Cessons la collaboration avec ceux qui veulent notre perte

Faire de la politique autrement

Refusons d'entrer dans le moule

Tribune libre

Il est 09h00, dimanche matin. À 11h00, on diffusera l'émission "Les coulisses du pouvoir", avec Bernard Drainville comme invité. Donc, je ne l'ai pas encore visionnée.
Pourquoi, Seigneur, accepter de participer à une émission dont l'animatrice a pour mission de promouvoir l'unité canadienne?
Elle contrôle les sujets qui seront abordés, le chronomètre, se garde le dernier mot, sans oublier le montage évidemment. Comme introduction, elle va sans doute présenter un petit montage video pour illustrer toutes les trappes qu'elle lui a préparé. Allez Bernard, que réponds-tu à ça? Après une trentaine de secondes, elle va sans doute l'interrompre pour l'attaquer sous un autre angle. Et, ainsi de suite...
Heureusement, Bernard a l'expérience des média, et pourra sans doute limiter les dommages. Toutefois, il serait étonnant qu'il puisse y gagner quelque point que ce soit. Alors, pour avoir accepter l'invitation? Au final, il n'aura servi que de prétexte pour R-C de répéter pour une enième fois les "révélations" de l'émission "Enquête". Au prix que cette émission aura coûté, il convient d'y faire faire le plus de millage possible. Merci Bernard!
Cette semaine à l'émission "Deux hommes en or", Patrick Lagacé a agressivement démontré sa frustration de ne pas encore avoir reçu PKP à son émission. Depuis deux ans qu'il lance des invitations sans résultats. En désespoir de cause, il traite PKP de peureux. Deux fois, plutôt qu'une. Sans doute espère-t-il que sa provocation va finir par convaincre PKP d'aller mettre sa tête sur le billot.
Grosse semaine pour Michel David. En plus de sa chronique du Devoir, il fut une des vedettes de l'émission "Enquête", et on a eu le bonheur de le voir à l'émission "Deux hommes en or". Son message est partout le même: PKP n'a pas l'étoffe d'un politicien. Soit qu'il apprenne très vite, sinon, il disparaîtra tout en entraînant le PQ dans sa chute. Quand l'animateur lui a carrément demandé "Êtes vous souverainiste, M. David? La réponse est venu sans hésitation aucune: OUI!
M. David ne semble pas capable d'imaginer que l'on puisse faire de la politique autrement qu'à la façon de Jean Charest ou M. Couillard. PKP aurait la "fuse" trop courte. Il devra apprendre à ne pas faire de vague. Il faut être bon joueur et accepter les insultes de bonnes grâces. Il faut apprendre à tolérer toutes les pelures de bananes que des journalistes à la solde de la Force s'amusent à lancer sous ses pas. PKP devra entrer dans le moule, sinon, ce sera la fin.
Pourquoi ne pourrait-on pas exploiter le tempérament de PKP pour ce qu'il est? Qu'il brasse la cage, qu'il soit intempestif, ou même qu'il envoie ch*** un imbécile de temps en temps risque de plaire à beaucoup de québécois. Ils y verront un politicien qui ne se limite pas qu'à la langue de bois. Enfin!
On voit que le populisme prend de plus en plus d'ampleur. Radio-X à Québec utilise ce filon à fonds. Donald Trump aux É-U est un autre exemple du genre de politicien qui ne laisse pas les "blasés" de la politique indifférents
Alors, pensons autrement. Agissons autrement. Surtout, cessons de jouer les pions dans le jeu des fédéralistes.


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9 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    3 février 2016

    @ D.Drouin
    Fallait comprendre, faudrait comprendre que, quant à moi-suis juste un gérant d'estrades- P.K.P. ne répondrait que très-très-très rarement en anglais en public. Ce qui ne l'empêcherait pas de causer en anglais,par simple politesse à l'égard de ses interlocuteurs, mais en privé.
    Mais en public, parler anglais devrait être rarissime, d'autant que cela est contre-productif et n'est pas en mesure d'attirer les micros... Le P.Q.à marde, c'est le P.Q. qui attire les micros pour les mauvaises raisons. Fait longtemps que ce P.Q.là pue à plein nez.
    Et puis, ne cherchez pas plus loin qu'il ne faut, D.Drouin( c'est qui ça "D".Drouin ?) si j'avais été d'O.N. pire...de Q.S. fait longtemps que j'aurais déserté Vigile. En terminant, si l'expression loser dérange,j'en suis désolé. Ce qui dérange le gérant d'estrades que je suis, c'est que l'Indépendance ne soit pas encore faite après plus de 40 ans de Grande Marche Indépendantiste. Malgré que je suis en faveur de P.K.P. à 100%, je reste critique et ne participe à aucune chorale.
    Salutations à vous "D" Drouin.

