Sol Zanetti, s’est donné comme mission

De convaincre le Parti Québécois et Québec solidaire

De prendre un engagement clair pour l’indépendance

Tribune libre

C’est fort de l’appui de 99 % de ses membres que le chef d’Option nationale, Sol Zanetti, s’est donné comme mission de convaincre le Parti Québécois et Québec solidaire de prendre un engagement clair pour l’indépendance du Québec et de rallier les forces souverainistes en prévision de l'élection provinciale de 2018. Un défi de taille que certains qualifieront d’utopique mais qui a surtout le mérite d’être essentiel à démarche du Québec vers son indépendance.

«Nous, on pense qu'une coalition en 2018 est nécessaire. On pense qu'elle est possible et qu'elle ne peut que passer par un engagement clair de réaliser l'indépendance… C'est pas nouveau que le Parti québécois parle d'indépendance. Ce n'est pas nouveau qu'il parle du pays. Mais ça fait très longtemps qu'il n'a pas pris un engagement réel de le faire, dans lequel on prend un risque», soutient M. Zanetti.

Axé sur un militantisme de terrain et des propositions innovatrices, ON demeure à mes yeux une pierre d’assise essentielle dont le rôle principal consiste à agir comme bougie d’allumage au maintien de l’élan indépendantiste, si ce n’est que pour « brasser la cage » du PQ et de QS qui ont l’heur depuis des années de tergiverser autour de leur option principale.

Martin Luther King prétendait que tout grand projet commençait par un rêve…De ce fait, en tant que membre d’Option nationale, je me rallie d’emblée à celui d’ON qui n’attend que les « vieux » partis pour prendre son envol et se concrétiser.

Featured 19e390a78eaf9d290f5b6b4a1e389e83

Henri Marineau2030 articles

  • 1 417 687

Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





Laissez un commentaire



4 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    9 février 2016

    La refondation du mouvement indépendantiste ne peut se faire que par la dissolution du PQ, d'Option Nationale et de tous les autres partis ou instances qui se prônent indépendantistes.
    La division ne nous avantage pas. On doit se focaliser sur les avantages que chacun sacrifie son parti pour la victoire de l'indépendance en 2018. Et la coalition de partis, en notre système politique, n’est tout simplement pas possible.
    L'heure est venue pour le PQ et tous les autres Partis ou mouvements nationalistes de poser un geste démontrant leur détermination à vaincre. Il faut dans un premier temps Réunir en congrès tous les partis ou les miettes de partis indépendantistes et fonder un nouveau parti ayant comme seule et unique mission de faire du Québec une république indépendante. Le mouvement indépendantiste ne pourra s'épanouir et croître que sous l'égide d'un seul parti politique qui reste à fonder.
    Que chacun des chefs de parti qui se dit souverainiste ou indépendantiste place l'idéal commun, l'indépendance d'un pays, au-dessus de l' ego de chacun. Le choix d’un chef relèvera alors de la volonté des membres de ce nouveau parti.!
    Notre victoire est à ce prix.

