Élections provinciales: le PQ présente des engagements pour les services de garde et l'éducation

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Il faudrait que cela soit accompagné de mesures natalistes

Le Parti québécois (PQ) s'engage à ramener la contribution universelle des services de garde à 8 $ pour un premier enfant.


Invités par le Conseil des relations internationales de Montréal (CORIM), jeudi, le chef péquiste Jean-François Lisée et sa vice-chef Véronique Hivon ont promis, s'ils sont portés au pouvoir, d'abolir les tarifs modulés selon les revenus pour les services de garde en petite enfance institués par le gouvernement libéral.


De plus, ils entendent réduire à 4 $ le tarif quotidien pour un deuxième enfant et offrir la gratuité pour les suivants.


Le PQ souhaite également étendre la gratuité des services en petite enfance aux ménages dont le revenu annuel est inférieur à 34 000 $.


Les deux leaders péquistes ont profité de la tribune offerte par le CORIM pour présenter les grandes lignes de leur plateforme en éducation qui prévoit également l'adoption d'une «loi anticompressions» en éducation.


Celle-ci empêcherait non seulement toute réduction dans l'avenir des budgets de l'éducation, des services de garde éducatifs et de protection de la jeunesse, mais assurerait également leur bonification annuelle afin de couvrir les augmentations incompressibles des coûts de système.


Par ailleurs, Jean-François Lisée a fait part de l'intention d'un gouvernement péquiste de lancer dès 2019 la «Décennie québécoise de l'alphabétisation», un effort de mobilisation de 2020 à 2030 afin de s'attaquer au taux d'analphabétisme. M. Lisée a fait valoir qu'il était essentiel d'impliquer l'ensemble de la société pour rejoindre et motiver les citoyens qui ne savent ni lire ni écrire.