  • Archives de Vigile Répondre

    2 février 2016


    @ M. Haché
    PKP répond en anglais aux journalistes, je l'ai vu et entendu plusieurs fois.
    Je me demande si vous êtes ON ou QS? En fait, êtes-vous indépendantiste? C'est que je vous vois mal voter pour le « P.Q à marde, celui des losers.»

  • Archives de Vigile Répondre

    2 février 2016

    M. Carmichael, vous avez raison. PKP n'est jamais allé à TLMEP (Dieu merci!) ni aux Coulisses du pouvoir. Cependant il est allé à l'émission 24/60 le 17 décembre 2015.
    Mais c'est particulier pour PKP étant donné que l'on s'acharne constamment contre lui. Et après les événements que l'on connaît je doute qu'il retourne à Radio-Canada. Par contre, il accepte des entrevues à différentes stations de radio, même si elles sont fédéralistes. Pauline Marois refusait d'aller à Radio X à Québec. Pourtant, PKP y est allé. On a envie de dire "Yeurk" mais je ne pense pas qu'un politicien doive s'isoler des médias de masse, même ennemies. Ça leur donne l'occasion de dire ce qu'ils ont à dire et que les intervieweurs n'aime pas que leurs auditeurs entendent. Il ne s'agit pas de faire semblant d'être de bons amis, il s'agit de transmettre le message au plus grand nombre d'électeurs possible.
    Vous parlez des réseaux sociaux. C'est nettement insuffisant. Par exemple, sur Twitter il n'y a que 13% d'adultes québécois pour les lire. Et encore, ils ne sont pas tous politisés. Il y en a plus sur Facebook mais on est très loin d'une grande masse de population. Les gens qui s'informent le font par le truchement de Radio-Canada et de TVA-LCN, deux médias fédéralistes. Ils lisent La Presse (!) et le Journal de Montréal où la majorité des journalistes est aussi fédéraliste. Il y a une couple de chroniqueurs indépendantistes mais il est rare que Monsieur Tout-le-monde lise les chroniques politiques. Même Le Devoir n'est plus ce qu'il était. Le Huffington post ne rejoint pas assez de lecteurs non plus.
    Vous dites «au lieu de rester assis sur leur steak à l’Assemblée Nationale»... On n'est pas en campagne électorale. Le PQ représente l'opposition officielle et c'est à l'Assemblée nationale que le travail se fait. Ils sont payés pour défendre les intérêts de la population, pas pour faire la tournée des écoles. D'ailleurs, les députés en font des conférences dans les cégeps et universités. Aujourd'hui PKP était au Collège St-Paul de Varennes, au mois de janvier il était à l'UQAC avec d'autres députés. PKP est allé à l'Université Laval et à d'autres à Montréal. Ils vont y aller de plus, ça fait partie de leur plan.

