Harper's French Disconnection

Entre l'affront et la vérité

Québec c. Canada — le Québec entravé

Il y a plusieurs façons de lire le texte de Martin Patrikin en page 20 du numéro du 30 janvier du magazine Maclean's, mais il y en a une qui domine. Le Québec ne pèse pas lourd dans l'équation canadienne et, dans une bonne mesure, il le mérite.
Ainsi, les conservateurs de Stephen Harper auraient abandonné la province qui, d'ailleurs le leur rendrait bien. Heureusement, il y a un diagnostic et un remède. Le malaise serait dû aux coupures dans les subventions à la culture annoncées lors de la campagne électorale de 2008:

«Harper's French kiss effectively ended in the 2008 election, however, after announcing his crime youth bill and a disastrous decision to cut $45 million in arts funding from the province. Some say Harper hasn't yet recovered from the slight.»

C'est un fait, le Québec a gesticulé beaucoup plus énergiquement pour ses 45 millions $ culturels que pour les 35 milliards $ industriels de la construction navale. Le Québec est plus fort en culture qu'en économie.
Mais, heureusement, tout n'est pas perdu pour le premier ministre. Il pourrait encore redorer son image dans La belle province:
«Get him on French television to talk only about hockey.», aurait prescrit le «docteur» Peter White, un conservateur influent du Québec. Il y a énormément de choses que l'on pourrait dire à ce sujet, mais le silence est d'or, dit-on. Triste...


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