Le conflit étudiant VS gouvernement : frais de scolarité.
Essayons de tout comprendre en trouvant une solution. Pas facile mais possible.
Il y a 3 mois et plus que ce conflit dure; négociation, discussion, manifestation, menace, démission, tout y passe. Au-delà d’une bataille de chiffre, nous avons là un conflit de personnalité et des frustrations accumulées dans ce système de société; difficile de ne pas le remarquer. Aucune des parties ne veut vraiment céder même au détriment du bien commun; mais qu’en est-il au juste ce bien être commun de la population?
La population et le développement économique sont tenus en otage; le gouvernement ne veut pas ternir son image de celui qui veut contrôler la situation; il dit vouloir faire pour le bien commun, mais en est-il vraiment ainsi? Et les étudiants en grève pensent-ils vraiment aux autres étudiants? Nous avons entendu plusieurs personnes et aussi des experts vouloir régler ce conflit qui dure; des suggestions pour régler la hausse des frais de scolarité; des choix difficiles à faire; on parle de maintenir une hausse de frais raisonnable; à la toute fin des négociation, l’écart semble mince; pour inciter au calme, la loi 78 fait son entrée pour empêcher des manifestations et calmer le jeu; le concert des casseroles qui se fait entendre non seulement à Montréal mais aussi dans plusieurs villes du Québec en soutien à la cause des étudiants et pour dénoncer l’attitude déconcertante du gouvernement Charest; le monde entier est au courant; dans plusieurs pays du monde on parle du Québec, une nouvelle image du Québec, pas toujours belle; le groupe Anonymous ( activistes de revendication) se fait entendre sur Internet et qui dénonce le comportement arrogant des autorités; le gouvernement qui réplique qu’il ne cèdera pas à la menace et demande que les esprits se calment. Le Premier Ministre est-il sincère? Faut-il le croire sur parole? Il ne veut pas d’un moratoire et non plus d’un médiateur; bizarre que ce conflit dure aussi longtemps; n’a-t-on pas déjà réglé des conflits aussi importants dans un laps de temps plus court? Le gouvernement décide de mettre fin à la négociation; voulait-il vraiment régler ce conflit ou a-t-il d’autres raisons de ne pas le faire pour des raisons économiques ou électorales? Veut-il vraiment une crise sociale?
Veut-on créer de la division dans la population? Que les Québécois se chicanent entre eux et que le gagnant apparaît en héros de la situation? Cela pourrait y ressembler. Pendant ce temps là on ne parle pas beaucoup de la Commission Charbonneau, du Plan Nord de Charest, de son Bilan politique négatif depuis le début, etc… encore la Gauche et la Droite qui s’affronte : Diviser pour régner ca vous dit quelque chose? L’insatisfaction de la politique est à son comble dans la population et on en ajoute jusqu’à l’écœurement…une saveur de démocratie en déclin, en souffrance; un courant de totalitarisme en gestation fait rage un peu partout au Québec; n’est-ce pas comme cela que les dictatures ont débutées? Le Québec et le Canada ont bien appris la leçon au détriment des populations comme toujours. Si on regarde plus en avant, y aurait-il d’autres dirigeants qui retireraient des bénéfices de ce conflit?
Sur un autre plan et selon plusieurs informations crédibles, il existe des possibilités d’effondrement économique et social, une dictature bancaire et économique qui pointe à l’horizon; prend t on les individus pour des idiots utiles, des imbéciles heureux seulement bon à travailler et à payer des taxes diverses; nous pourrions parler d’une forme de servitude moderne ou esclavage avec des mots plus directs. Cette crise sociale au Québec se fait-elle sur fonds de crise sociale mondiale? Grande possibilité. Le système mondial force les gens à se révolter contre des mauvaises conditions; vous connaissez Problème, Réaction, Solution? Nous pousseraient-ont vers la désobéissance civile? Veut-on créer l’ordre ( désordre) à partir du chaos?
Quelles sont les solutions? Même si le bruit des casserole se fait entendre et que cela contribue au réveil des masses, je ne crois que ce soit la solution. Si vous croyez qu’il existe encore un peu de démocratie, que chacun contacte son député pour discuter d’une solution. Que chacun parle à 3 personnes afin de le convaincre de la démarche des étudiants en lui faisant bien comprendre que ce conflit débouche sur une lutte dans la population afin que nous soyons écoutés de nos politiciens. Nous devons être solidaire car nous sommes 99% contre le 1% qui domine et exploite et ne pas craindre d’exprimer notre point de vue. La Charte Canadienne des droits et libertés nous permet de protéger nos droits démocratiques, de s’exprimer en toute quiétude et protéger nos libertés civiles. La loi 78 constitue un abus de pouvoir pour certains de ces articles qui doivent être abolis? Devons nous attendre que Charest soit assassiné avant qu’elle soit annulée?
Nous ne sommes plus seulement au moment où les populations étudiantes revendiquent pour de meilleures conditions mais c’est aussi le combat des peuples. Il faut laisser tomber les divisions entre nous. Laissons tomber nos résistances compte tenu de ce réveil qui arrive au point de vue mondial ; changeons nos vieilles croyances et le réveil sera moins brutal. Ne soyons plus les dindons de la farce; prenons en main tout ce qu’il faut pour passer à travers la prochaine crise fabriquée volontairement par l’élite financière; à côté de cela la crise étudiante va apparaitre comme un pique-nique.
Nous devrions être fiers de notre jeunesse, celle qui est réveillée; elle nous invite à sortir de notre passivité collective; il faut faire ce que doit; nous sommes tous dans le même bateau; faisons en sorte que cela ne se termine pas comme l’histoire du Titanic en 1912. De plus même si les étudiants avaient tort, il faudrait quand même prendre partie pour eux en raison des malversations du gouvernement Charest; on n’a qu’à penser aux millions de dépenses des fonds publics en comparaison de ce que demandent les étudiants; il faut mettre fin à cette mascarade créée par notre Patapouf national.
Merci de votre attention; ne pas oublier de faire circuler.
Jean-claude thériault juin 2012.