  • Robert J. Lachance Répondre

    8 février 2016

    En fait, à leur congrès national des 30 et 31 janvier dernier, j’y étais comme membre, les membres présents d’Option nationale ont adopté un mode d’accession à l’indépendance inspiré de celui du mouvement indépendantiste catalan, l’élection référendaire.
    http://www.optionnationale.org/actualites/option-nationale-adopte-la-stratgie-catalane
    Proposition adoptée : 1.1.6 Fera entériner l’indépendance du Québec et la Constitution du Québec par voie référendaire ;
    J’ai compris que si à la prochaine élection provinciale, deux conditions se réalisent :
    1 - au moins 50 % + 1 des électeurs votent pour des partis indépendantistes qui sont d’accord sur un mode d’accession inspiré sur celui du mouvement catalan;
    2 - Le nombre de députés cumulé par ces partis dépasse de façon claire et sécuritaire le nombre cumulé de députés des autres partis. Les indépendants pourront rester indépendants ou se rallier à l’un ou l’autre des groupes de députés.
    Celui de ces partis qui aura le plus de députés formerait le gouvernement et ce gouvernement « adoptera une loi fondamentale qui succédera à la constitution canadienne en territoire québécois et servira de cadre légal d’un Québec en voie d’obtenir sa pleine indépendance. »
    Je ne comprends pas que coalition dans la bouche de Sol Zanetti veuille dire nécessairement fusion comme celle qu’ont réalisé la CAQ et l’ADQ en janvier 2012. Les rêves en cause : liberté, prospérité, égalité, fraternité, laïcité dans un seul lit ? Le paradis sur la Terre-Mère avant la fin de nos jours avec ça ?
    De Jean-Martin Aussant à Sol Zanetti, Option nationale a assuré la survie du mouvement indépendantiste québécois chez les moins de 35 ans, rien de moins, mais n’est pas crédible comme pouvant former le prochain gouvernement à moins de réallignement de députés d’expérience. On sait ce qui est arrivé à la CAQ de Mario Dumont après son passage sans lendemain dans l’opposition.
    « Un défi de taille que certains qualifieront d’utopique … »
    Je dirais une troisième hypothèse méthodologique non-stratégique qui s’ajoute aux deux suggérées par Me Guy Bertrand dans son legs Liberté-Nation :
    Pour réaliser le Projet Liberté-Nation, il faudra d’abord un parti politique rassembleur :

    -  qui pourrait être le Parti Libéral du Québec, lequel n’aura aucune difficulté à rallier autant les francophones, que les anglophones, les autochtones et les allophones;

    -  ou bien un parti circonstanciel issu de l’union de tous les partis indépendantistes et/ou nationalistes (Parti Liberté-Nation, par exemple);


    http://www.republiquefederaleduquebec.com/pdf/08CreationPlanD_action.pdf

    P.S. J’aurais mis un S à Nations dans Liberté-Nation ou j’aurais mis Régions.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 février 2016

    Monsieur Marineau
    L'engagement d'ON (Option Nationale) de proposer un processus clair, soit la tenue d'une élection référendaire suivie de la rédaction par la société civile de la Constitution du pays québécois et enfin le déclenchement d'un référendum sur cette constitution représente ce que je prône depuis belle lurette sur Vigile. Qu'attend le PQ pour faire de même et préparer le plus vite possible les Québécois, à cette éventualité, pour la prochaine élection en 2018? Camoufler leur stratégie politique jusqu'à la veille de l'élection pourrait leur jouer un vilain tour dont le PQ ne se remettrait jamais.
    Les Québécois veulent que les choses soient claires et je les comprends. Rappelez-vous la dernière élection du 7 avril 2014 et Marois qui branlait dans le manche avec la tenue d'un éventuel référendum. Le peuple a compris assez vite le message flou et le PQ a perdu l'élection. En adoptant rapidement la même stratégie qu'ON avec un bon plan de match pour préparer la population québécoise, je suis persuadé que nous pourrions faire l'indépendance en 2018. Cette façon d'agir, de procéder, créerait un engouement certain dans la population et l'encouragerait à aller jusqu'au bout pour la création du pays québécois. Cette stratégie forcerait QS à joindre ON et le PQ pour une coalition des trois partis, j'en suis sûr. Les Catalans ne cachent pas leur plan de match pour faire l'indépendance, faisons de même.
    André Gignac 8/2/16

  • François Ricard Répondre

    8 février 2016

    Il y a des indépendantistes chez QS. Il y a des indépendantistes chez ON. Il y a des indépendantistes chez le PQ. Il y a des indépendantistes chez la CAQ.
    Pourquoi ne pas donner une nouvelle demeure à tout ce beau monde? Une demeure qu'il pourra se construire en un super congrès où but, stratégie et tactiques seront bien définies avec l'élection d'un chef qui sera endossé par tout ce monde. Une demeure qui aura des êtres simples où les nationalistes aimeront se retrouver.
    Un parti républicain pour le Québec.