Le 9 août 2008, à Montréal-Nord, lors du décès de Fredy Villanueva, s’agissait-il d’un innocent jeu de dés auquel s’adonnait un groupe de jeunes … ou d’un rite d’initiation bâclé qui s’est terminé tragiquement ?
Dans l’univers des transnationales du crime organisé du type Bloodz, Cripz, Maras, etc, le jeu de dés est une activité de marque des « gangstas » et autres « pandilleros » : les hommes d’affaires criminels y jouent des sommes importantes provenant de leurs activités illicites. Il en découle souvent des interactions violentes … qui ont amené l’interdiction du jeu de dés dans l’espace public et la généralisation des interventions policières à ce sujet.
À l’été 2008, Fredy Villanueva est venu fréquemment avec son frère Dany à Montréal-Nord, un secteur que la famille Villanueva avait quitté en 2006, suite à l’arrestation de Dany dans une entreprise criminelle des Bloodz implantés dans ce quartier. Fredy Villanueva a ainsi été initié et intégré à l’univers social et culturel des Bloodz, à travers différentes activités.
Le 9 août 2008, l’implication de Fredy Villanueva dans un rite d’initiation (jeu de dés à la manière des Bloodz) comportant une dimension provocatrice, dans un espace urbain sujet à la surveillance policière, représentait un risque que les Bloodz refusent maintenant d’assumer.
Fredy Villanueva a en fait été assassiné deux fois :
— une première fois, par les Bloodz qui l’ont sacrifié dans une lamentable initiation au cours de laquelle il avait à démontrer sa détermination face à la police …
— une deuxième fois, alors que son décès a été théâtralisé avec force pathos autour d’une photo de son enfance (substituée à son image réelle de jeune adulte), et que l’on a fait outrage à sa mémoire en le transformant en un « petit ange » victime d’un « meurtrier ».
On peut ainsi constater que l’amateurisme criminel des Bloodz est non seulement socialement destructeur pour le milieu social qu’ils contrôlent, exploitent et victimisent, mais aussi dangereux pour la santé de leurs employés, comme pour celle de leurs victimes sociales et économiques, comme on a pu le voir en mai 2009, lorsque de jeunes émules des Bloodz ont assassiné Madame Kim Ngu Lieu à Montréal-Nord pour lui voler quelques dollars.
***
Pour les membres du crime organisé et leurs amis « militants » anti-étatiques, les conclusions de l'Enquête Villanueva seront déterminantes.
En effet, leur victoire dans la conclusion de l’enquête, permettrait à l’économie criminelle locale, qui opère en victimisant et exploitant une population déjà marginalisée et paupérisée, de prospérer dans un contexte où la surveillance et les interventions policières seraient passablement réduites dans leur portée et leur efficacité.
Les agressions physiques et armées contre les agents du contrôle social (cf les événements de l’été 2008 à Montréal-Nord, etc.) seront-elles légitimées par le rapport de l’Enquête Villanueva ?
La « Sainte-Alliance » du milieu criminel et des « militants » anti-étatiques mène également une autre bataille, pour racialiser le contrôle social en mettant de l’avant une arme idéologique, à savoir la « lutte contre le profilage racial ». Il s’agit ici encore de neutraliser le contrôle social étatique.
Le groupe criminel des Bloodz (auquel sont associés plusieurs individus ayant agressé les policiers Lapointe et Pilotte en 2008) revendique son autoracialisation en tant que « Black and Brown » : il a des alliés parmi les « militants » anti-étatiques qui sympathisent avec la « révolte » des criminels, et qui partagent cet objectif de transformer les quartiers ethnicisés et paupérisés en zones de non-droit.
Ainsi, le crime organisé autoracialisé bénéficierait d’un avantage comparatif face à ses concurrents, puisque le contrôle social à son endroit serait délégitimé en tant que « profilage racial », et possiblement rendu inopérant.
Plusieurs institutions, dont la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse, participent à cette entreprise d’interprétation racialiste (c’est-à-dire raciste) du contrôle social : nul doute que leur contribution à la prospérité du crime organisé sera des plus appréciée par certains « gangstas », qui peinent encore à accéder au statut socio-économique que leurs talents d’entrepreneurs locaux des transnationales du type Bloodz ou Cripz les autorisent à revendiquer.
Faut-il s’étonner de cette convergence du crime organisé, et d’une mouvance politique prétendument « progressiste » mais objectivement rétrograde, qui propage une confusion à la fois naïve et revendiquée, mêlant l’individualisme postmoderne, l’idéologie multiculturaliste et communautariste, le racisme bonasse sous couvert de promotion de l’autoracialisation, la haine de l’État et de la nation, et le refus archaïsant de l’avancée du Québec dans la modernité et l’émancipation ?
***
Yves Claudé - sociologue
Montréal, le 4 février 2010
ycsocio@yahoo.ca
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23 commentaires
Archives de Vigile Répondre
1 mars 2010Si le même incident s'était produit dans Hochelaga-Maisonneuve et que la "victime" s'était appellée Frédéric Villeneuve, l'affaire aurait-elle fait autant de bruit ?
