Réplique à "Je refuse la stigmatisation"

De la fausse sororité

Port de signes religieux


(En réplique à la lectrice [Ndèye Faty-Sarr pour sa lettre «Je refuse la stigmatisation»)->24912] - Je trouve tout à fait déplacé, voire odieux, l'appel à la solidarité entre femmes (sororité) lancé par Ndèye Faty-Sarr : triste tentative de culpabiliser les femmes!
En matière de solidarité féminine, un appel au boycott du voile islamique serait plutôt la chose à faire. Car ce sont des hommes qui, au nom d'Allah, tuent femmes et filles parce qu'elles ne portent pas le voile islamique, ou parce que jugées trop émancipées.
La jeune Aqsa Parvez tuée à Mississauga parce qu'elle refusait le voile, vous connaissez, Mme Faty-Sarr? Les quatre musulmanes (dont trois jeunes soeurs : Zainab, Sahar et Geeti Shafia) tuées à Kingston, des soi-disant crimes d'honneur, ça vous dit quelque chose? Par solidarité envers toutes ces femmes et jeunes filles tuées, ce n'est pas appuyer, mais l'inverse qu'il faut faire: rejeter le voile islamique. Car, en ce 21e siècle, s'il y a encore de réelles violences faites aux femmes, s'il y a une religion qui bafoue et isole les femmes, c'est bien l'islam fanatique.
Invoquant la charia, la loi islamique (quasi adoptée en Ontario!), les islamistes extrémistes voient les femmes comme des êtres inférieurs à mater et à soumettre. Au nom de l'islam radical, religion devenue obscurantiste, s'il en est une, des hommes bornés justifient les diverses violences qu'ils font subir aux femmes musulmanes jusqu'ici, en Occident.
Enfin, Mme Faty-Sarr, les femmes ayant quelque solidarité et empathie envers nos soeurs musulmanes tuées ou violentées, ici comme ailleurs, celles-là, au lieu de parader et de se pavaner avec un voile islamique en public, devraient modestement ranger leur voile dans un tiroir. Indéfiniment, et par solidarité.
Mélissa Gagné, Québec


Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé