Cannabis et Québec Gold

Des Libéraux vraiment ouverts aux revendications des Québécois?

Deux courses à la chefferie libérale et cette gouvernance souverainiste

Tribune libre

L'ex-ministre libéral de la Justice, l'avocat Martin Cauchon est donc officiellement candidat à la chefferie du Parti libéral du Canada (PLC). L'ex-député libéral dans le fief d'Outremont passé depuis aux mains du chef néo-démocrate, Thomas Mulcair, se présente à la tête de son parti en tant que 3e candidat du Québec. Libéral vraiment? Osera-t-il, par exemple, en tant que fédéraliste, se positionner plus loin relativement à son ancien projet de loi sur la décriminalisation et la légalisation de la marijuana, laissé nettement en plan par les Conservateurs réformistes de Stephen Harper? Ou encore plus à gauche que le NPD sur cette question?

Ou nettement plus en libéral? C'est relativement facile, non? d'être plus libéral que ce gouvernement majoritaire dangereusement doctrinaire à Ottawa, qui ne cesse d'instaurer une judiciarisation et des lois coercitives coûteuses, notamment pour les usagers de la marijuana médicale qui, faute d'un meilleur accès comme dans ces Clubs Compassion fermés déjà par la GRC, ne cessent plutôt de se jeter dans la gueule de tous ces groupes mafieux et bandes de motards criminels qui continuent, grâce aux entrées portuaires « gruyères » du fédéral, de contrôler cet hyper lucratif marché des drogues, qu’elles soient douces ou dures.
« La terre est ronde » a-t-on déjà rappelé à Harper en comité parlementaire.«»
Même notre voisin démocrate américain, Barack Obama qui a avoué avoir inhalé - et dont deux de ses États, Washington et le Colorado, viennent de voter par référendum des lois pro cannabis ou anti prohibitionnistes - a reconnu que la guerre à la drogue n'avait donné à ce jour absolument, mais absolument aucun résultat.
Toujours frileux sur cette question, lors du 6e et dernier Sommet des Amériques en avril à Carthagène en Colombie; les É.-U. et le Canada ont été les deux seuls pays sur 35 pays membres de cette tribune hémisphérique à refuser une libéralisation voire même une commercialisation par l'État d’une simple drogue dite "illicite" qu'est le cannabis. Pourtant, cette libéralisation est de plus en plus réclamée par une majorité de pays andins et antillais comme le sont le Mexique, l'Argentine, Haïti; tous débordés et déstabilisés économiquement par le problème.

Cependant, se réclamant d'un pays en émergence, l'Uruguay avec en tête son évêque-Président Jose « Pepe» Mujica a amorcé et inscrit, depuis juin dernier, 15 projets de loi et règlements visant une certaine vente libre au profit de cet État. Pourtant, l'Uruguay est à peine populeux de 4 millions d'habitants soit la moitié de tout le Québec; un territoire où les citoyens, sondage après sondage, se montrent les plus libéraux (dans le sens large du terme), après ceux de la Colombie canadienne, en faveur d'une légalisation et d'une décriminalisation.

Durant cette course, le candidat Cauchon osera-t-il se démarquer voire même avancer des idées socioéconomiques novatrices, particulièrement vis-à-vis un Justin Trudeau dont le père Elliott n'a jamais caché sa consommation personnelle du temps de son long règne au 24 Sussex Drive tout comme sa mère, Margaret, qui dans ses biographies révélaient avoir été rendue malade suite à ses diverses consommations, tant de drogues douces et dures de mauvaise qualité?