Je suis certain que non.
Archives de Vigile Répondre
25 février 2010Quel gaspillage de temps et d'argent a tenter de justifier l'injustifiable. Les policiers ne sont pas la pour être les amis de tous les petits criminels, ils sont la pour faire respecter les lois.
Quand des jeunes criminels sans cervelle sautent sur un policier ils devraient savoir que ça comporte des risques. Donc au lieu de pleurnicher, commencer par bien éduquer vos enfants et ils ne se retrouveront pas dans un cercueil.
Ce que vous appelez "profilage racial" n'est rien d'autre que du "profilage racaille" et ça n'a rien a voir avec la couleur de la peau. Je ne connais pas de gens autour de moi qui ont comme "reflexe" de sauter sur les policiers, et j'espère que les gens honnêtes (il y en a beaucoup) parmi les minorités vont cesser d'appuyer ces criminels en tenant simplement compte de la couleur de sa peau.
Isabelle Poulin Répondre
14 février 2010Voyez ceci, une lecture très intéressante sur l’histoire de l’infiltration du FLQ au Québec :
La CIA au Québec
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La CIA (Central Intelligence Agency) est une agence secrète américaine qui a été mêlée à plusieurs opérations clandestines et illégales à travers le monde. Avec les années, on a pu prouver qu’elle est responsable de plusieurs meurtres, coups d’état et assassinats politiques sur la scène internationale. Par exemple, on sait avec certitude que ce sont eux qui entraînèrent et équipèrent les troupes anticastristes qui devaient participer au débarquement de la baie des Cochons à Cuba. C’est également la CIA qui équipa et finança les révolutionnaires Contras au Nicaragua.
Les activités de la CIA changèrent le cours de l’histoire dans plusieurs pays. On est alors en droit de se demander si l’Agency a également été active au Québec. Plusieurs témoignages et preuves troublantes semblent prouver que ce fut effectivement le cas.
Jules "Ricco" Kimble
C’est en 1991, lors d’une entrevue pour un documentaire sur l’assassinat du pasteur américain Martin Luther King, que ce contractuel de la CIA passa aux aveux. De sa prison de l’Oklahoma, Kimble déclara avoir accompagné Clay Shaw à Montréal. Il affirma également avoir aidé l’assassin présumé de King, James Earl Ray, à quitter le continent via Montréal, en 1967.
Ce qui surprit le plus dans sa déclaration c’est que Kimble affirma avoir été un membre du Front de Libération du Québec. Il expliqua que la CIA était très active au Québec dans les années 1960. Selon son témoignage, il aurait infiltré le FLQ pour le compte de la CIA. Il affirma également qu’il avait commis deux meurtres "pour contrer la montée du nationalisme au Québec". Kimble expliqua que ces meurtres avaient été commis par une organisation qui servait de paravent à la CIA. Il ajouta même que la CIA avait des bureaux sur la rue Mont-Royal, à Montréal.
Devenu juge de la Cour d’appel à la Nouvelle-Orléans, l’ex-procureur Jim Garrison affirma qu’il fallait croire ces déclarations. "Chaque déclaration de Kimble est vraie, dit-il. Kimble ne ment pas. C’est un maillon d’une chaîne, mais un maillon précieux."
Également en 1991, un ancien ministre québécois qui désirait garder le couvert de l’anonymat corrobora la déclaration de Kimble en déclarant à des journalistes : "On m’a parlé de cette adresse sur Mont-Royal et du travail de la CIA."
La CIA à Montréal
Aujourd’hui, la plupart des observateurs de la scène politique québécoise s’accordent pour dire que la CIA et la GRC (Gendarmerie Royale du Canada) furent impliquées dans les activités des groupes séparatistes au Québec dans les années 1960. Le journaliste François Lisée écrit : "sur le terrain, au Québec, on est quasi unanimes. Felquistes, péquistes, policiers québécois et canadiens tiennent pour acquis qu’un ou plusieurs réseaux de la CIA oeuvrent dans l’ombre".
En septembre 1973, le directeur des activités de contre-espionnage de la GRC, Leslie J. Bennett, déclara que Montréal était infiltré par un grand nombre d’agents de la CIA et que, lors de la Crise d’octobre, ceux-ci envahirent le terrain et travaillèrent dans l’intérêt de Washington. Peu après cette déclaration, Bennett dû s’exiler en Australie après qu’on l’eut accusé d’être un espion à la solde du KGB. Le gouvernement canadien reconnut finalement en 1993 que Bennett n’était pas un agent double.
Le mémo top secret
Le 24 septembre 1971, le journal Montreal Star publia un mémo top secret de la CIA daté du 16 octobre 1970 sur lequel ou pouvait lire : "Des sources recommandent qu’on prenne de toute urgence des mesures pour cesser temporairement les contacts avec les militants du FLQ parce que les mesures du gouvernement canadien pourraient avoir des conséquences indésirables." Il est évidemment question ici de la Loi des mesures de guerre de Trudeau. Il paraît également évident que ce mémo ne s’adresse pas aux agents ayant des contacts extérieurs avec le FLQ, mais plutôt à ceux qui l’avaient infiltré.
