Dossier Hydro-Québec

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Hydro-Québec saigné par les libéraux

Dès la prise du pouvoir en 2003, le gouvernement Charest a entrepris la mise en place d’un vaste stratagème visant la privatisation à la pièce des filières énergétiques d’Hydro-Québec : Gaz, éolienne, biomasse.


Au final, cet opération sous couvert de « réingénierie de l’État » va saigner l’entreprise de plus de 10 milliards de $, autant d’argents transférés des poches des « propriétaire-utilisateurs » aux amis du régime.


Le pillage d’Hydro-Québec, mode d’emploi : 



1 – La prise de contrôle d’Hydro-Québec par le régime libéral ;

2 – La privatisation des filières énergétiques d’Hydro-Québec ;

2.1 – La filière à gaz ;

2.2 – La filière éolienne.


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Chronologie du dossier


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1- La prise de contrôle d’Hydro-Québec par le régime libéral


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Année 2004


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Le Parti libéral du Québec (PLQ) nomme membre du Conseil d’administration d’Hydro-Québec (HQ), Michel Plessis-Bélair, un proche du régime libéral et haut dirigeant de Power Corporation. 


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Mise en contexte


Michel Plessis-Bélair est forcé à la démission en 2015, suite à la dénonciation de Pierre Karl Péladeau à l’effet que sa «principale occupation est d’être un très haut dirigeant de Power Corporation. Il y a là un véritable et problématique conflit d’intérêts. » Power Corporation et Hydro-Québec œuvre dans le même domaine, celui de l’énergie.


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Communiqué de presse / Bureau du premier ministre / 07 avril 2004


Nominations du Conseil des ministres


Le Conseil des ministres a procédé aux nominations suivantes à sa séance d’aujourd’hui.


[…] Hydro-Québec



[…] et Michel Plessis-Bélair sont nommés membres du conseil d’administration de cette société.



Référence

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Année 2005


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Le Parti libéral du Québec (PLQ) nomme Thierry Vandal, président-directeur général d’Hydro-Québec


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Année 2006


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Le gouvernement de Jean Charest (PLQ) légalise les nominations partisanes dans les sociétés d’État du Québec.


Leur objectif : prendre le contrôle de tous les sociétés d’État, notamment Hydro-Québec. 


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Année 2007


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Les nominations partisanes continuent. Le régime libéral place son monde à Hydro-Québec.


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Année 2010


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Le régime libéral est présent dans toutes les sociétés d’État, notamment chez Hydro-Québec où il contrôle largement le conseil d’administration. 


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Année 2012


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Depuis plusieurs années les nominations partisanes se succèdent. Le régime libéral a main mise sur l’appareil d’État. Contesté quelques mois avant les élections de 2012, Jean Charest perd le pouvoir aux mains du Parti Québécois de Pauline Marois et s’opère alors un changement de gouvernement.


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Année 2014


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Le Parti libéral du Québec (PLQ) de Philippe Couillard remporte les élections et continue là où Jean Charest avait laissé, en camouflant les scandales du régime libéral et autres mauvais fonctionnements, tout en protégeant les nominations et continuant les nominations partisanes.


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Année 2015


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C’est rouge, mur à mur. Le Parti libéral du Québec (PLQ) est à nouveau en plein contrôle de l’appareil de l’État du Québec.  


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2- La privatisation des filières énergétiques d’Hydro-Québec


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2.1- La filière à gaz


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Dès son arrivée au pouvoir en 2003, le gouvernement Charest a orienté la stratégie énergétique d’Hydro-Québec vers la filière gaz. Une douzaine de centrales privées étaient prévues, dans l’urgence, sous prétexte que le Québec allait manquer d’électricité en 2006. L’opposition citoyenne à la centrale du Suroît a fait dérailler ces projets.


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Année 2004


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Le Suroît, proposée par la direction et appuyé par le Conseil administration d’Hydro-Québec. La résistances s’organise et est déterminée à faire reculer le gouvernement. Cette victoire citoyenne aura une porté considérable puisqu’elle a fait dérailler les projets d’une dizaine de centrales au gaz, tous privés.


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Année 2011


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Finalement, l’opposition au Suroît aura fait dérailler les projets d’une dizaine de centrales au gaz, tous par le privé. Une seule centrale a été construite, la centrale au gaz de Bécancour, qui a cesser de fonctionner un ans après sa mise en fonction, depuis Hydro-Québec paie une pénalité annuelles de plus de 100 millions pour ne pas qu’elle fonctionne ! Bilan : 2 milliards de dollars transférés de vos poches vers… les amis du régime. Et cela aurait pu être 10 fois pire n’eut été de l’opposition citoyenne au Suroit qui fait dérailler les projets de constructions d’une dizaine de centrales au gaz, tous par le privé !


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Année 2013


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Grave : les pénalités, de plus de 2 milliards, versées à Trans-Canada Energy pour garder la centrale de Bécancour fermée auraient pu être évitées si le gouvernement Charest n’avait pas privatisé la filière, mais plutôt investi pour la mise à niveau de la Central TAG qui appartenait à Hydro-Québec !


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Année 2016


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Le gouvernement Couillard a tenter de prolonger l’entente sur la Centrale Bécancour jusqu’en 2036 !


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2.2- La filière éolienne


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Année 2005


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Changement de stratégie énergétique à HQ. On passe du gaz à « l’écologique » filière éolienne.


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Année 2012


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Le bilan de la saigné d’Hydro-Québec par le régime libéral commence à apparaître clairement.


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Année 2013


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Un expert dénonce le fait que Hydro-Québec se fait complice du gouvernement. Le PDG confirme que tous ces contrats signés avec le privé ne répondaient pas le fait d’Hydro-Québec, mais bien des commandes politiques ! Le régime libéral a forcé Hydro-Québec à signer des contrats à longs termes avec le privé totalisant 40 milliards


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Année 2014


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Hydro-Québec achète à gros prix pour revendre à petit prix, une perte de 8 cents le KW. Le modèle d’affaire proposé par le PLQ, quise présente comme « le parti de l’économie».


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Année 2015


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On a la preuve que les prix d’achat d’électricité sous les libéraux étaient gonflés.


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Année 2018


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Le coût total de la privatisations des filières énergétiques par le régime libéral : Hydro-Québec saigné de 10 milliards.


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