Ne serait-il pas important et opportun pour tous ces candidats politiques de s'affirmer dans ce dossier en appui à tous ces milliers de citoyens, mais aussi tous ces militants libéraux fédéraux qui, il y a un an environ, réunis en Congrès à Ottawa, votaient à plus de 70 % en faveur d'une décriminalisation et une légalisation; ces simples possessions engorgeant comme jamais les différentes cours de justice tant à Montréal qu'à Roberval ou à Gaspé?
«Comme pour l’alcool il y a 80 ans, le défi de 2013 est de cesser de faire preuve d’hypocrisie sociale pour la mari.»
D'ailleurs, les prétendants à la chefferie libérale que ce soient Martin Cauchon, Marc Garneau ou Justin Trudeau oseront-ils aller jusqu'à répondre aux revendications décentralisatrices de diverses provinces - spécialement le Québec et cette actuelle gouvernance souverainiste de Madame Marois - et ce Parti québécois qui prévoit pourtant dans son programme, le rapatriement et les pleins pouvoirs quant à l’application du Code criminel canadien; la consommation récréative ou médicale de la mari, pour seuls exemples, étant historiquement de juridiction fédérale.

Une fois de tels pouvoirs judiciaires rapatriés, ces candidats, tant à la chefferie fédérale que québécoise, oseront-ils se positionner afin que le Québec - comme cette « province Maître chez soi » le fit avec succès pour son hydroélectricité - prenne l'entier contrôle de la production et de la vente d'un bien commun que pourrait devenir le cannabis? Commerce, agriculture et taxation n’étant pas également des champs de compétences provinciales?
Cette production et cette vente intégrée de la marijuana pourraient aussi se faire efficacement. D'une part, par l'entremise des pharmaciens cliniciens formés et en première ligne pour désengorger les hôpitaux (pour la mari médicale) et d’autre part, par le réseau des 1 500 points de vente de la SAQ (pour la mari récréative); les SAQ délaissant de plus en plus les vins les moins dispendieux pour faire plus de places et de profits grâce aux spiritueux et engranger toujours plus de revenus que le milliard versé annuellement dans les coffres du Fonds consolidé du Québec afin de mieux répondre en quelque sorte aux exigences du développement des urgences d'hôpitaux, pour diminuer toute hausse anticipée des frais de scolarité, pour une meilleure mise à niveau des universités, du transport urbain, du logement social?

Tous ces candidats plus avertis que jamais à l'intégrité, à la transparence ou tentant de se distancer de la corruption et de la collusion joueront-ils d'audace afin, comme pourrait le faire le bon Dr Couillard, amener des solutions concrètes et durables au fait que 5 fois moins de médecins au Québec (comparativement à ceux hors Québec) ne prescrivent du cannabis médical, en raison d'un flou juridique évident?
Le Dr Couillard et l'économiste Bachand peuvent-ils reconnaitre enfin, sans toute hypocrisie sociale, qu'une intégration, légalisation et une vente de cannabis de qualité contrôlée par un État comme le Québec créeraient des centaines de nouveaux emplois spécialisés tant agricoles qu’en succursales autant en régions, que dans le Grand Nord ou à Montréal? Sans compter de nouveaux revenus récurrents estimés à plus de 300 $ millions par année pour le Québec qui seraient 5 fois plus élevés et rentables que les pokers virtuels de l'ex-ministre des Finances, Raymond Bachand, ou encore en équivalence du tiers environ des revenus générés de nos jours par les SAQ, l'une des plus importantes vaches à lait actuelles du Québec?

Squared

Gérard Briand46 articles

  • 87 208

L’auteur habite Rosemont. Détenteur d’une MBA (spécialisée en entreprises collectives) et collecteur de dons rattaché à des organisations nationales bénévoles, il est également chargé de cours en gestion philanthropique aux niveaux collégial et universitaire.





