Malgré la dérive qui tend à individualiser les droits, la dimension collective de nos luttes rayonne plus que jamais

Depuis le tout début de cette grève, nous avons été révélés à nous-mêmes

Tout au contraire du marasme ambiant, la jeunesse québécoise tranche par sa détermination

Tribune libre

Et la réplique vint… sous la forme d’un texte d’opinion d’un journaliste dont je tairai le nom. Tout au plus, je concéderai que mon nom fait juste part de «presse». L’actuel conflit étudiant mobilise les troupes indépendantistes. La corruption redoublant d’autant la vigilance de la population face au gouvernement, les appels du pied à une résolution démocratique et pacifique dudit conflit m’inclinent à tendre la main… dans le sens d’une négociation historique.
Depuis le tout début de cette grève, nous avons été révélés à nous-mêmes. Tout au contraire du marasme ambiant, la jeunesse québécoise tranche par sa détermination. Employant une foule de moyens tout aussi diversifiés les uns que les autres, les étudiants ont usé d’une couverture médiatique de grande ampleur. À l’heure des médias sociaux, les débats s’enflamment. Tous un et chacun retrouve le large sceptre des opinions qui s’agitent face aux enjeux de cette lutte étudiante.
Une constante demeure… la démocratie se vivifie à nouveau. Face aux nombreux assauts, les étudiant-e-s tiennent bon. Malgré la dérive qui tend à individualiser les droits, la dimension collective de nos luttes rayonne plus que jamais. Le Québec de l’avenir est dans nos mains. Il n’en tient qu’à nous de porter fièrement nos espoirs et les incarner au quotidien. Oui, je persiste à croire que le monde nous appartient. Faisons le nécessaire pour favoriser cette même issue démocratique et pacifique.


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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    18 avril 2012

    Les étudiants apprennent ce que veut dire le mot: fascisme. La brutalité policière injustiable en réveille plus d'un et je vois ça comme un bon signe. On peut vouloir rester indifférent mais quand la brutalité policière fait son apparition, l'indifférence se transforme en révolte et la révolte peut durer longtemps.