Ce mémo ultrasecret qui ne semble pas être contrefait d’aucune manière fut dénoncé avec véhémence par le gouvernement américain et par Pierre Trudeau. Le premier ministre canadien déclara qu’il n’y avait pas d’agents de la CIA au Canada sans que le gouvernement canadien n’en soit informé. Cette déclaration, contredite à plusieurs reprises par des sources américaines et canadiennes, nous pousse à nous demander ce que Trudeau avait donc à cacher ? Le Département d’État américain affirma pour sa part que l’adresse de la CIA figurant sur l’en-tête du mémo n’était qu’un hôpital naval. Cette affirmation s’avéra également fausse.
L’alliance GRC / CIA
Un événement survenu à Montréal en 1972 démontre que la GRC collaborait étroitement avec la CIA dans sa guerre secrète contre Cuba. Le 4 avril de cette année-là, une bombe explosa au consulat de Cuba à Montréal. L’explosion mis en branle une opération bien orchestrée. Dès leur arrivée au consulat, qui bénéficiait pourtant de la protection diplomatique, les policiers arrêtèrent les membres du personnel (qui étaient pourtant les victimes de cet attentat) et les séquestrèrent dans un poste de police. En l’absence des Cubains, ils fouillèrent les lieux. Le 6 octobre 1975, Donald Dellums, un membre de la commission de la Chambre des représentants qui enquêtait sur les activités de la CIA, révéla que l’attentat du consulat de Montréal était le fruit d’une opération GRC / CIA qui avait pour but d’obtenir des renseignements secrets des Cubains.
Vols d’armes attribués au FLQ
Le 30 janvier 1964, un commando de l’Armée de libération du Québec (l’ancêtre du FLQ) réussit en plein jour et en plein centre-ville de Montréal un vol majeur au manège des Fusiliers Mont-Royal. Les prétendus terroristes mirent la main sur une grande quantité de fusils-mitrailleurs de toutes sortes, de mortiers, de grenades, de munitions et même de lance-roquettes antichars. Le 20 février 1964, en plein jour et pendant trois heures et demie, un commando de l’ALQ occupa le bâtiment militaire de Trois-Rivières. Une fois de plus, ils mettent la main sur une impressionnante collection d’armes et de munitions. La même année, on attribua aux révolutionnaires québécois les vols de milliers de caisses de dynamite sur les chantiers de construction de l’Expo et dans des camions d’Hydro-Québec.
Or, comme on le sait aujourd’hui, les felquistes n’étaient pas du tout l’organisation paramilitaire qu’on croyait à l’époque. Il s’agissait en fait d’un petit groupuscule d’individus assez mal organisé et très mal équipé qui posa tout au plus une dizaine de bombes et qui perpétra deux enlèvements politiques. Lors de leur démantèlement par la police dans les années 1970, les saisies d’armes furent minimes. Où étaient donc passées toutes les armes qui avaient été volées en 1964 et qui auraient suffi à équiper une petite armée ?
Plusieurs témoignages portent à croire que ces vols ne furent pas l’œuvre du FLQ mais plutôt celle des agents de la CIA qui collaboraient avec la GRC et l’armée canadienne. Les armes passèrent probablement la frontière et servirent à la CIA et aux anticastristes dans leur guerre secrète contre Cuba. Le blâme fut attribué au FLQ et le gouvernement de Trudeau se servit également de ces vols pour faire basculer l’opinion publique québécoise en sa faveur et contre les activités du FLQ.
Qu’est-ce que l’Histoire retiendra ?
Il semble aujourd’hui évident que cet épisode si notoire de l’histoire du Québec, la Crise d’octobre, ne fut pas du tout ce que les médias en firent à l’époque. Sous le couvert d’une légende (un FLQ paramilitaire révolutionnaire équipé et organisé qui n’a jamais existé), opéraient en réalité des agents fédéraux et américains qui se servirent de cette façade pour s’approprier quantité d’armes pour leurs opérations clandestines.
Le gouvernement canadien, en plus de se rendre complice cette guerre secrète, avait tout avantage à autoriser ces opérations au Québec. La croisade de Trudeau contre le nationalisme québécois est bien connue et n’a de secrets pour personne. Ces opérations permirent de manipuler l’opinion publique à la faveur du gouvernement en faisant craindre ces "dangereux felquistes" qui amenaient le pays au bord de l’insurrection armée, tout en combattant la montée du nationalisme québécois.
Si on croit à toutes ces allégations, on est en droit de se demander qui furent donc les véritables terroristes dans cette histoire ?
Cliquez ici pour en savoir plus sur les activités de la CIA au Québec, incluant des expérimentations illicites sur des cobayes humains.
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Sources spécifiques :
LISÉE, Jean-François, DANS L’ŒIL DE L’AIGLE - WASHINGTON FACE AU QUÉBEC, Boréal, Montréal, 1990.
PHILIPPS, Maurice, DE DALLAS À MONTRÉAL - LA FILIÈRE MONTRÉALAISE DANS L’ASSASSINAT DE JFK, Éditions de L’Homme, Montréal, 1996.
