Décès de l'écrivain Bruno Roy

2010 - nos disparus

Bruno Roy photographié en décembre 2000. Photo: Alain Roberge, archives La Presse
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L'écrivain Bruno Roy est décédé dans la nuit de mardi à mercredi à l'âge de 66 ans. Il a été victime d'une hémorragie cérébrale.
Il avait été terrassé par un accident vasculaire cérébral le 12 décembre dernier, mais on ne croyait pas que cet incident avait pu mettre sa vie en danger. Il avait d'ailleurs pu réintégrer son domicile pour le temps des fêtes.
Le poète, romancier et essayiste est bien connu pour le combat qu'il a mené pour les orphelins de Duplessis. Il était porte-parole et président du comité chargé de défendre leurs droits depuis 1994.
Bryno Roy était également coauteur de la télésérie Les orphelins de Duplessis.
De 1987 à 1996, puis de 2000 à 2004, il avait été président de l'Union des écrivaines et écrivains québécois.
Comme auteur, on lui doit de nombreux ouvrages sur la musique québécoise, sa dernière oeuvre étant une anthologie publiée en 2009 intitulée Les cent plus belles chansons québécoises, accompagnée de tableaux de Diane Dufresne.
Homme engagé, il avait fait paraître plus de 200 textes d'opinion dans divers journaux et revues.
Il avait siégé au comité du Mouvement Québec français de 1987 à 1996 et a participé comme commissaire représentant le milieu culturel à la Commission Bélanger-Campeau sur l'avenir du Québec.
Bruno Roy avait aussi fondé la première Maison des écrivains à Montréal.
Son travail d'enseignant et de conférencier a été maintes fois souligné, notamment par le Collège André-Laurendeau qui a créé le Prix annuel Bruno-Roy visant à encourager la relève littéraire chez les étudiants.
En 1999, il avait reçu le prix Félix-Antoine-Savard de poésie pour son texte Âmes partagées.
(Avec PC)
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L'écrivain et président de l'Union des écrivains Bruno Roy est mort à 66 ans

PC MONTRÉAL — L'écrivain Bruno Roy est décédé dans la nuit de mardi à mercredi d'une hémorragie cérébrale à l'âge de 66 ans.
M. Roy avait été terrassé par un accident vasculaire cérébral le 12 décembre dernier, mais ses proches le croyaient hors de danger depuis. Il avait d'ailleurs pu réintégrer son domicile pour le temps des Fêtes.
Essayiste, poète et romancier, Bruno Roy s'était fait connaître du grand public par ses interventions passionnées tant à titre de président de l'Union des écrivains du Québec (UNEQ) que de président du Comité des orphelins et orphelines institutionnalisés de Duplessis (COOID).
C'est un combat qu'il menait de front avec ses autres occupations, s'est rappelé le directeur général de l'UNEQ, Pierre Lavoie: "Il avait géré le dossier extrêmement important des orphelins de Duplessis. Il avait négocié avec le gouvernement pour leur indemnisation. Il avait mené le combat pour que justice leur soit rendue, parallèlement à son travail d'enseignant. Il était aussi président de l'UNEQ, le dossier des orphelins l'a mobilisé pendant plus d'une dizaine d'années, en plus de son propre travail d'écrivain. C'était un travailleur acharné."
Son expérience personnelle d'orphelin de Duplessis a d'ailleurs inspiré son oeuvre de romancier, qui a été portée à l'écran.
Comme auteur, on lui doit aussi de nombreux ouvrages sur la musique québécoise, sa dernière oeuvre étant d'ailleurs une anthologie publiée en 2009 intitulée "Les cent plus belles chansons québécoises" accompagnée de tableaux de Diane Dufresne. Cet intérêt s'était manifesté tôt: sa thèse de doctorat portait sur la chanson québécoise.
Homme engagé, il avait fait paraître plus de 200 textes d'opinion dans divers journaux et revues. Souverainiste convaincu, il avait milité avec vigueur en faveur de cette option et avait marié sa passion pour le pays, la langue et la chanson en plaçant le tout au service de la Fête nationale, a évoqué la présidente du Mouvement national des Québécois, Chantale Trottier: "Il a été un collaborateur généreux pour la Fête nationale. Il était vraiment une référence pour ce qui était de la chanson québécoise et, à titre écrivain, il nous a écrit des textes thématiques pour la Fête nationale."
Il avait siégé au comité du Mouvement Québec français de 1987 à 1996 et a participé comme commissaire représentant le milieu culturel à la Commission Bélanger-Campeau sur l'avenir du Québec.
Bruno Roy avait aussi fondé la première Maison des écrivains à Montréal. Pierre Lavoie, a affirmé que sa contribution à la présidence de l'UNEQ a été marquante pour les auteurs québécois.
"Il a beaucoup travaillé pour la reconnaissance du statut de l'écrivain, pour l'amélioration de ses conditions socioéconomiques, tout ce qui touche les questions de droits d'auteur, des négociations contractuelles avec des éditeurs, des droits de reprographie, de prêt public, la promotion de la littérature dans les médias, etc. Il était de tous ces combats depuis la fondation de l'UNEQ, ou presque."
Son travail d'enseignant et de conférencier a été maintes fois souligné, notamment par le Collège André-Laurendeau qui a créé le Prix annuel Bruno-Roy visant à encourager la relève littéraire chez les étudiants.
En 1999, il a reçu le prix Félix-Antoine-Savard de poésie pour son texte "Âmes partagées".
Bruno Roy a été président de l'Union des écrivains de 1987 à 1995 et de 2000 à 2004. Depuis 1994, il était porte-parole et président du Comité des orphelins de Duplessis.


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