Des conducteurs s’exposent à de graves conséquences après avoir bloqué avec leurs voitures d’importantes artères du grand Montréal, dont le pont Samuel-De Champlain, pour y faire des manœuvres dangereuses de dérapage dans la nuit de samedi à dimanche.  

 La Sûreté du Québec (SQ) a reçu plusieurs appels entre 1 h 30 et 2 h 30 concernant une dizaine d’automobilistes qui s’amusaient à stopper la circulation au beau milieu de l’autoroute. 

Capture d'écran tirée d’Instagram

Une dizaine de voitures ont bloqué toutes les voies du pont.

Certains d’entre eux sont sortis de leur véhicule directement dans les voies pour filmer les manœuvres de dérapage, a expliqué le porte-parole de la SQ Stéphane Tremblay. Des feux d’artifice ont aussi été lancés dans les airs. 

Le petit groupe a répété ce cirque à trois reprises, soit sur l’autoroute 640, à Rosemère, puis près d’un tunnel de l’autoroute 15, en direction sud, à Montréal, ainsi que sur le pont Samuel-De Champlain.

Scène chaotique

Des images obtenues par Le Journal, lesquelles ont été captées par un automobiliste qui circulait sur le pont vers la Rive-Sud au même moment, témoignent d’une scène irréelle. Une camionnette grise tourne en rond en faisant crisser ses pneus, ce qui dégage un important nuage de boucane blanche. 

On aperçoit également une lignée de voitures coincées derrière et plusieurs jeunes qui filment la scène avec leur cellulaire en riant. À un moment, une ambulance bloquée allume ses gyrophares et fait crier ses sirènes, visiblement pour se frayer un chemin à travers ce chaos.

La police a intercepté deux des véhicules impliqués, dont une camionnette qui a dû être remorquée, car ses pneus étaient complètement usés. Une dizaine de constats d’infraction ont été remis sur-le-champ, surtout pour des équipements manquants et des pièces non réglementaires, a précisé le sergent Tremblay. 

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Enquête en cours

La SQ poursuit son enquête. Plusieurs informations obtenues, comme des images vidéo du réseau routier, doivent être analysées, a fait savoir le porte-parole de la SQ. 

Les contrevenants pourraient s’exposer à d’autres infractions du code de la sécurité routière ainsi qu’à des accusations criminelles, par exemple pour conduite dangereuse, selon le corps policier.

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