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La guerre secrète de Trudeau
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Archives de Vigile Répondre
13 février 2010A tous ceux qui pensent que les policiers abusent de leur pouvoir quand ils interpellent des gens jouant aux dés dans la rue, allez donc jouer au poker dans un Tim Horton's.
Il y a des endroits plus appropriés pour ces activités.
Yves Claudé Répondre
11 février 2010J’ai documenté l’implication factuelle dans un milieu criminalisé (voir plus haut : « Des citoyens exemplaires … ») des principaux acteurs de l’agression contre les policiers survenue à Montréal-Nord le 9 août 2008.
Mais, ce qu’il serait utile de comprendre, au delà des faits divers et de leur signification dans la perspective du contrôle social, c’est l’attraction manifeste pour une identité hybride qui se nourrit de l’univers des Maras de l’Amérique centrale (dont la famille Villanueva est originaire) et de celui des « gangstas » états-uniens. La mort de Fredy Villanueva n’a pas eu pour effet de pulvériser cette identité parmi ces acteurs du drame du 9 août 2008. Au contraire, on assiste d’une manière étonnante à la projection d’éléments symboliques qui ne trompent pas l’observateur averti, surtout lorsqu’ils évoquent d’une manière récurrente la capitale du monde des gangs, Los Angeles… Outre Dany Villanueva, d’autres « témoins » du 9 août 2008 se sont impliqués ultérieurement dans les vidéos promotionnelles de la Blood Mafia Family. Le feu couve sous la cendre d’un deuil inachevé.
Dans un certain vide social et culturel, prospèrent les identités impitoyables du capitalisme d’en bas, et il faut s’attendre malheureusement à ce que surviennent d’autres drames et d’autres victimes.
Alors que la Mara Salvatrucha se répand du quartier St-Michel vers Rosemont et jusqu’à Montréal-Nord, que la Pandilla 18 s’organise dans St-Léonard, il ne faudrait pas se leurrer en pensant que l’Enquête Publique Villanueva permettra de clore le sujet ! Mon travail de terrain dans le milieu des familles d’origine centro-américaine m’indique une forte préoccupation, et même une sérieuse inquiétude face à la séduction de transnationales du crime qui ciblent leurs jeunes. Raison de plus pour de pas faire des acteurs 9 août 2008 des héros et/ou des victimes sacralisées par l’État.
Yves Claudé - sociologue
Montréal, le 11 février 2010
ycsocio[@]yahoo.ca
Yves Claudé Répondre
10 février 2010Sur les barricades, Gavroche ne portait pas de masque ! Ce n’est pas le cas de l’individu qui se cache derrière cette image historique, pour bredouiller des propos qu’il n’aurait pas le courage de tenir en ma présence.
Yves Claudé - sociologue
Montréal, le 10 février 2010
ycsocio[@]yahoo.ca
Archives de Vigile Répondre
10 février 2010Je souffre effectivement de démangeaisons, mais je ne m'en plains certainement pas sur le web. Je vois que vous avez peu d'affinité pour la littérature M. Claudé, qui détruisez une banale figure de style pour bêtement tenter de ridiculiser un adversaire.
Continuons sur cette figure de style, voir si vous patinerez mieux la prochaine fois. Si des allergies me démangent depuis quelques semaines, ce n'est rien comparé à votre façon de propager votre idéologie partout où vous passez. J'ai rarement lu quelqu'un faisant preuve d'autant de mauvaise foi. Je dirais que votre manie de semer la confusion partout où vous laissez votre plume glisser me fait penser à Richard Martineau, ce journaliste purulent.
C'est malheureux que vous associez encore la gauche libertaire aux mouvements nationalistes. Nous ne sommes plus dans les années 70 et le FLQ a été détruit. Rapprocher les mouvements d'extrêmes droite à ceux d'extrêmes gauche est une méthode déjà-vue chez les sociaux-démocrates et libéralistes aguerris. Je plaindrais votre ignorance si votre stratagème n'était pas aussi évident. Cette affirmation lancée apparemment en l'air sans pourtant citer aucun groupe ni aucune preuve est le genre de tactique facile pour qui veut mettre les ignorants de la pensée critique et logique dans sa poche. Est-ce le genre de public que vous cherchez?
Yves Claudé Répondre
10 février 2010Untel, qui m’interpelle anonymement en empruntant l’identité de Gavroche, se plaint de « démangeaisons » …
Je constate qu’une parole qui tente d’être libre peut être dérangeante, voire menaçante pour tous les dogmes.
Il n’est pas seulement ironique de remarquer que des réactions semblables à mes propos, émanent présentement à la fois du réseau des néo-nazis fédéralistes (Blood & Honour, etc.) et d’une mouvance pseudo-libertaire postmoderniste (à la fois individualiste et multiculturaliste-communautariste), assaillie par la phobie de l’identité, de l’État et de la nation. La virulence des réactions de ces deux milieux à mon égard n’est pas seulement due au fait qu’ils ont des positions analogues sur la question de l’oppression nationale au Québec.