  • Marcel Haché Répondre

    2 février 2016

    Quant à moi, P.K.P. déclinerait toutes les invitations de Radio Canada. Il n’a rien à gagner auprès d’une p’tite gang qui s’est mise au service de la machine de propagande canadian.
    Radio Canada, c’est le fer de lance du West Island au Québec. Personne, jamais, chez les chefs péquistes, aucun d’entre eux n’a eu le courage d’affronter cette gang de tdc qui s’instaure (sans aucune légitimité) en juge et en tribunal de l’opinion public. P.K.P. n’a rien à gagner auprès de pareils lâches- la nation non plus- qui se promènent un micro dans une main et un poignard dans l’autre.
    Il n’a qu’à voir qu’on n’écoeure pas P.K.P. comme on a écoeuré Pauline Marois, afin qu’il réponde aux questions en anglais. Tout l’électorat sait que P.K.P. est indépendantiste. Ce n’est même plus nécessaire qu’il prononce le mot indépendance.
    Tout l’électorat sait par ailleurs que P.K.P. est bilingue.
    Pourquoi alors serait-il nécessaire qu’il se casse le bicycle comme l’a fait Pauline Marois, en pure perte, et qu’il réponde en anglais à un électorat qui n’a jamais voté et ne votera jamais pour le P.Q. ? Parce que le P.Q. a cette obligation d’être poli ? Cette obligation-là, c’est celle du P.Q à marde, celui des losers.
    Mais au fait, de quelle politesse parle-t-on « ici-maintenant » ? Celle de Bain, au soir de l’élection, et devant toute la nation… ? Méchante clisse de misère !

  • Gaston Carmichael Répondre

    2 février 2016

    Ce matin, dans le Devoir, un article qui parle justement de l'importance des média traditionnels, à l'ère des média sociaux:

    http://www.ledevoir.com/societe/medias/461860/la-politique-du-buzz

  • Archives de Vigile Répondre

    1 février 2016

    "Le chef du P.Q. est un homme debout. Parmi toutes ses maladresses, celle d’être debout sera la maladresse qui lui sera la moins pardonnée par une presse à genoux". Marcel Haché.
    Invitation à PKP: Présenter une motion pour que l'assemblée nationale s'excuse officiellement de la grave erreur commise le 14 décembre 2000 à l'endroit de Yves Michaud.

    "Nous avons culpabilisé l'autre pour justifier notre anéantissement."

    Pierre Perrault
    http://www.ledevoir.com/documents/pdf/royaumedesperes.pdf

  • Gaston Carmichael Répondre

    1 février 2016

    Corrigez-moi, si je me trompe M. Drouin, mais je ne me souviens pas d'avoir vu PKP à des émissions du genre 24/60, Les Coulisses du Pouvoir, TLMEP, etc...
    Au désespoir de Gesca et de R-C, PKP a fait le pari des média sociaux. Ils étaient donc limités à ne relayer que ce qu'ils pouvaient lire sur sa page Facebook. Cela les ennuyaient particulièrement, parce qu'ils ne pouvaient pas ne pas parler de lui.
    C'est quand même particulier de compter sur nos adversaires pour se faire entendre.
    Le JdeM a quand même un tirage fort important, et les deux positions (ind. & Féd.) peuvent s'y exprimer. Il y a aussi le Huffington post et les média sociaux. On n'est donc pas sans canaux de communication.
    Au lieu de rester assis sur leur steak à l'Assemblée Nationale, les députés pourraient aussi parcourir le Québec pour faire des conférences dans les cégep et universités.
    Le PQ d'avant PKP a toujours joué le jeu de média fédéralistes. Je crois qu'il est temps de cesser faire semblant que nous sommes de bons amis, et de les nommer selon ce qu'ils sont: des ennemis!

  • Marcel Haché Répondre

    31 janvier 2016

    Le chef du P.Q. est un homme debout. Parmi toutes ses maladresses, celle d’être debout sera la maladresse qui lui sera la moins pardonnée par une presse à genoux.

  • Archives de Vigile Répondre

    31 janvier 2016


    Je comprends très bien votre point de vue, monsieur Carmichael. Mais à mon avis il est préférable que les députés péquistes acceptent ces invitations de Radio-Canada en se bouchant le nez. Ça leur procure une certaine visibilité et une occasion de faire entendre leur message et mettre les pendules à l'heure (même si souvent interrompus). De plus, les médias écrits rapportent leur propos (même si parfois biaisés). Je pense qu'on en est rendus au "mieux que rien". En tout cas, je vois très mal les péquistes se faire constamment attaquer sans au moins tenter d'émettre leur version des faits.
    Quant à Michel David, ce n'est pas un vrai indépendantiste. Il n'en a que pour QS et Françoise David, pas une vraie indépendantiste non plus. Sa détestation de PKP égale celle qu'il éprouvait pour P. Marois. Il ne cesse de dénigrer le PQ et ses chefs dans de panels de fédés où il est supposé "faire l'équilibre". Une vraie farce!