Chers citoyens, citoyennes.
Le capitaliste cruel du Québec a brisé la colonne vertébrale du Québec. Le
fleuve a charrié avec lui beaucoup de détresse humaine et économique. Le
peuple québécois, en particulier la classe moyenne et à faibles revenus, nos
aînés, nos enfants ont passé à travers de plusieurs épreuves économiques.
Le peuple est devenu plus sombre et plus affaibli. Toutes les formes de
lutte sont devenues plus amères. Le Québec est entré dans une époque de
grands changements. Ses extériorisations extrêmes sont la révolution
pacifique.
Je m’exprime en tant que père et humaniste, mais il est possible
de parler d’une révolution pacifique, pour contrer l’étouffement économique
et la dilapidation de nos ressources dans tous les sens. Â l’ère de la
lutte incessante et intransigeante des Capitalistes sauvages et cruels contre
les hommes, les femmes, le peuple constitue l’axe pratique et théorique de
nos préoccupations et de nos futures actions. Peut-être cela nous
donne-t-il un certain droit d’espérer que je réussirai à convaincre, non
seulement mes confrères, consoeurs et sympathisants mais aussi des
adversaires, du moins en partie, à mieux saisir divers traits de la
révolution pacifique qui, jusqu’à aujourd’hui, échappaient à notre
attention. La révolution pacifique signifie un changement social.
L’insurrection des québécois, québécoises constitue le moment le plus
critique et le plus aigu dans la lutte contre l’étouffement économique et
grossier, dilapidation de nos ressources, etc. Un soulèvement du peuple peut
mener à la victoire réelle de notre révolution et à l’érection d’un nouveau
régime social pour nous hommes, femmes et enfants.
A la différence des
processus de la nature, la révolution sera réalisée par des hommes, des
femmes et à travers notre peuple. Mais dans cette révolution pacifique, les
hommes et femmes agissent sous l’influence des conditions sociales qui
n'ont pas été librement choisies par eux, mais qui sont héritées du passé
et du présent. C’est précisément à cause de cela, et rien qu’à cause de
cela, que la révolution pacifique a ses propres lois.
Mais la conscience
humaine ne reflète pas passivement les conditions objectives. Elle a
l’habitude de réagir activement sur celles-ci. A certains moments, cette
réaction acquiert un caractère de masse, tendu, passionné. Les barrières
sont renversées. Précisément, l’intervention active des masses dans les
événements constitue l’élément le plus essentiel d'une révolution
pacifique. Mais même l’activité la plus rigoureuse peut rester au niveau
d’une simple manifestation, sans s’élever à la hauteur de la révolution
pacifique. Le soulèvement des québécois, québécoise doit mener au
renversement de la domination économique extrémiste du Capitaliste sauvage.
C’est alors seulement que nous aurons une révolution pacifique à faire. Le
soulèvement des masses n’est pas une entreprise isolée que l’on peut
déclencher à son gré. Il représente un élément objectivement conditionné
dans le développement de la société. Mais l’existence des conditions d'un
immense rassemblement pour les québécois, québécoise et ne signifie pas
qu’on doit attendre passivement, la bouche ouverte. Pour balayer ce
capitaliste grossier et sauvage, les hommes et femmes doivent comprendre
que l'heure a sonné, et se poser pour tâche l'élimination du capitaliste
extrémiste du Québec. Ici J'ouvre le champ de l’action révolutionnaire
pacifique consciente où la détermination et l'amour de nos
enfants, frère, soeur, mère, père s’unissent à la volonté et au courage.
Autrement dit : ici s’ouvrent les champs d’action pour les hommes, les femmes
pour un meilleur QUÉBEC.
Nelson Labrecque
Yamachiche
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --
La Bête capitaliste nous impose ses humeurs morbides
En attendant la Belle
Le capitaliste cruel du Québec a brisé la colonne vertébrale du Québec
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5 commentaires
Jean-Claude Pomerleau Répondre
18 février 2012Si je comprends bien, entre la certitude que l'État soit pillé à mort par des traites à l'intérêt national un autre 4 ans; et la chance, moins qu'incertaine, d'y mettre fin lors de l'élection qui s'annonce imminente . Certains vont voter pour la certitude.
Cette position repose sur 3 dénis :
Que, la gravité de la situation ne commande pas la reprise du contrôle de notre État de toute l'urgence (on a le temps) ;
Que, l'État n'est pas le véhicule du projet, (mais plutôt les idées creuses) ;
Que, le seul choix véritable est le Parti Québecois (dont les lacunes sont telles qu'il serait vide de substance politique).
C'est donc sur posture reposant sur ce triple dénis que certains seraient prêts à jouer le destin d'une nation.
JCPomerleau
Archives de Vigile Répondre
18 février 2012J'oubliais. Lors du congrès de fondation d'Option Nationale qui aura lieu le 25 février prochain à Bécancour, j'ai soumis 2 propositions, la première portant sur l'Internet (lieu de démocratie ouverte par excellence) et la deuxième sur la démocratie représentative. Elles se lisent comme suit :
1 - Un gouvernement d'Option Nationale fera en sorte que l'Internet haute-vitesse soit systématiquement implanté sur tout le territoire du Québec par le biais d'appel d'offres intégrés, reconnaissant le fait que cette technologie est aujourd'hui un outil de communication, D'ÉDUCATION, DE FORMATION ET DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE, SOCIAL ET POLITIQUE incontournable. (Mon amendement est en lettres majuscules).
2 - Un gouvernement d'Option Nationale mettra sur pied une Commission nationale de la démocratie participative dont le rôle sera d'étudier, de proposer, de développer, d'encourager et d'encadrer tant au niveau national, régional et local toutes les initiatives et mécanismes de démocratie participative autant dans le domaine économique que politique.
