« Debout les morts » au Panthéon: le slogan révoltant des gilets noirs

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Le migrant est le nouvel outil révolutionnaire de l'extrême gauche anti-occidentale


 

 



Des immigrés clandestins ont pénétré et manifesté dans le Panthéon le 12 juillet dernier, réclamant des papiers.




Les militants des causes rouges se drapent désormais du manteau immaculé de la générosité humanitaire que le monde nouveau s’est choisi comme uniforme pour forcer les faibles défenses de l’ancien monde.


« Debout les morts ! » Tel était l’appel impie qui présidait, l’autre jour, à la profanation du Panthéon par les sans-papiers. Jamais semblable cri de guerre n’avait été entendu en France ; jamais, par le passé, n’avait-on fait injonction aux morts de quitter la paix de leurs tombes pour prendre le parti de gens dont la plupart abhorrent le passé de ce pays. Mais pourquoi donc la Patrie reconnaissante n’est-elle plus capable de veiller sur le sommeil de ses grands hommes ?


Migrants, passeurs, militants, Mairie de Paris…


« On ne lutte pas que pour des papiers, mais contre le système qui crée des sans papiers ! » Quel « migrant », sorti d’une tente plantée Porte de la Chapelle saurait tenir des propos pareils ? Combien, parmi ces gens, connaissent l’existence du Panthéon et savent ce qu’il symbolise pour la France ? Quelques-uns, dans le meilleur des cas. Cette lacune culturelle, il y a des guides pour la combler. Des associations militantes, n’ayant pas oublié les avantages de l’entrisme trotskiste, désignent les lieux à occuper et rédigent discours et déclarations. Entre les mains de ces nouveaux révolutionnaires, le « migrant » est devenu le bélier à l’aide duquel sont enfoncées l’une après l’autre les portes du monde occidental et de la France.




 

Marchandise hautement profitable pour les passeurs, le « migrant » se fait sauver in extremis au milieu de la Méditerranée par des navires que financent des associations bien plus politiques que philanthropiques (il y a quelques mois, le nom de George Soros a été cité lors d’une opération de ce genre), navires dont les hardis capitaines forcent l’entrée des ports, surtout en Italie, afin d’imposer la prise en charge de leur cargaison humaine. Ainsi cette désormais fameuse militante internationaliste Carola Rackete, qui, après avoir essayé de faire couler une chaloupe des gardes-côtes italiens, a réussi à imposer à l’Italie quelques dizaines de migrants. Pour ces exploits, dont l’un ne peut être séparé de l’autre, la maire de Paris a décidé de lui accorder la plus haute distinction de la ville.


Du « migrant » comme outil révolutionnaire


Tous les groupes qui prétendent aider les « migrants » revendiquent un monde sans frontières, indéfiniment et interminablement ouvert à tout venant (combat qui est aussi celui de Soros, ce qui fait qu’évoquer son nom n’était pas incongru), un monde livré à l’anarchie béate du politiquement correct où l’autre est le plus égal de tous. Le « migrant » est l’étendard que brandissent les activistes de toutes les gauches, leur messie tragique, l’arme dont ils se serviront un temps et qu’ils abandonneront, le jour où ils en trouveront une autre, plus efficace, entre les décombres de la société de plus en plus désarticulée par leurs soins.



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La technique de l’intrusion et de l’occupation, il faut le reconnaître, n’a rien d’original : il y a trente ans déjà, des Maliens s’installaient dans des églises à Paris, réclamant, eux aussi, des papiers. On murmurait à l’époque que diverses formations politiques allaient tout simplement dans leurs villages, les incitant à s’embarquer pour Paris. Beaucoup de ces « migrants » de la première heure ont eu gain de cause, mais il y a eu aussi des expulsions – les fameux charters, dont on se souvient encore et qui resteront à jamais un argument culpabilisateur à l’encontre de la France.


Accusée France, levez-vous !


« L’État est raciste ! » clamait l’un des manifestants du Panthéon. On ne pouvait pas, à travers sa voix, viser plus habilement et frapper plus fort. Car l’État, qui n’osera jamais recommander à cet homme d’aller chercher le démenti de ses dires dans le métro ou au Pôle Emploi, n’aura, pour se défendre d’une telle accusation, qu’une seule ressource : octroyer les papiers, les aides, les logements qu’on exige de lui. Céder une fois de plus. Et aller plus loin dans l’impossible « vivre-ensemble ».



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« Être en France sans papiers, c’est le plus fort des crimes contre l’humanité. » Pourtant, pourrait-on se dire, des crimes contre l’humanité, il y en a eu des bien plus monstrueux. Mais on aurait tort de s’insurger, puisque celui qui fait cette affirmation est soutenu a priori, inspiré, encouragé par le propos démesuré de l’actuel président de la République : « La colonisation fait partie de l’histoire française. C’est un crime, c’est un crime contre l’humanité. »


La France éternellement coupable, donc, et condamnée à ne pouvoir expier que d’une seule manière : accueillir sans compter. Et cette culpabilité, ces complexes induits sans relâche et par tous les moyens, combien profitables sont-ils à ces révolutionnaires qui rêvent d’un phalanstère mondial dont ils seraient les gérants austères. Que, pour arriver à leurs fins, ils jouent de la misère des uns contre l’opulence supposée des autres n’est pas une preuve d’imagination – cela s’est toujours fait et, chaque fois, avec succès. L’envie est le combustible de presque tous les bouleversements. L’art des meneurs, c’est de savoir l’attiser.