Le gouvernement Couillard n’exclut pas d’émettre un jour des « obligations à impact social », comme songe très sérieusement à le faire l’Ontario afin de financer des projets spécifiques pour des groupes vulnérables.
Ce phénomène embryonnaire, qui ne suscite pas un enthousiasme unanime dans le monde, repose sur la réalisation de projets sociaux avec l’argent d’investisseurs privés à qui le gouvernement promet un profit si certains objectifs sont atteints.
À ce jour, au Canada, seul un projet pour mères célibataires en Saskatchewan a fait l’objet d’une émission d’obligations à impact social. À l’échelle mondiale, plus de 40 émissions d’obligations ont été réalisées, dont 30 au Royaume-Uni et 8 aux États-Unis.
« Les obligations à impact social se sont bien développées au Royaume-Uni et nous constatons que l’Ontario a emboîté le pas », a affirmé au Devoir Nathalie Roberge, l’attachée de presse du ministre des Finances, Carlos Leitão. « Ce dossier est présentement à l’étude, et nous poursuivons nos analyses pour le Québec. »
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Du financement privé pour réaliser des missions de l’État
Le Québec n’exclut pas de recourir aux obligations à impact social
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