Toutefois, je ne suis pas sûr que ma 2e proposition sera recevable, car elle constitue un ajout au programme et non pas un simple amendement. On verra.
Mais cela vous donne une idée où je veux en venir. On ne retrouve pas ce genre d'idées ou d'initiatives au PQ.
Pierre Cloutier
Archives de Vigile Répondre
18 février 2012Message à M. Labrecque
Cette révolution pacifique que vous réclamez, elle passe obligatoirement, en ce qui me concerne, par une remise en cause de la démocratie de représentation, des élus et de l'élection qui favorise constamment le pouvoir des forces de l'Argent, ceux qui détiennent le Capital.
Jamais en 250 ans de cette forme de démocratie limitée et à moitié aristocratique, jamais les pauvres ont été au pouvoir. Jamais. Alors tirez vos conclusions.
Cependant, il ne faut pas revenir en arrière et replonger dans les horreurs de la doctrine marxiste de la dictature du prolétariat.
Au contraire, il faut trouver un équilibre entre le besoin de liberté individuelle de l'être humain et son besoin de protection et de solidarité socio-économique.
Pour ce faire, la voie la plus prometteuse est la démocratie de participation, où les citoyens auront accès à tour de rôle par le tirage au sort aux charges publiques et au pouvoir décisionnel de la "Res publica".
Démocratie signifie, le pouvoir au peuple. Mais dans la démocratie de représentation, le peuple n'a jamais été vraiment au pouvoir, car il a été dans l'obligation de céder la gestion de la chose publique à des représentants professionnels et à des experts, dont les intérêts ne sont pas nécessairement ceux du bien commun.
Oui à une révolution pacifique et oui au pouvoir citoyen. Mais non à la dictature des partis ou d'un parti unique et sa doctrine de la dictature du prolétariat.
C'est la délégation du pouvoir de gérer l'État à des "représentants" professionnels qui fausse le jeu démocratique et favorise les riches.
Les citoyens doivent trouver des façons inédites et nouvelles d'exercer directement le pouvoir au lieu de le confier à des représentants et aux partis politiques.
C'est cela la véritable révolution politique citoyenne. Et cela n'est ni à gauche ni à droite, car le tirage au sort permet le meilleur échantillon qui soit, en tout cas, supérieur aux partis politiques.
Pierre Cloutier
Archives de Vigile Répondre
18 février 2012Malheureusement, rien ne nous assure - en tout cas pas le passé - que la prise du pouvoir par le PQMarois va empêcher les oligarques de continuer leur travail. Pour qui travaillent Lucien Bouchard, Pierre-Marc Johnson et André Boisclair? Pour qui? Et le mari de Pauline? Qui se ressemble, s'assemble et la grande naïveté de ton ami Daniel Breton risque d'être mise à rude épreuve, car la "machine" organisationnelle péquiste risque de lui briser la tête, le coeur et le bec, Alouette! Pour tout l'or au monde, je ne voudrais être à sa place. On ne cède pas sa liberté pour un plat de lentilles provinciales!
Quand Aristote disait : Qui contrôle l'État et au profit de qui? il sous-entendait par là que ce sont les citoyens d'Athènes réunis en assemblée qui gouvernaient et que toutes les charges publiques étaient accessibles aux citoyens par le tirage au sort, pour de courts mandats et sans renouvellement.
Tu glorifies constamment l'État organique comme si cet État existait intrinsèquement en dehors de ses citoyens et que ceux-ci n'y avaient qu'un rôle de figurant à jouer en leur concédant le droit de vote une fois à tous les 4 ans.
Les indépendantistes doivent être à l'avant-garde et avoir le courage de remettre en cause la démocratie dite de représentation qui est une démocratie incomplète, à la fois démocratique par le vote, mais aristocrate par l'élection.
Ta démarche ressemble beaucoup au national-socialisme où tout était basé sur la glorification de l'État et une fusion mythique entre cet État et ses citoyens. Cela me met mal à l'aise.
D'autre part, je refuse de mettre le combat pour l'indépendance de la patrie subordonné à la lutte provinciale prétendument dirigée contre l'oligarchie.
En ce qui me concerne, c'est de la boulechite, car on est parfaitement capable de marcher et de mâcher de la gomme en même temps.
Cette stratégie est une tentative pour nous faire gober la gouvernance provinciale déguisée en gouvernance "souverainiste". Après 42 ans de tergiversations du PQ, en ce qui me concerne, c'est terminé.
Je ne les crois plus. La confiance est disparue et je les emmerde à pied, à cheval et en voiture. S'il faut aller au fond du puits pour remonter, allons y. Quatre ans dans la vie d'un peuple ce n'est rien.
Il y en a qui croient au pays et au pouvoir citoyen. C'est mon cas. Par contre, il y en a qui font de la politique professionnelle....provinciale. Ce n'est pas la même chose. Et il y a qui se complaisent dans le rôle de spectateurs et fafans en glorifiant les politiciens professionnels qui n'arrêtent pas de les enculer. Très peu pour moi, merci.
Pierre Cloutier
Jean-Claude Pomerleau Répondre
18 février 2012Concrètement.
La Révolution tranquille phase 2 commence dès la prise du pouvoir par le Parti Québécois. Répondra t elle à toute vos attentes, je l'ignore.
Ce que je sais c'est qu'il faut arrêter de pédaler dans l'imaginaire. La politique n'est pas fait de souhaits, il faut comprendre que le déterminant de la politique c'est l'État.
Mais entre reprendre notre État en mains et le laisser au Oligarques. Me semble que le choix est simple.Malheureusement, pas pour tout le monde.
JCPomerleau