Depuis quelques années, la bloggeuse cubaine,
Yoani Sanchez, se fait très active pour exprimer ses états d’âme sur Cuba, le gouvernement et tout particulièrement sur le changement de régime qu’elle souhaite. Elle est vite devenue populaire dans les pays occidentaux et une des rares à qui Barack Obama a pris la peine d’écrire.
Tous les deux ont accepté de se rencontrer pour échanger leurs points de vue. L’article que vous trouverez sur ce lien est la transcription de ce dialogue avec des informations sur les deux personnages en cause. Un échange très civilisé. Le détour en vaut la peine.
Bonne lecture
Oscar Fortin
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Débat
[Conversations avec la bloggeuse cubaine Yoani Sánchez
par Salim Lamrani*->http://www.voltairenet.org/article164956.html]
Voici un débat rare et instructif : la bloggeuse cubaine anti-castriste Yoani Sánchez a souhaité dialoguer avec l’universitaire français Salim Lamrani. L’un et l’autre sont les voix les mieux relayées sur le net des deux camps. Ils sont donc reconnus par tous comme représentatifs et emblématiques des deux points de vue qui s’affrontent.
Très vite, Mme Sánchez s’avère incapable d’étayer les critiques et accusations qu’elle formule à l’encontre du gouvernement cubain, tandis que M. Lamrani cite des faits précis et s’appuie sur des documents et des rapports internationaux non contestés.
En définitive, le déséquilibre qualitatif entre l’argumentaire des deux débatteurs est si flagrant que l’on s’interroge sur la bonne foi des anti-castristes et des médias qui relayent un discours dénué de fondement.
Dialogue
Deux regards sur Cuba
Yoani Sanchez et Salim Lamran
Tribune libre
Oscar Fortin292 articles
citoyen du Québec et du monde
Formation en Science Politique et en théologie. Expérience de travail en relations et coopération internationales ainsi que dans les milieux populaires. Actuellement retraité et sans cesse interpellé par tout ce qui peut ren...
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citoyen du Québec et du monde
Formation en Science Politique et en théologie. Expérience de travail en relations et coopération internationales ainsi que dans les milieux populaires. Actuellement retraité et sans cesse interpellé par tout ce qui peut rendre nos sociétés plus humaines.
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3 commentaires
Archives de Vigile Répondre
16 avril 2010Yoani Sanchez, fortement soutenue par des fonds étasuniens, rejoint par son blog plus de 10 millions de personnes avec une information qui discrédite faussement Cuba, son gouvernement et ses politiques. De nombreux journalistes assurent le relai de beaucoup de ses observations et commentaires sans pousser plus loin leurs analyses. Nous aurions mis Salim Lamrani en face à face avec Joseph Facal que nous aurions eu des résultats semblables. Je me souviens d'un article de ce dernier sur Chavez et sa réforme de l'éducation. Il ne s'était pas donné la peine de lire le projet de loi. Tour récemment encore sur Cuba avec la mort de ce prisonnier de droit commun. C'est que ceux et celles qui assurent les relais de la désinformation peuvent être très intelligents, avoir une formation universitaire, mais entièrement soumis aux politiques éditoriales des médias auxquels ils participent. Ils ne se donnent pas la peine de fouiller les faits et de les analyser pour ce qu'ils sont. Le présent dialogue, au-delà des personnes en présence, fait ressortir jusqu'où peut aller la machine de la désinformation, la vérité des faits étant la dernière des préoccupations de ceux qui s'en font les instigateurs ou instigatrices.
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
16 avril 2010Si on filmait un échange dans un 5 à 7 entre Véronique Cloutier et Stéphane Dion sur le sort réservé à la question nationale du Québec dans la presse canadienne...
...pourrait-on y trouver matière à se former un argumentaire juste?
Élie Presseault Répondre
16 avril 2010M. Fortin,
"En définitive, le déséquilibre qualitatif entre l’argumentaire des deux débatteurs est si flagrant que l’on s’interroge sur la bonne foi des anti-castristes et des médias qui relayent un discours dénué de fondement."
Chose certaine, être identifié comme anti-castriste n'amène pas le même critère de rigueur quant à l'importance du choix de personnalités destinées à s'illustrer sur la scène médiatique. Nous pouvons donc parler de caste médiatique dans le cas des entreprises médiatiques néolibérales. Le discours de Yoani Sanchez repose sur un non-dit galopant et je ne crois pas qu'il y ait lieu d'épiloguer sur la nécessité d'étoffer le discours d'une prise sur le réel et d'étayer les preuves de ce qui, à terme, s'avérera capital pour l'avenir des Cubains.