Des bébés pour le Québec

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Malgré ce qu'en dit la gauche solidaire, il faut une politique nataliste pour le Québec

La CAQ, lors de son conseil général de la fin de semaine, a fait sauter un tabou en proposant que le Québec renoue avec une politique nataliste.


Pour la contrer, ses adversaires ressortiront assurément la vieille machine à faire peur en accusant François Legault de vouloir nous ramener au siècle dernier et même de rêver au retour des curés.


Natalité


N’en soyons pas surpris : dès qu’un politicien se dégage du consensus progressiste qui domine la politique québécoise, on l’accuse de vouloir nous ramener à la Grande Noirceur. C’est un classique.


François Legault n’a pourtant jamais dit qu’il voulait ramener les femmes à la maison ou les sortir du marché du travail. Il ne veut pas les enrôler au service de la natalité nationale. Il ne veut pas forcer celles qui n’en veulent pas à avoir des enfants. Il ne veut pas non plus leur suggérer que ce serait une bonne idée d’en avoir. Personne ne pense un instant à remettre en question l’émancipation féminine dans toutes ses dimensions.


Ajoutons que certaines personnes ont une disposition naturelle pour la famille, d’autres pas.


Le principe d’une politique nataliste est ailleurs : il s’agit simplement de soutenir les familles qui en veulent et qui n’ont pas les moyens d’en avoir autant qu’elles le souhaiteraient.


Il faut permettre, à ceux qui veulent plus d’enfants qu’ils n’en ont en ce moment, de les avoir, en créant un environnement social, culturel et économique favorable à la famille et à la natalité.


Intimidation


Par ailleurs, rappelons une évidence : pour qu’il y ait un peuple québécois, il faut qu’il y ait des Québécois. Cette évidence échappe à certains.


Il faut vraiment que notre société soit culturellement déréglée pour que la simple idée de favoriser une relance de la natalité paraisse scandaleuse.


Espérons que François Legault ne reculera pas devant la campagne d’intimidation idéologique qu’il subira.