L’esprit moutonnier, qui fait joyeusement le sacrifice de la liberté au profit de la conformité ou de la surconformité, peut bien brandir le brûlot de Bakounine (« Liberté notre religion »), il défaillira à la vue du premier mouton noir.
Pour éviter de me répéter au sujet des dérives sectaires en politique, voir : « Dans les marais de la métaphysique » (revue Chroniques, Montréal, n° 29-32), écrit en hommage à Denise Boucher (« Tant qu’il reste de la chair de dieu entre les dents, la parole est filtrée, abusée, faussée »).
Yves Claudé - sociologue
Montréal, le 10 février 2010
ycsocio[@]yahoo.ca
Archives de Vigile Répondre
9 février 2010M. Claudé, quelques questions me démangent à force de vous voir répandre partout sur les sites web de médias alternatifs ou non-mainstream votre opinion unique. Quelle est selon vous la différence entre une organisation politique et une secte? Comment définissez-vous les sectes para-politiques? Pourquoi décrivez-vous la Coalition contre la répression et les abus policiers comme tel? Pourquoi voyez-vous partout références ésotériques et initiatiques? Qui a-t-il chez vous qui ne vous permet pas de voir la simple et macabre réalité d'un jeune homme non-armé tué par un policier du SPVM? Si au moins vous partiez de là pour élaborer votre théorie, peut-être vous comprendrais-je mieux.
Archives de Vigile Répondre
9 février 2010La question de la légalité de l’arrestation de Dany Villanueva par l’agent Jean-Loup Lapointe – élément déclencheur du drame du 9 août 2008 – n’a rien d’un « détail inopportun » quand on sait que la jurisprudence canadienne reconnaît le droit de résister par la force à une arrestation illégale.
Monsieur Claudé aura beau dire tout ce qu’il voudra, un fait demeure : c’est l’agent Lapointe qui a lui-même prit l’initiative d’employer la force contre Dany Villanueva, alors que ce dernier ne faisait que protester verbalement de son innocence à l’infraction reprochée. Compte tenu de ce fait à la fois vérifiable et indéniable, je ne pourrais jamais au grand jamais reconnaître au bourreau de Fredy Villanueva le statut de pôvre petit flic victime d’agression dans cette affaire.
Yves Claudé Répondre
8 février 2010D’aucuns, qui rêvent à une victoire avocassière et procédurière des Bloodz sur le terrain de l’Enquête Publique Villanueva, s’emploient avec un zèle à la fois pathétique et touchant, à tenter de se convaincre, en remuant frénétiquement mille détails inopportuns, que les policiers agressés par les apprentis criminels étaient des « meurtriers ». De bonnes âmes, et quelques esprits dont la lucidité n’est pas à la hauteur de la générosité, adhèrent à cette inversion de la réalité. On en trouve parmi les représentants de nos institutions…
C’est pourquoi il faut s’inquiéter d’un possible dérapage du système judiciaire, qui a été d’une clémence étonnante dans les affaires criminelles des Bloodz impliqués dans les événements du 9 août 2008.
Verra-t’on des « V » de la victoire du crime organisé sur le parvis du Palais de Justice, comme celui du Hells Angel Maurice Boucher, après qu’il eut été techniquement « blanchi » par le système judiciaire ?
Il est d’ailleurs fâcheux que l’État québécois ait accordé un statut de « partie intéressée à la cause » à une micro-secte para-politique qui est en train de transformer l’Enquête en un spectacle macabre et guignolesque, où l’on se répand en vociférations et en imageries infantiles de bourreaux médiévaux qui auraient pour vocation de représenter des agents du SPVM.
Alors qu’une « mobilisation exemplaire » se prépare pour tenter d’empêcher la déportation de Dany Villanueva (en raison de sa «grande criminalité»), il serait temps que les voix de la population, et en particulier celles des plus démunis qui sont les victimes privilégiées des Bloodz et de leurs semblables, soient entendues par nos instances judiciaires et politiques.
Yves Claudé
Montréal, le 8 février 2010
ycsocio[@]yahoo.ca
Archives de Vigile Répondre
8 février 2010En parlant de la prétendue agression contre l’agent Jean-Loup Lapointe, l’enquête publique est en train de révéler une version bien plus nuancé que celle que fait que fait circuler le SPVM depuis le début, version voulant que les jeunes auraient étranglé le policier. En effet, un demi et demi plus tard après l’intervention policière qui couta la vie à Fredy Villanueva, l’agent Lapointe vient nous raconter sous serment qu’il n’est pas en mesure d’indiquer si Fredy Villanueva l’a agrippé par le cou ou par son vêtement durant l’altercation.
Bref, Lapointe lui-même est incapable de dire s’il a été étranglé ! C’est fort, hein ? Évidemment, ça ne fait pas la une des journaux. N’était-ce pas le propagandiste nazi Goering qui disait : « Mentez, mentez, mentez, encore et toujours, il en restera bien quelque chose ! »
Tiens, voici une autre question que monsieur Claudé va soigneusement éviter de se poser : si Lapointe affirme dans son témoignage qu’il n’a jamais vu Dany Villanueva toucher à des dés, alors comment ce policier peut-il avoir des motifs raisonnables et probables de croire que le frère de Fredy a contrevenu au règlement municipal interdisant de participer à des jeux de hasard dans des parcs ? Et l’agent Lapointe n’avait aucun motif raisonnable et probable de croire que Dany Villanueva, l’arrestation de ce dernier ne devenait-elle pas automatiquement illégale ?