Laissez un commentaire



9 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    15 janvier 2013

    Le cannabis est souvent faussement accusé de possiblement causer le cancer du poumon par association avec le tabac, et peut-être que c'est effectivement le cas. Il faut cependant savoir que le cannabis est identifié par de nombreuses études comme étant un médicament efficace contre le cancer. Attention, je ne parle pas de traitement palliatif pour soulager la douleur et pour redonner de l'appétit au malade pour l'aider à tolérer son traitement; le cannabis est LE traitement lorsque consommé par voie orale, en onguent par exemple. Le film "Run from the cure : The Rick Simpson story" disponible sur le net traite spécifiquement de ce sujet. Dans le même ordre d'idée, la reine Victoria elle-même consommait un médicament à base de cannabis pour soulager ses douleurs menstruelles. Cette plante possède un potentiel médicinal extraordinaire dont nous ne bénéficions pas en tant que collectivité pour les mauvaises raisons. La protection des intérêts commerciaux de l'industrie bio-médicale basée sur l'industrie pétro-chimique sont l'une des raisons principales de la prohibition actuelle, du fait que cette plante ne peut être breveté et ne peut donc représenter une source de profit intéressante pour ces entreprises.
    Outre l'aspect médical et récréatif, il y a tout un pan industriel à côté duquel nous passons également, que ce soit en agro-alimentaire, en fabrication de textile, en fabrication de papier, en lubrifiants, en production de panneaux de polymère plus solide que l'acier, en carburant, etc. Bref, il s'agit d'un immense potentiel économique et écologique pour le Québec en rapport avec la situation actuelle dans ces domaines. Un ancien article que j'ai publié sur ce site à ce sujet est disponible à http://www.vigile.net/Economie-v2-0-3.
    J'ai effectué il y a environ 1 an et demi une entrevue sur une radio-internet avec quelqu'un dont le nom m'échappe pour le moment qui s'était battu et obtenu gain de cause devant les tribunaux sur le droit de cultiver sa propre marijuana pour fins médicales en se basant sur des dispositions de la Charte Canadienne des Droits et Libertés, célébrant chacun de ses trente-quelques jugements en sa faveur en fumant un pétard sur le parvis du palais de justice entouré de juges, d'avocats et de policiers, et ce en toute impunité.
    Comme quoi il est possible de se libérer de l'emprise fédérale sur ce sujet, mais ce combat en est demeuré un de longue haleine jusqu'à maintenant et exige de suffisamment connaitre ses droits. Je traite spécifiquement de cette question dans un vidéo récemment publié sur internet intitulé "La Loi, le Gouvernement et Vous", disponible sur https://www.youtube.com/playlist?list=PL-wgcn6h8mrkxbQLl1c-o7x61ShELcyFn&feature=view_all.
    Adam Richard

  • Serge Jean Répondre

    14 janvier 2013

    « Les cancers du poumon, de la gorge, du larynx et des voies respiratoires sont dans 95 % des cas reliés à la consommation de tabac, sans parler de l’emphysème, maladire totalement invalidante,...c’est la même chose pour la marijuana. Un cancer du poumon coûte à l’état québécois au bas mot 500.000 $, si le malade a la bonne idée de décéder en moins de 2 années (généralement le cas).»
    Glané dans le cahier de monsieur Maronani.
    Convenons-en, nous sommes tous de beaux hypocrites en tolérant la culture commerciale du tabac.
    Qui parle des emplois assassins bien rénumérés des usines de tabac ? De la culture subventionnée, du taxage exorbitant gouvernemental assassin soutenu par les fascistes anti-tabac dans le peuple (souvent des ex-fumeurs) ? Des bonnes affaires des lobbies pharmaceutique et nucléaire, sniffeux de $500,000 dollars? Qui?
    Le peuple n'a droit à aucun péché, mais eux .........des assassins irresponsables je ne trouve pas d'autres mots.
    Il n'y a aucune perte d'argent pour les vautours y compris le gouvernement piraté. Tous font beaucoup d'argent avec la mort.
    Jean

