La récente décision, des dirigeants de la «Fête nationale» de ne pas permettre de fêtes en langue anglaise,doit tous interpeler. En effet,comment pouvons-nous prétendre que le 24 juin est une fête «dite nationale», dans un «État» qui compte près de 18% de locuteurs de langue anglaise, même s'il n'existe, dans les faits, que 8% d'Anglais au Québec, si on refuse à cette minorité «anglophone» le droit de fêter cette fête nationale dans sa langue, alors qu'on permet à d'autres groupes de Québécois de fêter dans leurs différentes langues. Il faudrait qu'on nous dise pourquoi on refuse à un groupe de concitoyens de fêter la «Fête nationale du Québec» dans leur langue,même si cette langue représente pour «nous», Canadiens-français québécois, la langue de l'occupant de notre territoire.Voudrait-on, par ce refus fait à nos concitoyens de langue anglaise, reconnaître qu'en instituant «Fête nationale»,le 24 juin,le même jour que celle de la Saint-Jean-Baptiste que nous fêtons depuis 175 ans, le gouvernement du Parti Québécois, sur la recommendation de la ministre Mme Payette, a fait une erreur que l'on constate aujourd'hui, par la décision des dirigeants et des dirigeantes de la fête nationale d'interdire à des citoyens du Québec de fêter dans leur langue. Force est donc de constater que l'on confond , par cette décision, la fête de la SSJB, que l'on fête encore dans certains milieux (chez plusieurs millions de Canadiens-français,tant au Québec, qu'au Canada et aux États-Unis d'Amérique))comme la fête des Canadiens-français,toutes ethnies confondues, et la fête nationale qu'on a imposée à l'État québécois.Nous devons donc exiger que les responsables de la «Fête nationale» revisent leur décision d'interdire,(ou de ne pas reconnaître)des fêtes en langue anglaise sur le territoire du Québec,en reconnaissant qu'ils ont fait une mauvaise «analyse» du terme «Fête nationale» l'ayant confondue avec la fête de la SSJB que les Canadiens-français fêtent depuis 175 ans, à laquelle ils ont toujours été invitée et à laquelle ils ont toujours refusé de participer.Ne confondons pas les choses et les événements,et montrons-nous beaux joueurs en reconnaissant que nous avons fait une erreur d'interprétation des fêtes du, et entourant, le 24 juin.
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16 commentaires
Archives de Vigile Répondre
16 juin 2009Le premier juillet ! Ça aurait été un bon coup !
Mais pour ça, il leur aurait fallu une colonne vertébrale.
Archives de Vigile Répondre
16 juin 2009La fête nationale du Québec - les Québécois sont reconnus même par le fédéral comme une nation- qui a une langue commune doit se faire dans cette langue nationale. Il n'y a là aucune anomalie et aucune discrimination même si certains en cherchent partout. Si les anglos fêtent la St George pourquoi faudrait-il qu'une parti de la cérémonie soit en français? C'est comme ça dans tous les pays du monde et c'est bien. À chercher des poux partout on finit par en imaginer là ou il n'y en a pas. Les anglos sont invités à participer à cette fête comme les espagnols en riant et célébrant en français un peu mais rien n'interdit à ceux qui le désirent de parler une autre langue entre eux. Mettons plus d'énergie à défendre le français menacé dans l'ouest de Montréal qu'à promouvoir la langue des autres sinon c'est le monde à l'envers. Les anglos peuvent se plaindre eux-mêmes et n'ont pas besoin de francophones pour veiller sur eux.
Archives de Vigile Répondre
16 juin 2009C'est la musique qui est universelle. Pas l'anglais.
Charles Aznavour a fait un grand spectacle à New York il y a quelques années. Il a traduit et chanter toutes ses chansons en anglais. Le résultat est aussi bon. J'ai acheté le vidéo. J'avais ses disques en français, biensûr.
Les Américains eux-mêmes ont traduit et traduisent toujours encore les plus grands succès français en anglais. Nous-même Canadiens français avons une longue tradition d'interpréter les succès anglophones en français.
C'est la musique qui est universelle.
Si ces groupes composés d'anglophones du Québec ne sont même pas cappables de chanter leurs oeuvres en français à la fête nationale des Canadiens français, au Québec, alors ils ont de sérieux problèmes "d'ouverture sur le monde" !
Mais, ce n'est plus la fête des Canadiens français, n'est-ce pas ?
C'est la fête nationale du Québec multiculturel. Même pas des "Québécois francophones", même pas des francophones. Si de tels peuples existent !
Donc, un "Québécois" ça n'a pas plus d'identité spécifique qu'un Canadian et les Canadiens français n'existent plus.
Entéka, moi je ne vois absolument rien à fêter là-dedans.
Archives de Vigile Répondre
15 juin 2009Au Québec c'est en français que cela se passe. Surtout la fête La St-Jean.
Va t-on finir par régler cela une fois pour toute?
Au Québec, on s'accommode de tout sauf de l'identité francophone québécoise.
