France : des adolescentes au service du djihad

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Pendant ce temps, Ottawa se contente de «s’inquiéter» de la présence d’une centaine de djihadistes canadiens en Syrie

Vous pourriez penser qu’à 14, 15, 16 et 17 ans, elles sont beaucoup trop jeunes pour se mettre au service du djihad. D’ailleurs, y a-t-il vraiment un âge pour s’enrôler dans cette armée sanguinaire de l’État islamique (EI)?
Vous pourriez vous imaginer que l’importante distance entre la France et la Syrie mettrait un frein aux pulsions guerrières de ces jeunes aventurières parties pour la gloire au nom d’Allah.
On ne s’en va pas en Syrie en bus ou en métro tout de même?
Vous pourriez vous dire que ces jeunes femmes se méfient de la guerre comme de la peste et que de toutes façons lorsqu’on habite en France, on a tellement mieux à faire que de vouloir mettre les pieds dans le plus grand brasier de la planète : le Moyen-Orient.
Et bien détrompez-vous. Vous avez tout FAUX !
En chemin vers le djihad en Syrie

Dimanche dernier, à l’aéroport de Nice, peu avant son départ pour la Turquie, une adolescente française âgée 16 ans, candidate au djihad en Syrie, a été interceptée in extremis. Sa famille ignorait tout de ses intentions et c’est la vigilance de la compagnie aérienne Turkish Airlines qui a mis la puce à l’oreille aux policiers des frontières. En fin de soirée, le recruteur présumé de la jeune fille a été intercepté. Il s’agit d’un jeune homme d’une vingtaine d’années qui avait payé le billet d’avion de l’adolescente. Selon Nice Matin, il serait d’origine tchétchène, tandis que la recrue serait d’origine marocaine.
Quelques jours auparavant, le 19 août dernier, selon la radio RTL, deux adolescentes françaises de 15 et 17 ans, candidates pour la Syrie, qui planifiaient un attentat contre la synagogue de Lyon ont été mises en examen pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste après que la famille de l’une d’entre elles, inquiète de leur attitude, ait alerté la police.
Le 27 août dernier, selon Le Parisien une amie de ces deux dernières, une jeune Bretonne de 14 ans, convertie à l’islam, en rupture avec son milieu familial, soupçonnée d’avoir voulu gagner la Syrie, a été interpellée à Quimper dans le Finistère.
Le maquis? Presque une aubaine

Partir en Syrie c’est simple comme bonjour. Il suffit de prendre un billet d’avion pour la Turquie et ensuite c’est la prise en charge TOTALE par les Frères et les Sœurs de l’État islamique qui attendent impatiemment les nouvelles recrues européennes.
Avant cela, des recruteurs sillonnent l’Europe avec le cash en main pour veiller à peaufiner le voyage dans ses moindres détails. On parle de 1600 jeunes Européens qui ont rejoint les djihadistes syriens.
Avec Internet et les réseaux sociaux en particulier, l’organisation et la coordination deviennent un jeu d’enfant. D’ailleurs, les deux adolescentes françaises de 15 et 17 ans arrêtées il y a environ deux semaines ne se connaissaient qu’à travers Facebook.
Partir en Syrie, c’est se rapprocher du paradis. C’est comme dans un film…comme dans un jeu vidéo. Il y a cette voix qui nous dit quoi faire, comment faire, quand le faire; des règles de vie codifiées; une famille élargie qui nous accueille.
Il faut bien servir à quelque chose dans ce bas-monde au moins une fois dans sa vie. Mourir pour Allah. C’est presque une aubaine!

« Dieu est le seul être qui, pour régner, n’ait même pas besoin d’exister » nous dit Baudelaire. Imaginez!

Avec Allah, c’est l’idée d’un principe, de quelque chose de permanent qui retrouve ses lettres de noblesse. Puis, l’Occident faut bien le déculotter, lui infliger la raclée qu’il mérite #EN DIRECT.
Avouons-le, il y a dans « cette affaire » quelque chose de terriblement excitant. Regardez Lawrence d’Arabie. Bon, ce n’est pas tout à fait la même chose. Lui rêvait au rapprochement des peuples. N’empêche, l’Orient le faisait courir.
Prévenir, c’est mieux que guérir
Inquiète par le phénomène de la radicalisation de certains jeunes, la France a mis au service des familles un numéro vert (gratuit) pour mettre les policiers sur la piste de jeunes gens susceptibles de se radicaliser.
Depuis la mise en place de ce dispositif en avril dernier, la plateforme a reçu près de 300 signalements, dont 25% concernaient des mineurs et 45% des femmes ou des jeunes filles, selon un document officiel du ministère de l’Intérieure.
Début juillet, le gouvernement a présenté un projet de loi pour renforcer la lutte antiterroriste et faire face à la menace représentée par la présence de djihadistes français et européens en Syrie et en Irak dont le nombre est évalué à 900 Français en Syrie.
Le projet de loi prévoit notamment une interdiction administrative de sortie du territoire pour certaines personnes soupçonnées de vouloir rejoindre une terre de djihad.
Que pensez-vous de cette mesure? Est-elle une atteinte à la liberté de circulation des individus? Peut-on arrêter ou restreindre les droits de certaines personnes sur une base préventive? Pensez-vous que ce type de phénomène se produit aussi au Québec et au Canada?


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