L’ancienne vice-première ministre, Nathalie Normandeau, avait provoqué de grands éclats de rire en déclarant que les représentants des firmes de génie-conseil et d’entreprises de construction qui se bousculaient dans ses cocktails de financement voulaient simplement l’encourager à poursuivre son bon travail.
Si ce n’était pas aussi désolant, on aurait rigolé tout autant à la lecture de la note de dissidence que l’ex-vérificateur général Renaud Lachance a annexée au rapport de la commission Charbonneau. À l’en croire, ce que les firmes d’ingénieurs appellent le « développement des affaires » ne doit pas être confondu avec la recherche de contrats. Sans blague ! Cet homme qu’on croyait sérieux est en réalité un farceur.
Durant les audiences publiques, il était apparu très rapidement qu’il serait très difficile, voire impossible d’établir un lien direct entre le financement des partis provinciaux et l’octroi de contrats publics, comme il avait été facile de le faire au niveau municipal. Les témoignages des dirigeants d’entreprises laissaient cependant peu de doute sur le lien « indirect » que réfute M. Lachance.
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