L'intolérance et le racisme, nous les subissons. Laissez-nous donc fêter en paix!
Chanter dans une autre langue lors de La St-Jean n'est pas de l'inclusion,
mais bien de l'intrusion dans l'identité francophone québécoise.
C'EST NOTRE FÊTE. If drink cup you !
Lionel Lemay Répondre
15 juin 2009Le 24 juin, la fête de la St-Jean Baptiste, est une fête des francophones. Dans le sud de la France, en pays Catalan francophone, on danse la sardane ce jour-là. Le soir, tous les bateaux sont illuminés et circulent de port en port. Tout se passe en français. Ici, au Québec, la St-Jean-Baptiste a toujours été la fête des premiers Canadiens, les Canadiens-Français, mais nos politiciens sans colonne vertébrale ont travesti cette fête en une fête multiculturaliste dans le but inavoué de nous assimiler au Canada anglais. Pourquoi changer la fête des francophones québécois en fête de toutes les nationalités occupant le territoire québécois.
Une nation, selon Larousse, est une communauté humaine, installée sur un même territoire, qui possède une unité historique, linguistique, culturelle, plus ou moins forte.
Le Québec n'est pas encore un pays. Alors, pourquoi célébrer la fête Nationale du Québec qui n'est qu'une simple province, une division administrative du Canada anglais.
Le 24 Juin est la fête des francophones du Québec, si on veut une une fête de tous les habitants du territoire, qu'on désigne une autre date.
Les Irlandais ont leur fête ici, les Italiens aussi, et les Chinois, alors pourquoi nous empêcher d'avoir la nôtre.
Si le gouvernement veut célébrer la fête du territoire québecois, qu'il choissise une autre occasion pour le faire, peut-être en même temps que la fête du Canada anglais.
Luc Potvin Répondre
15 juin 2009Sauf rarissime exception, et encore, une nation est par définition unilingue et uniculturelle. Une nation multilingue et multiculturelle, c'est une contradiction dans les termes. C'est une nation selon la conception de Trudeau.
Luc Potvin
Verdun
Jacques Bergeron Répondre
15 juin 2009Merci breaucoup à tous ceux qui ont réagi au texte que Vigile m'a fait l'honneur de publier.Comme je le disais, ou l'écrivais à mon ami Gilles Rhéaume, il a à peine quelques minutes il faut toujours faire attention aux mots, qui sont souvent responsables de plusieurs maux. Le nom Québécois est un exemple parmi d'autres, et la fête nationale de même. Les deux expressions,venant d'indépendantistes,Pierre Bourgault, et le Parti Québécois faut-il le dire,font partie d'expressions qu'on voulait rattacher à notre langue et à notre culture, en oubliant qu'en les ramenant à l'ensemble des Québécois et à la nation québécoise,nous devons reconnaître que tous les citoyens qui habitent ce pays «sic» du Québec ont droit au nom «géographique» de Québécois, et que ces mêmes individus font partie de la «nation» québécoise, qu'ils ont donc droit de participer à leur façon, et selon leur langue, à la «Fête nationale» du 24 juin. Ils avaient de même , en d'autres temps. le droit de participer, comme invités ou spectateurs, à la fête des Canadiens français, «la Saint-Jean-Baptiste le 24 juin»,
mais obligatoirement en «français». C'était alors notre fête à nous Canadiens-français québécois, mais aussi celle des Canadiens-français du canada et des États-Unis d'Amérique.Reconnaissons que d'autres ont choisi pour nous ce que nous devions et devons fêter. La «fête de Dollard», cela vous dit quelque chose?
Claude Richard Répondre
15 juin 2009Quelle ineptie que cette distinction entre la fête de la SSJB et la Fête nationale du Québec. Il faut bien être un vieux de la vielle de la SSJBM comme M. Bergeron pour ne pas savoir que la SSJBM est l'organisatrice depuis longtemps de la fête des Canadiens français jusque dans les années 1960, et de la Fête nationale depuis, et non de sa fête à elle.
Et il n'est pas question d'interdire mais de demander à des groupes de chanter dans la langue nationale du Québec un jour dans l'année. Est-ce demander la lune ou se montrer ferme pour une fois? Concédons, concédons, il en restera toujours...? J'ai bien peur que non: un jour, il n'en restera plus...qu'un souvenir. Mommy, mommy!
Gaston Boivin Répondre
15 juin 2009Curieuse coincidence que cette décision survienne quelques jours après le texte de Robert Chevalier de Beauchêne dont le titre était "Le nationalisme québécois, 40 ans d'imposture!" et qui faisait ressortir les difficultés rencontrées, depuis La Déportation des Acadiens et depuis la Conquête anglaise, par la nation française d'Amérique issue de la Nouvelle France pour se bien nommer dans les incohérences et l'éparpillement lui en résultant, tout, en même temps, en préservant son existence et en assurant sa survie, ce qui n'a pas été sans causer des malentendus.
Plusieurs sont parfois mal à l'aise lorqu'inmanquablement surviennnent de cette situation, malgré la bonne foi de tous et chacun, des imbroglios et des malentendus que, les adveraires du Québec et de son indépendance ont l'heure alors de monter en épingle.
