un nouveau visage qui incarne le renouveau de l'indépendance.


Nationaliste assumé, il n'a pas la langue de bois. Il ne s'excusera pas d'avoir de l'ambition pour le Québec. Vous ne le verrez pas changer d'idée comme une girouette pour ne pas déplaire à certains journalistes, groupes de pression ou intellectuels qui ne seront jamais avec nous de toutes façons. Il ne va pas dénaturer le parti pour un illusoire rapprochement avec QS. Que j'appelle Québec Suicidaire!


Je me sens en parfaite adéquation avec M. Bastien, comme aucun autre chef du PQ avant. Pour lui, la cause, l'objectif vient avant la stratégie et non le contraire. Il a les bonnes priorités et les bonnes réponses. La théorie du Bing Bang, premier mandat d'un gouvernement péquiste, négociation constitutionnelle forcée pour protéger la loi 21 sur la laicité. Deuxième mandat référendum sur l'indépendance. La laicité, la protéger et aller plus loin que la CAQ.L'immigration diminuer de moitié pour intégrer et mettre fin à l'érosion du français. Mode de scrutin, pas de proportionnelle pour affaiblir le seul gouvernement dirigé par une majorité francophone en Amérique du nord. Pas d'alliance avec QS, on a déjà joué dans ce très mauvais film. L'égalité des chances dans un Québec qui n'oublie personne. Rassembler le plus grand nombre de nationalistes de droite à gauche et non de gauche à gauche, car l'indépendance n'est ni à droite, ni à gauche, mais en avant, comme le disait le regretté Bernard Landry. L'environnement oui, mais on vend l'indépendance en parlant de l'indépendance, pas de l'environnement, comme Sylvain Gaudreault. La souveraineté c'est pas bon seulement pour l'environnement.


Il a mené La bataille de Londres pour démasquer les manoeuvres adversaire du Québec, Trudeau père et compagnie. Avec lui, nous allons gagner la bataille du Québec, pas parce que c'est facile, mais parce que c'est nécessaire à la survie du Québec.


Il gagne contre les juges et il n'est même pas avocat, avec lui, gagnons de victoire en victoire, jusqu'à la victoire finale de l'indépendance.


Il a fait beaucoup sans être notre chef, imaginez s'il était chef!


 


Pierre Boucher


Taschereau


Québec, QC


 




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Retraité de 64  ans, agent de bureau fonction publique du Québec, originaire et domicilié à Québec. Mon travail m'obligeait à un devoir de réserve. Maintenant je peux m'exprimer sans retenue, sauf celle que me dicte le bon-sens!





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2 commentaires

  • François Ricard Répondre

    21 février 2020

    Je crois que les quatre candidats sont de bon calibre.La course à la chefferrie nous permettra de mieux les connaître. Et aussi de mieux connaître leur programme.


    Une fois notre choix fait, il faut espérer que les trois perdants sauront demeurer au sein du parti et continueront d'y travailler avec vigueur et conviction. Cette éventualité ne semble pas être probable pour au moins un des candidat: M. Nantel qui, à date, n'a pas voulu s'engager pour l'avenir en cas de défaite.


  • David Perron Répondre

    19 février 2020

    Dans le livre de Nantel c'étais des sugestions et non pas un plan de match, son programme il est entrain de l'écrire et il va nous le présenter bientôt. Selon moi la meilheur chose qui pourait arrivé c'est une équipe Nantel/Bastien pour rassemblé un le plus de citoyen possible.


    David P