Archives de Vigile Répondre
8 février 2010Dans le contexte où en juillet 2009, Claude Dauphin, responsable de la sécurité publique de Montréal, s’évertuait à nous faire croire qu’il n’y avait pas de problème de gang de rue à Montréal (E. Clément, La Presse) je trouve l’intervention de M. Claudé très appropriée.
Pourquoi diable, l’ancien président d’Option Canada n’a-t-il rien fait pour lutter contre la montée des gangs de rue? Je pose la question que tout le monde se pose. Les bloodz serait-il affilé au crime organisé établi depuis plusieurs décennies à Montréal? Et, si oui à quel groupe?
Nosco
Yves Claudé Répondre
7 février 2010Monsieur Popovic, porte-parole de la CRAP (Coalition contre la Répression et les Abus Policiers) fait valoir que les caractéristiques sociales et comportementales des individus impliqués dans l’agression des policiers (à Montréal-Nord le 9 août 2008) ne sont pas pertinentes pour comprendre l’événement dans lequel Fredy Villanueva a perdu la vie. Ce type d’argumentation, qui fait un abondant usage de la notion anti-scientifique de « profilage », est sans doute utile pour les avocats qui tentent de défendre des individus impliqués dans le crime, mais elle s’invalide dans tout autre contexte par sa négation de la réalité.
Il me semble au contraire que ces éléments factuels, qui ont précédé et suivi l’événement du 9 août 2008, et dans lesquels des acteurs de ce drame ont été impliqués, permettent de comprendre le caractère particulier de cet événement, notamment l’agression contre les agents du contrôle social, ses risques objectifs, et sa funeste conséquence.
Dans la même logique d’éradication du contrôle social au profit d’une économie criminelle, on a pu observer le 10 août 2008 à Montréal-Nord, des tentatives d’assassinats d’agents du contrôle social par des individus possédant des armes à feu et qui pourraient avoir, comme la plupart des acteurs du drame du 9 août 2008, des relations avec la transnationale du crime organisé connue sous le nom de Bloodz.
Il n’est pas inutile de préciser, pour mettre les arguments de Monsieur Popovic en contexte, que c’est la CRAP, qui organisait le 3 février dernier, un « Comité d'accueil pour le bourreau Jean-Loup Lapointe » (voir : http://www.lacrap.org/comite-dacceuil-pour-le-bourreau-jean-loup-lapointe). Selon la journaliste Caroline Touzin, cet accueil a été assorti de cris haineux : «Lapointe, bourreau. Le peuple aura ta peau !» (« Témoignage de l'agent Lapointe: une journée sous haute tension », Le Soleil, Québc, 3-2-2010.)
Yves Claudé - sociologue
Montréal, le 7 février 2010
ycsocio[@]yahoo.ca
Louis Horvath Répondre
7 février 2010Qu'est-ce qui est plus déterminant pour le crime organisé?
Une enquête mettant en vedette une police qui a ruiné sa réputation en donnant des contraventions plutôt que protéger les citoyens et un petit malfaiteur qui croyait lutter contre l'injustice sociale en devenant un hors-la-loi?
Ou encore un système social pourri de l'intérieur où règne le désespoir, la pauvreté et l'incompréhension, dopé par la télévision étasunienne qui fait la promotion d'une vie superficielle et d'un état de crise perpétuel propice à la consommation et à des gouvernements autoritaires?
Ou une économie déréglée qui génère du profit en coupant des emplois et dont les principes font passer cent fois l'entité morale devant une entité vivante?
Ou une mouvance humaine en perdition parce que l'état préfère gérer le monde de manière pragmatique (et donc calculable) alors que l'humain a besoin d'une gérance idéaliste! Où sont les MLK, JFK, Réné Lévesque qui avaient de grands idéaux pour les nations qu'ils menaient? Ils sont refoulés aux portes car ils ne tolèreraient pas le saccage que l'on fait dans les grands principes de la mouvance des hommes. Au profit d'une sécurité renouvelable aux quatre ans, on a sacrifié le destin de l'homme sur l'autel des financiers ... avec le résultat qu'on connaît aujourd'hui; Chacun pour soi et c'est toujours de la faute de quelqu'un d'autre. Bravo. L'humanité n'a jamais tant stagné et on s'étonne que des citoyens ordinaires se rejoignent en groupes parallèles! Un tel comportement est un symptôme. La cause, c'est un monde qui croit en la richesse et dans des stratégies de gestion plutôt que dans des idéaux et dans des gens en chair et en os!
Alors voilà. Qu’est-ce qui est plus déterminant pour le crime organisé?
Un petit combat de coq ou encore l’épandage massif de purin nécessaire pour son développement?
