Forum économique mondial : gare aux utopistes !

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Les sauveurs misanthropes de la planète ont semé le chaos

La rencontre du Forum économique mondial (FEM) s’achève aujourd’hui. Quelle est donc cette grand-messe à laquelle se précipite chaque année l’élite politique et économique de la planète ? Le ministre Fitzgibbon s’y est rendu. Et Chystia Freeland siège au CA de l’organisation.


Idéologie


En dépit de son nom, le FEM, fondé en 1971 par Klauss Schwab, n’a rien d’économique. L’idéologie du FEM s’articule autour du modèle des « parties prenantes », une théorie managériale qui transgresse allègrement tous les fondements du raisonnement économique. Pour faire simple, cette théorie est, entre autres, l’application de la « justice sociale » à la gouvernance.


Le FEM s’est donné pour mission « d’améliorer l’état du monde ». Plus qu’une simple gesticulation politique, c’est une plateforme pour influencer les politiques publiques à l’échelle mondiale. C’est de l’interventionnisme à grande échelle sur fond de transhumanisme, crédit social, surveillance biométrique, virage écologique, etc. 


C’est d’ailleurs lors de cette foire politique que des oligarques, qui voyagent en jets privés, rêvent d’un monde où le peuple roule à vélo, mange des insectes et prend des douches froides. 


Certes, vouloir améliorer le monde est honorable. Mais l’enfer est pavé de bonnes intentions, et l’histoire a prouvé qu’il faut se méfier des utopistes politiques, quelle que soit la noblesse de leurs motivations. Car au nom de leurs idéaux, ils pourraient concocter des politiques gouvernementales pour faire plier la réalité et imposer un mode de vie affligeant à des populations impuissantes. Il suffit d’écouter les propos ouvertement misanthropes de Yuval Harari, un intime du FEM, pour sentir l’odeur fétide qui émane de Davos.


Démocratie


Nous devons écouter ce qui se dit au FEM, décoder ce qui est chuchoté à l’oreille de nos dirigeants, et surveiller quelle boussole morale ils rapportent avec eux. Au besoin, n’hésitons pas à rappeler à nos gouvernants que dans une démocratie, c’est l’élite qui sert les ambitions du peuple, et non l’inverse !