Et pourtant

Le paradoxe québécois

Tribune libre

Et pourtant…
Ça n’a évidemment aucun sens que le nouvel entraîneur du Canadien de Montréal ne parle pas français. Les Québécois sont choqués et réagissent avec vigueur pour dénoncer ce manque évident de respect à leur égard.
Et pourtant, ils acceptent sans rechigner que les arbitres au Centre Bell et au stade McGill s’adressent à eux en anglais seulement;
Et pourtant, ils acceptent sans rechigner que les chansons dans les séries télévisées, les films québécois et dans les publicités soient en anglais seulement;
Et pourtant, ils acceptent sans rechigner de magasiner dans les nombreux commerces dont la raison sociale est uniquement en anglais.
Le paradoxe québécois existe depuis longtemps. Heureusement, ils peuvent compter aujourd’hui sur les nombreux députés du NPD qu’ils ont élus pour défendre en anglais… leurs intérêts, leur langue et leur culture à Ottawa.
Claude Bachand, Laval


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1 commentaire

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    20 décembre 2011

    @ Claude Bachand:
    Je débuterais, d'emblée, en disant que ce fut une grosse erreur de penser que ces députés, des poteaux disait-on (avec raison), allaient réussir à défendre les intérêts québécois... dans quelque langue que ce soit!
    Pourquoi des réactions (enfin!), face à l'unilinguisme de ce nouvel entraîneur? Peut-être parce que la masse ne se soucie pas tant que cela de l'unilinguisme anglais, par exemple, de certaines affiches commerciales, mais qu'avec le hockey des Canadiens de Montréal, on la touche au niveau de l'une des choses qu'elle considère sacro-sainte..
    Pendant ce temps, à Québec, cette espèce de mal élevé imbu de lui-même de Patrick Roy, gère les Remparts dans son anglais approximatif...