BLOC QUÉBÉCOIS

Denis Trudel intéressé par la chefferie

Le comédien tenterait sa chance si la course se tient à l’automne

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Bloc québécois — quel avenir ?

Un deuxième aspirant candidat à la chefferie du Bloc québécois estime que le parti devrait lancer la course à la succession de Gilles Duceppe « le plus rapidement possible ». Le comédien Denis Trudel songe à se lancer dans l’arène. Mais seulement si le Bloc tient sa course dès l’automne.

Joint par Le Devoir jeudi, Denis Trudel a admis qu’il lorgnait la chefferie du parti souverainiste. « J’y ai songé. Ça m’arrive d’y penser. » Mais sa décision n’est pas prise. D’une part parce qu’il attend de voir les modalités de la course, et surtout l’échéancier.

« À mon sens, il faudrait que ça se fasse à l’automne, le plus rapidement possible. Il faut que le Bloc soit fort, qu’on ait un chef bien installé, bien en selle, qui ait le temps de se faire une main une bonne année avant l’élection provinciale [prévue à l’automne 2018]. Parce que le Bloc va être un allié majeur pour le Parti québécois à la prochaine élection. Et il faut que le chef soit là avant », a fait valoir Denis Trudel, en entretien téléphonique.

Le comédien — qu’on a vu dans plusieurs films, séries télévisées de même qu’au théâtre — ne garantit pas qu’il sera de la course si celle-ci comporte les paramètres de son choix. Mais il est catégorique en revanche sur le fait que si elle tarde trop, il n’y sera pas. « Si c’est trop tard, je n’y vais pas, c’est sûr. » Notamment parce que, bien qu’il ait été candidat bloquiste à Longueuil–Saint-Hubert l’automne dernier, il n’a pas d’expérience comme élu, consent-il. « Le chef va avoir un rôle majeur sur ce qui va se passer en 2018. Il faut lui donner le temps, à ce chef-là. »

Au Bloc québécois, on maintient que le parti n’est pas pressé de se lancer dans une course à la chefferie. « Les gens sont essoufflés de l’élection. Ce n’est pas du tout notre priorité », a-t-on répété.

Mais M. Trudel est maintenant le second aspirant candidat à la direction du Bloc qui somme le parti de se dépêcher. Le député Xavier Barsalou-Duval (Pierre-Boucher–Les Patriotes–Verchères) a déjà signalé son intérêt le mois dernier, en affirmant que la course devrait être lancée rapidement. « Attendre deux ans, ça va être trop long », disait-il au Devoir mi-janvier.
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