Échec du multiculturalisme assimilateur "canadien"

Tribune libre

Le seuil de tolérance « normal » d'une population homogène face à l'immigration est atteint quand cette population se plaint d'envahissement, n'est plus capable de défendre sa culture, sa langue majoritaire et ses valeurs communes!
C'est exactement ce qui se passe au Québec depuis que le PLQ, fidèle au "multiculturalisme canadien" inonde le Québec(55,000 / an depuis 7 ans) d'immigrants qui, trompés par des publicités fallacieuses et mensongères, arrivent au Québec – TROP et souvent subversivement (?) concentrés dans les régions de Montréal et Gatineau - et ne peuvent s'adapter ni s'intégrer convenablement à la population francophone suite au ras le bol des habitants nationaux qui se sentent menacés (V.g.-Les conflits et le profilage racial de Montréal Nord entre autres) ou parce que ces immigrants mal informés avant leur départ croient à tort, que ce pays - "qui n'est pas un pays" pour reprendre les mots de Gilles Vigneault - ce pays (?)de "tous les possibles" les acceptera comme citoyens à part entière sans qu'ils ne modifient leurs propres comportements, n'acceptent partiellement sinon entièrement la langue française du Québec et la culture et les valeurs et coutumes de la société d'accueil qu'ils/qu'elles ont choisi. Ces gens devraient d'abord venir chez nous en touristes pendant quelques années et décider ensuite ce qui leur convient réellement.
NOUS NE SOMMES PAS LE POUBELLE DU MONDE EN DÉTRESSE!
Immigrer implique des compromis de part et d’autre, mais ceux des immigrants sont les plus grands selon moi. C’est un PRIVILÈGE que me/leur fait la société d’accueil! Chez moi ca va! Chez les autres, je suis presque toujours un étranger… malgré tous mes efforts d’adaptation ! Mon accent me trahit, quels que soient mes déguisements ;-)
Immigrant moi-même mais je pense, bien intégré au Mexique puisque que j'y vis en permanence depuis plus de 12 ans, je sais de quoi je parle! Je connais ma ville d’adoption depuis plus de 30 ans et connais le Mexique plus que la majorité des Mexicains eux-mêmes, mon tout premier contact de 4 mois avec ce pays a eu lieu à Cuernavaca, Morelos en 1964 suivis de séjours plus ou moins prolongés par la suite.
Certes, je conçois qu'il y a des situations particulières et parfois urgentes, mais règle générale, une immigration çà se planifie longtemps d'avance.
Vaut mieux prévenir que guérir! dit le proverbe / Más vale prevenir que lamentar ! (en espagnol)
Le joyeux retraité de Mazatlán, Sinaloa.


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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    24 octobre 2010

    Monsieur le Mexicain par adoption, Vous avez raison d'écrire:
    "Le seuil de tolérance « normal » d’une population homogène face à l’immigration est atteint quand cette population se plaint d’envahissement, n’est plus capable de défendre sa culture, sa langue majoritaire et ses valeurs communes ! C’est exactement ce qui se passe au Québec."
    Le Père jésuite Julien Harvey a déjà écrit la même chose que vous. Il avait même quantifié le phénomène et ce phénomène est universel. Cet envahissement des immigrants dans l'île de Montréal pourrait expliquer l'exode des francophones vers les banlieues.
    Par ailleurs, quand vous parlez de seuil de tolérance "normal", vous battez en brèche les tentatives de culpabilisation des Québécois qui, pour certains multiculturalistes, ne seraient pas assez "ouverts" devant les "étrangers".
    Il est évident qu'on ne peut pas intégrer 55,000 immigrants par année dans un petit espace comme Montréal. On nous fait croire que ces 55,000 sont une nécessité économique "absolue", ce qui est faux, Et Jacques Noël ici même a montré que les raisons soit disant fondées sur le faible taux de natalité sont fausses avec 86,000 naissances par année. Je vous recommande d'ailleurs de lire la série d'articles remarquables de Jacques Noël sur l'immigration où il dégonfle un certain nombre de mythes.
    Alors, si ce 55,000, ce n'est pas pour des raisons économiques ni démographiques, c'est pourquoi alors? Ce serait pas pour des raisons politiques. Des votes possibles contre le projet de pays par exemple. Or pour le parti libéral, par exemple.
    Monsieur, votre analyse est remarquable et je vous en fais mon compliment.
    Robert Barberis-Gervais, Vieux-Longueuil, 24 ocotbre 2010