  • Archives de Vigile Répondre

    14 janvier 2013

    Nos ancêtres ont introduit le chanvre au Canada pour l'industrie du cordage qui servait celle de la navigation.
    Associer le cannabis au Tiers-monde est soit erroné, soit révélateur de nous-même.
    Oui, le système bancaire canadien fait ses choux gras dans le blanchiment. C'est même avec la bénédiction de la City de Londres pour profiter de la Prohibition américaine.
    Parler de la répression comme quelque chose de fasciste est apparemment erroné. La Prohibition de l'alcool est issu du Puritanisme victorien. Le premier état engagé contre le tabagisme fut l'Allemagne hitlérienne. Pourtant, ils n'ont jamais interdit le tabac malgré qu'ils reconnaissaient sa nocivité. Faut-il conclure que m. Maronani est plus facho que Hitler ?
    Le Québec fut un bastion contre la Prohibition de l'alcool. Une raison sous-jacente est le Catholicisme régnant de l'époque. C'était bien du trouble pour avoir des dérogations pour obtenir le vin de messe.
    L'opium se vendait alors à titre de produit médicinal.
    Il semble que le débat mélange la prohibition, le monopole d'état, et la libéralisation du marché.
    Pendant la Prohibition, les groupes mafieux se structuraient pour éviter les guerres de territoires.
    Le North Side d'Al Capone massacre le South Side de Bugs Moran durant la Saint-Valentin 1929. Une information intéressante : Bugs Moran est un Canadien-Français.

    Born Adelard Cunin to Marié Diana (née Gobeil) and Jules Adelard Cunin in St. Paul, Minnesota, his parents were of French and Catholic descent, his father coming from Alsace-Lorraine, and his mother from Chicoutimi, Quebec, Canada.[3] It is believed that Moran became a criminal as a teenager. When he was 19 years old, he moved to Chicago. He was jailed three times by the time he was 21 years old.

    Le grand vainqueur fut la famille Bronfman qui fournissait les réseaux pégreux avec du whisky écossais et des alcools de leur cru. Le premier cru incluait de l'acide sulfurique.
    Ce n'était pas par les pratiques du meilleur coût ou meilleur goût que les Bronfman se sont imposés, mais par leur violence et le manque de scrupules.
    Si l'état n'a pas le monopole, alors ce sera une corporation privé via des pratiques d'affaires à la WalMart.
    C'est la demande qu'il faut attaquer.
    Le tabac a tué René Lévesque.
    Que fera la marijuana ?

  • Alain Maronani Répondre

    14 janvier 2013

    Que dire de quelqu'un alors que le cancer du poumon, après des années, est encore la première cause de décès parmi les cancers, et en augmentation dramatique chez les femmes, qui propose de demander à la SAQ de commercialiser de la marijuana...sous prétexte que cela représente 300 millions de $ de revenu...? Il a déjà été difficile d'obtenir des pharmacies qu'elles ne vendent plus de cigarettes...merci Jean Coutu.
    Quand ma femme était malade (cancer), elle en est décédée, je me suis procuré de la mari, qui la soulageait. J'ai regretté a ce moment que l'utilisation médicale n'en soit pas réglementée.
    Je ne fume pas, n'ai jamais fumé, mon intention n'est pas d'empêcher un usage récréatif...si récréation il y a...que l'on s'occupe un peu plus, non pas des consommateurs, mais de ceux qui financent et trafiquent avec la complicité de nos établissements bancaires...
    La lutte contre la drogue, particulièrement aux USA est un échec dramatique, responsable de l'explosion des jeunes américains détenus (les noirs surtout) actuellement en prison, parfois pour de longues durées, de la guerre civile en Colombie, de l'explosion de la criminalité au Mexique. Je sais tout ca.
    Aucune raison de lier l'autorisation de la commercialisation de la mari à un programme politique et de demander des comptes sur ce sujet a un candidat...ni de se péter les bretelles sur la qualité de la mari québécoise...cultivées dans les cantons de l'Est au grand dam des agriculteurs..
    Pauline fume déjà la moquette elle n'a besoin de rien d'autre...
    En matière de chapeau...