Archives de Vigile Répondre
6 février 2010Je comprends monsieur Claudé d’insister sur ce que les présumés participants à la partie de dés du 9 août 2008 ont pu faire AVANT et APRÈS ce jour fatidique où Fredy a été abattu : cela a l'avantage de lui permettre de dévier le débat de façon à éviter d’avoir à défendre les coups de feu tirés par l’agent Jean-Loup Lapointe.
Non, les jeunes gens qui jouaient aux dés en ce 9 août 2008 n’étaient sans doute pas des anges, contrairement à monsieur Claudé qui n’a sans doute jamais brisé une seule loi de toute sa sainte vie.
Mais le fait que Jeffrey Sagor-Métellus soit fiché comme un membre d’un gang de rue de Montréal-Nord permet-il d’excuser l’agent Jean-Loup Lapointe de lui avoir tiré une balle dans le dos ? Voilà le genre de questions que monsieur Claudé préfère ne pas se poser.
Yves Claudé Répondre
6 février 2010Devinez ce que Dany Villanueva tient dans sa main droite !
Liens d’amitié multiples…
Aux États-Unis, des liens économiques et organisationnels unissent les néo-nazis et les criminels latinos (Aryan Botherhood et Nazi Low Riders, etc.). Alors que ce type de rapporchement s’amorce au Québec dans une joyeuse mathématique associant les 88 (pour Heil Hitler) et les 13 (Mara Salvatrucha), j’espère que tout cœur que cela ne gâchera pas la belle amitié entre les militants « anti-étatiques » et les sympathiques criminels latinos locaux.
Yves Claudé - sociologue
Montréal, le 6 février 2010
ycsocio[@]yahoo.ca
Archives de Vigile Répondre
6 février 2010Merci de souligner combien les groupes criminels organisés mènent une triple guerre contre des groupes rivaux, contre les force de l'ordre et contre les organisations communautaires. Ils veulent des territoires autonomes pour fonctionner.
Yves Claudé Répondre
5 février 2010Il n’est pas inutile de rappeler quelques faits (parmi d’autres …) relativement aux frères Villanueva et à leur entourage, et en particulier à des individus présents avec eux lors de la confrontation avec les policiers le 9 août 2008 (Jonathan Senatus, Anthony Clavasquin, et Denis Meas) :
--2006 : « Dany Villanueva s'était fait épingler dans un véhicule en compagnie de quatre autres hommes et plusieurs armes. Quatre complices portaient des foulards rouges, traditionnellement associés au gang de rue des Bloods. […] Villanueva avait été condamné à 11 mois de prison et deux ans de probation.» (« Dany Villanueva renonce à son enquête préliminaire », Caroline Touzin, La Presse, Montréal, 8-6-2009.)
--Juin 2008 : « Deux mois avant la mort de son frère, Dany, 22 ans, a été arrêté avec quatre autres jeunes hommes, puis accusé de vol qualifié commis avec une arme à feu au centre-ville de Montréal. » (« Dany Villanueva renonce à son enquête préliminaire », Caroline Touzin, La Presse, Montréal, 8-6-2009.)
--5 octobre 2008 : Jonathan Senatus et Anthony Clavasquin (cousin des frères Villanueva) sont arrêtés en possession d'une arme semi-automatique (mitraillette de type AR-15) dans un logement de Montréal-Nord. (source : La Presse, 14-5-2009)
--« Deux amis proches de Fredy Villanueava ont été arrêtés dimanche en possession d'une arme de guerre prohibée, une mitraillette AR-15, dans un appartement du boulevard Gouin à Montréal. Les deux suspects, Anthony Clavasquin et Jonathan Senatus sont respectivement le cousin et un ami de Fredy Villanueava et sont tous deux considérés comme des témoins clés de la mort du jeune homme en août dernier. » (Jean Nicolas Aubé, 24 Heures, 7-10-2008).
--24 novembre 2008 : publication d’une vidéo sur le site Youtube, avec la chanson « Dans mon district » du groupe Mobsterz. On retrouve dans la prestation de cette chanson de « gangsta-rap » deux membres connus de la Blood Mafia Family (BMF), dont Michael Alexandre, mais aussi Dany Villanueva. (source : La Presse, 14-5-2009)
--8 février 2009 : publication d’une vidéo sur le site Youtube, avec la chanson « Hyper God City » du groupe Mobsterz. On retrouve dans la prestation de cette chanson de « gangsta-rap » quatre membres connus des Bloodz (Bayron Clavasquin Padilla, Daniel Artiga, Jean-Luc Sanon et Russell Similomme), mais aussi Dany Villanueva. (source : La Presse, 14-5-2009)
--16 juillet 2009 : Denis Meas et Anthony Clavasquin arrêtés pour « méfaits ». « Denis Meas aurait crié qu'il était le «chef de la gang à Montréal-Nord» » (Cyberpresse, 16-7-2009)
Remarquons par ailleurs que les poursuites effectuées par ces citoyens exemplaires ne sont pas tout à fait désintéressées : Dany Villanueva et la succession de son frère Fredy réclament 990 000$ aux citoyens montréalais. Quant à Denis Meas et Jeffrey Metellus Sagor, ils se contenteraient de 810 000$.