À propos de cette décision, je poserai 3 questions:
Comment un Québécois francophone issue de cette nation française d'Amérique creée par la Nouvelle-France, laquelle a étée dénommée, démembrée et éparpillée suite au Traîté de Paris, qu'ailleurs en nouveau Canada et dans bien des parties du monde, on appelle toujours un Canadien-Français, se sent-il lorqu'il entend, à cette ancienne fête nationale qui était la sienne, maintenant transformée en fête nationale du Québec, un ou une des siennes, par exemple Pascale Picard, dans une fête de l'un de ses quartiers français, chanter en Anglais, alors qu'il combat tous les jours depuis la Conquête pour que cette langue ne soit pas substituée à la sienne et alors même qu'il veut aussi fêter sa survie malgré tout, malgré qu'il la sente de plus en danger d'être perdue? Se pourrat-il qu'il puisse un peu se sentir, à ce moment-là, comme celui à qui on enfoncerait, en le retournant, un couteau dans une plaie béante?!
Ne croyez-vous pas, si d'aventure, dans un quartier anglophone du West Island, des citoyens anglophones, pour souligner la fête nationale du 24 juin, organisaient un spectacle en Anglais, qu'il serait plus acceptable à ce même Québécois francophone que Pascale Picard y participe en y chantant en Anglais, même s'il est à parier que lui-même ne s'y serait jamais rendu pour y chanter dans cette langue et qu'il préférerait sans aucun doute assister , pour la même occasion, à un spectacle francophone d'une fête de son quartier?
Et ce que ce Québécois francophone jugeait approprié de croire à propos de Pascale Picard chantant en anglais dans l'une des fêtes de ses quartiers français, ne croyez-vous pas qu'il serait aussi légitime pour lui de penser de la même façon s'il faillait que les chansons en anglais, que l'on pourrait ou voudrait ainsi y chanter, ne le soient pas par elle mais par de véritables anglophones?
Robert Bertrand Répondre
15 juin 2009Serait-il interdit de fêter dans les circonscriptions anglophones avec des groupes anglophones ?
Alors que les francophones sont réunis pour leur fête nationale du Québec dans leurs secteurs de vie, n'est-ce pas qu'il pourrait y avoir des anglophones qui pourraient fêter la fête nationale du Québec dans leurs secteurs de vie ?
N'avons-nous pas eu des participations avec des représentants de diverses ethnies par le passé ? Qu'il y ait une chanson ou deux dans les langues autres par divers artistes, il me semble que ce serait un plus pour tout le monde.
Mais qu'il y ait une demi-heure consacrée à chacune des langues autres... là, il y aurait certainement un problème de regroupement pour FÊTER NOTRE FÊTE NATIONALE.
Il ne faut certainement pas créer le désordre pour le plaisir de plaire.
Archives de Vigile Répondre
15 juin 2009De quel droit un gouvernement peut-il se permettre d'éliminer ainsi la fête ethnique du peuple majoritaire ?
Aurait-il aussi le droit de saborder ainsi une autre fête ethnique ou nationale (St-Patrick) d'un autre peuple au Québec ?
Je ne serais pas surprit que ceux qui défendent cet acte abject, seraient les premiers à défendre les autres fêtes ethniques d'une telle atteinte à leur identité.
La doctrine péquiste multiculturaliste par la destruction du peuple majoritaire Canadien Français, à l'oeuvre.
Archives de Vigile Répondre
15 juin 2009Désolé, la fête nationale du Québec, est dans la langue nationale du Québec, point final.
Il n'y a pas de débat. Les anglais, s'ils étaient vraiment Québécois, ils parleraient français !
Les 2 groupes en question sont unilingue anglais, s'affiche UNIQUEMENT en anglais, en infraction de la loi 101.
Ils sont des hors-la-loi qui méprisent le Québec, sa langue et sa culture.
Je n'ai pas pitié d'eux. Qu'ils chantent en français s'ils veulent participer a la fête nationale.
Raymond Poulin Répondre
15 juin 2009Pleinement d’accord avec vous, monsieur Bergeron, et Josée Legault. Il semblerait que l’indépendance et le nationalisme, c’est comme l’alcool : certains souffrent d’intoxication.
Archives de Vigile Répondre
15 juin 2009Bein alors, redonnez la St-Jean aux Canadien Français !
Ou bien retirez aussi la St-Patrick ! Et toutes autres fêtes ethniques !
Michel Guay Répondre
15 juin 2009Aussi la fête ethnique des canadiens français au Canada est aussi le 24 juin à la Saint comme la fête religieuse de la Saint Jean Baptiste qui est aussi le 24 juin
Michel Guay Répondre
15 juin 2009En cette fête nationale du Québec tous les citoyens du Québec doivent respecter la langue nationale du Québec qui est le français . Il y a des centaines de fêtes organisés par et avec des nouveaux Québecois et tous s'entendent pour respecter notre langue nationale .