  • Archives de Vigile Répondre

    14 janvier 2013

    Message à Alain Maronani
    Vous croyez vraiment que c'est une façon de discuter en traitant les propos d'un autre de "bêtise consternante", "d'affirmation stupide" et de "manque de neurones"?
    Vous croyez vraiment que cela donne de la force à vos arguments?
    Avant de vous lancer dans des attaques à l'emporte-piêce sur le sujet, il aurait été sans doute plus indiqué de vous documenter un peu plus à fond sur le sujet, en lisant, entre autres, le rapport du comité du Sénat canadien sur le cannabis présidé par le sénateur conservateur Pierre-Claude Nolin, rapport le plus complet qui ait jamais existé sur le sujet.
    Vous auriez alors appris qu'il faut faire, en ce qui concerne le cannabis, une distinction fondamentale entre l'usage récréatif, l'usage à risque et l'usage excessif.
    Vous donnez comme exemple celui de Bob Marley, qui est celui d'un consommateur excessif, qui représente l'exception plutôt que la règle, tout comme un alcoolique représente l'exception et non la règle des consommateurs d'alcool, dans lequel, il faut le rappeler l'État québécois est impliqué à fond via la SAQ. Va-t-on vous interdire de boire du vin, sous prétexte que votre voisin est alcoolique? Va-t-on vous empêcher d'acheter un billet de Loto sous prétexte que votre voisin est un joueur compulsif? Va-t-on vous interdire de faire du ski sous prétexte que vous pouvez vous casser la gueule? Va-t-on vous empêcher de conduire un véhicule sous prétexte que votre voisin est un casse-cou?
    Je rappelle que le tabac et l'alcool sont de loin les 2 drogues les plus dangereuses et mortelles de la planète et que la prohibition de certaines substances provenant du Tiers-Monde, comme le cannabis fait plus partie du problème que de la solution.
    Y a rien de plus choquant dans la vie que d'entendre quelqu'un se prononcer ex-cathedra sur un sujet qu'il ne connait pas vraiment. En tout cas, moi ça me met bleu marin.
    Chez nous, on appelle cela : "Parler à travers son chapeau".
    L'ignorance et la peur sont les deux mamelles de toute dictature. J'espère que vous n'allez pas tomber dans ces travers.
    Pierre Cloutier

  • Alain Maronani Répondre

    14 janvier 2013

    Ce débat sur la légalisation ou pas est absurde...et cette phrase est d'une bêtise consternante...
    "Le Dr Couillard et l’économiste Bachand peuvent-ils reconnaitre enfin, sans toute hypocrisie sociale, qu’une intégration, légalisation et une vente de cannabis de qualité contrôlée par un État comme le Québec créeraient des centaines de nouveaux emplois spécialisés tant agricoles qu’en succursales autant en régions, que dans le Grand Nord ou à Montréal ? Sans compter de nouveaux revenus récurrents estimés à plus de 300 $ millions par année pour le Québec qui seraient 5 fois plus élevés et rentables que les pokers virtuels de l’ex-ministre des Finances, Raymond Bachand, ou encore en équivalence du tiers environ des revenus générés de nos jours par les SAQ, l’une des plus importantes vaches à lait actuelles du Québec ?"
    Les cancers du poumon, de la gorge, du larynx et des voies respiratoires sont dans 95 % des cas reliés à la consommation de tabac, sans parler de l'emphysème, maladire totalement invalidante,...c'est la même chose pour la marijuana. Un cancer du poumon coûte à l'état québécois au bas mot 500.000 $, si le malade a la bonne idée de décéder en moins de 2 années (généralement le cas). Penser aux revenus avant de penser au coûts sociaux montre bien que vous manquez de neurones... parlez en a des pneumologues ils vont sauter de joie !!! Et le Dr Couillard qui est médecin a probablement de bonnes raisons pour ne pas être d'accord avec vos affirmations stupides !!!
    En ce qui concerne la marijuana et ses dérivés rappelons le cas de Bob Marley, célèbre chanteur jamaicain, décédé à 35 ans, cancer du poumon...Il passait son temps à fumer d'énormes cigarettes de marijuana...
    Je ne vois pas en quoi ce sujet devrait-être une revendication québécoise, ou une exigence vis a vis de candidats a n'importe quel type d'élections, il y a des sujets bien plus pressants il me semble, commencons donc par libéraliser la vente du vin et de l'alcool au Québec en nous débarassant du monopole de la SAQ, un héritage britannique, que nous sommes les seuls au Canada a conserver avec l'Ontario, c'est pas brillant.
    La répression de la fumette ne sert a rien, cessons de diaboliser tout ceci, malgré tout la légalisation permettrait probablement d'arrêter une grande partie des activités illicites.
    Interpol a déjà signalé, dans le passé, que le Canada, ses institutions financières, firmes de conseils financiers, avocats, etc, devaient être considérés comme l'une des plaques tournantes pour le recyclage de l'argent provenant du traffic de la drogue. La principale opposition, sournoise, est probablement ici....