Yves Claudé - sociologue
Montréal, le 5 février 2010
ycsocio[@]yahoo.ca
Archives de Vigile Répondre
5 février 2010Quand monsieur Claudé parle des « deux assassinats » de Fredy Villanueva, il « omet » un « petit détail » : c’est un policier qui a fait feu à plusieurs reprises sur Fredy, qui n’était pas armé. Fredy a reçu deux balles dans son thorax, une balle traversant son poignet gauche et une balle perçant le bicep de son bras gauche. Fredy a perdu beaucoup de sang. Il est mort sur une table d’opération du centre hospitalier de Sacré Cœur deux heures et demie plus tard. Fredy était âgé de 18 ans, quatre mois et trois jours.
En passant sous silence ces faits, monsieur Claudé se rend coupable d’un outrage à la mémoire de Fredy Villanueva bien pire que celui qu’il reproche à ceux qu’il qualifie de militants « anti-étatiques ».
Frédéric Picard Répondre
5 février 2010Ne nous leurons pas. Les groupes criminels organisés mènent une guerre dans l'opinion publique pour démoniser les forces policières. Avec le résultat, évidemment, que ces criminels auront droit à un traitement de faveur. Particulièrement les criminels immigrés, les gangs de rues.
Ayn Rand avait décrit 2 moyens pour voler les autres. Les pleurnichards et les voleurs. Les voleurs vont dérober les biens à la pointe d'un fusil. Les pleurnichards vont chialer, se plaindre, protester, faire pitié jusqu'à ce que leurs larmes extorquent le bien d'autrui. Dans les deux cas, cette attitude est répréhensible, car, dans les deux cas, l'un se déresponsabilise au profit de l'autre.
Ces manifestations n'ont pas d'autres buts que de créer des accomodements qui permettront aux Rouges de mieux opérer. Le Hells ont essayé de le faire en effrayant la population (Méthode agressive de Rand). Les rouges, eux, se servent de QS, des groupes gogauches, des pluralistes et des bien pensants (Méthode douce de Rand). Au final, le résultat est le même.
En termes plus clairs, c'est une perte de souveraineté, une invasion que les rouges tentent d'obtenir en réclamant la fin du profilage qui n'existe pas, l'adaptation des pratiques policières au "milieu" ou la fin de la répression policière (qui est justifiée dans bien des cas).
Distribuez gratuitement des canettes super-C bleues aux protestataires. Je serais curieux des réactions ...
Quelques fois, je me dit que le Sicherheit Schaffen de l'UDC suisse n'est pas une si mauvaise chose.
J'adore la Suisse, mais évidemment, je sortirais rapidement du sujet à en parler.
Archives de Vigile Répondre
5 février 2010Les « analyses » de monsieur Yves Claudé ne sont rien d’autre que du pur salissage et du dénigrement de bas étage. Monsieur Claudé serait en effet bien mal prit d’expliquer comment des militants peuvent-ils à la fois être « anti-étatiques » tout en participant à une enquête publique tout ce qu’il y a de plus étatique.
De plus, j’ai déjà invité à plus d’une reprise monsieur Claudé à étayer sa thèse ésotérique du « rite d’initiation » et à chaque fois le manque de profondeur de son propos trahissait la superficialité navrante de son propos cousu de fil blanc.
Par ailleurs, monsieur Claudé est en train de devenir un véritable expert en accusations gratuites. Récemment, il s’en prenait aux antispécistes, qu’il qualifiait d’« écofascistes », en lançant un commentaire typiquement lapidaire d’un ridicule consommé :
« la philosophie du mouvement antispéciste représente un axe politique susceptible de justifier les pratiques génocidaires d’un fascisme sioniste-états-unien dominant »
Voir : http://www.cmaq.net/fr/node/38417#comment
Isabelle Poulin Répondre
4 février 2010Merci pour votre article nuancé et très juste ! Laisser développrer de telles idéologies contribue à alimenter la violence. On a qu'à penser aux violences de la zone urbaine prioritaire (ZUP), de Valenciennes, Pontoise, Arras, Rouen, jusqu'au quartier de La Défence, aux portes de Paris oû l'insécurité urbaine est devenue un phénomène endémique. Dans nos milieux Nord Américain, New York, Détroit, Chicago et certains quartiers de Toronto oû l'intégration de certaines communautés se fait avec difficulté. En France, l'armée fait partie de la Police. Loin de nous, d'importer de tels modèles...Dégradation des conditions de vies, affaiblissement du tissus social, frustrations, inégalités sociales,sentiments de discriminations accentués sont de puissants facteurs qui contribuent à la révolte chez les jeunes en quête d'identité lorsqu'exploités par des groupes criminellement organisés. Quand on sait que ces semences peuvent mûrir...
'The police at all times should maintain a relationship with the public that gives reality to the historic tradition that the police are the public and that the public are the police; the police are the only members of the public who are paid to give full time attention duties which are incumbant on every citizen in the interest of community welfare' Sir Robet Peel Founder, London Metropolitain Police, 1829. (tiré de Fixing Broken Windows)