  • Serge Jean Répondre

    14 janvier 2013

    La liberté quand c'est pas payant, on la défend aux autres; et la liberté est toujours payante pour le peuple, mais pas nécessairement en dollars.
    Ils aimeraient bien légaliser, mais il faudrait que ça rapporte beaucoup beaucoup d'argent. Avec un bon plan d'imbécile en collaboration avec Mosanto ils devraient pouvoir installer un système à leur ressemblance de capitofascistes.
    Des Hell's environnementalistes qui brûlent des champs de pot transgéniques pour le futur?
    Jean

  • Archives de Vigile Répondre

    14 janvier 2013

    Le meilleur rapport qui existe sur le sujet est celui du comité du Sénat sur le cannabis, présidé par le sénateur conbservateur Pierre Claude Nolin.
    Le sénateur Nolin s'est battu pendant des années et des années pour instaurer au Canada un régime de réglementation semblable à celui qu'on a pour le tabac et l'alcool, les deux drogues les plus dangereuses et mortelles de la planète. Mais le rapport a été rapidement tabletté.
    S'il y a de la résistance dans ce dossier, c'est parce que les enjeux monétaires sont très élevés, particulièrement parmi les agences de répression et ceux du système judiciaire (policiers, gardiens de prison, avocats, procureurs de la poursuite, agents de probation etc), les banques, les politiciens et évidemment la mafia.
    Pour l'avoir vécu pendant 40 ans comme avocat de la défense, je sais que ce dossier est un des dossiers les plus scandaleux qui soient. Cela ne devrait jamais se retrouver dans le système judiciaire, car c'est d'abord et avant tout un problème de santé. Comment peut-on criminaliser un comportement qui ne viole pas les droits d'autrui - sauf évidemment la vente à des personnes mineures? Comment peut-on ainsi s'immiscer dans la vie privée des gens et leur interdire de faire un choix en ce qui concerne la gestion de sa santé? Va-t-on interdire aux citoyens de pratiquer des sports comme le hockey, le ski, la course automobile sous prétexte que cela peut être dangereux pour la santé? C'est complètement ridicule et c'est du fascisme pur et simple.
    D'autre part, les péquistes sont bien trop peureux pour embarquer dans ce genre de dossier. Ils vont vous discarter facilement en disant que cela relève de la juridiction fédérale.
    Idem également pour QS et Option nationale. Faites-en l'expérience. Pas un politicien ne veut toucher à cela. C'est trop risqué pour son élection.
    Pierre Cloutier

  • Archives de Vigile Répondre

    14 janvier 2013

    Tant qu'à décriminaliser le cannabis et en permettre l'usage autant permettre la vente libre, il me semble. Pourquoi en faire une chasse gardée de la SAQ? Ce qui s'avèrerait impossible à contrôler de toute manière. D'ailleurs, je soupçonne qu'une des raisons pourquoi les gouvernements se traînent les pieds dans ce dossier est le fait qu'il est à peu prèt impossible d'en contrôler la circulation et la vente au noir (même une fois légalisé) ce qui empêche de percevoir des taxes. Pas payant la mari, même une fois légalisée. En fait, le statu quo est probablement plus payant pour les ti-z-amis du régime.