Les Centres de la petite enfance (CPE) voient le jour au Québec en septembre 1997 sous l’initiative de la ministre de l’Éducation d’alors, Pauline Marois, à partir des garderies sans but lucratif et des agences de garde en milieu familial.
Or, l’arrivée des maternelles 4 ans du gouvernement Legault invite un nouvel acteur sur la scène éducative du Québec, causant un certain choc lié au fait que les deux parties en présence « jouent dans les mêmes platebandes », bref qu’elles deviennent par la force des choses compétitives.
L’un des éléments majeurs de l’implantation des maternelles 4 ans se veut préventif, à savoir que l’intention de François Legault est de travailler en amont sur les cas d’élèves en difficulté d’apprentissage assez tôt pour les prévenir dans les années à venir. Par ailleurs, du côté des CPE, on invoque le fait que les éducatrices qui y oeuvrent sont déjà formées pour pallier ce type de problèmes.
Par ailleurs, un sondage Léger réalisé pour le compte de l’Association québécoise des centres de la petite enfance (AQCPE) démontre que le CPE demeure le choix de prédilection d’une proportion significative de parents qui disent préférer cette option pour leur enfant de 4 ans dans une proportion de 49 %, contre 19 % qui manifestent leur préférence pour la maternelle 4 ans.
À mes yeux, le gouvernement, qui s’appuie sur la liberté de choix des parents pour justifier sa décision d’offrir la maternelle 4 ans partout sur le territoire de façon universelle, doit prendre acte de ces résultats et respecter cette même « liberté de choix des parents » qu’il préconise.
Les autistes, ces mal-aimés
Voici l’histoire vécue d’une mère de famille dont le fils autiste de 8 ans n’a maintenant plus accès à aucun service de garde. L’enfant fréquentait depuis trois ans le service de garde de son école de quartier. Puis, il y a quelques mois, la mère a transféré son garçon vers une école spécialisée pour qu'il ait accès à plus de services. Mais après avoir fait appel à différentes ressources, la Commission scolaire a renvoyé le garçon de tous les services de garde en raison de son comportement difficile.
«On a mis tous les services en place, on a même développé un service 1-1 [un intervenant par élève], on a fait du 2-1. On s’est rendu compte, en bout de ligne, que ces services-là ne répondaient pas à l’enfant», a expliqué le coordonnateur aux communications à la Commission scolaire. Selon lui, le cas du petit garçon doit être transféré au ministère de la Santé et des Services sociaux.
«J’ai parlé au ministère de la Famille, ils m’ont renvoyée au ministère de l’Éducation, qui, eux, m’ont dit qu’ils ne pouvaient pas se prononcer parce qu’ils n’ont pas la version de la commission scolaire», dit la mère.
La dame demande aux parents qui vivraient la même situation qu’elle de la dénoncer au gouvernement pour que les choses changent. «Je sais que plusieurs parents vont s’identifier à moi parce que je ne suis pas la seule à vivre ça. Il manque de ressources», a conclu la mère de famille.
Finalement, la Commission scolaire a assuré à la mère que son fils pourra réintégrer son service de garde si son comportement s’améliore… Et voilà, la boucle est fermée, fin de l’histoire, c’est le cul-de-sac!
Lors de son entrevue réalisée auprès du poète et auteur-compositeur-interprète Gilles Vigneault lors d’une émission spéciale de 24/60 le soir du vendredi saint, Anne-Marie Dussault l’a présenté comme étant l’orfèvre des mots.
Vigneault, l'orfèvre des mots
Vigneault a écrit beaucoup d'hymnes dont tout le monde sait le refrain par coeur, l'archétype étant Gens du paysdont voici quelques vers : « Le temps que l'on prend pour dire Je t'aime/ C'est le seul qui reste au bout de nos jours/ Les voeux que l'on fait, les fleurs que l'on sème/ Chacun les récolte en soi-même/ Au beau jardin du temps qui court… »
Le 27 octobre dernier, Gilles Vigneault soufflait ses quatre-vingt-dix bougies. Monument de la culture québécoise, en plus de 60 ans de carrière, l’orfèvre des mots a composé les paroles d’environ 400 chansons, réparties sur 39 albums. Fervent partisan de l’indépendance du Québec, il raconte avec émotion dans l’entrevue le devoir que nous avons tous comme Québécois de « secourir la langue française partout où elle est menacée. »
Enfin, je vous laisse sur cette citation de Gilles Vigneault : « La francophonie, c'est un vaste pays, sans frontières. C'est celui de la langue française. C'est le pays de l'intérieur. C'est le pays invisible, spirituel, mental, moral qui est en chacun de vous. »
Merci, madame la ministre!
J’ai suivi avec intérêt les divers reportages présentés au petit écran sur les inondations au Québec, et force est de constater que les scènes étaient parfois pour le moins saisissantes. J’ai aussi pu constater à quel point les Québécois pouvaient démontrer des actes de solidarité hors de l’ordinaire envers les sinistrés dans ces circonstance tragiques.
Toutefois, par-delà la qualité de ces reportages, je n’ai pu m’empêcher de remarquer la qualité des interventions de la ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault. Bien que nous ayons déjà pu assister à certaines interventions de la part de d’autres ministres de la Sécurité publique dans des situations antérieures semblables, j’ai été frappé par le calme et l’aplomb de la ministre et surtout, par le contact personnel qu’elle a pu établir avec les sinistrés lorsqu’elle leur prodiguait, à la manière d’une « bonne mère de famille », ses conseils de prudence et de vigilance eu égard aux effets pervers de ces crues des eaux soudaines et dévastatrices.
Bref, la ministre Guilbault a su concilier la main de fer dans le gant de velours, à savoir la crédibilité liée à ses fonctions de ministre de la Sécurité publique avec l’empathie manifeste dont elle a fait preuve envers les sinistrés…Pour votre dévouement exemplaire envers ces milliers de personnes aux prises avec ces inondations déchainées, merci madame la ministre!
Henri Marineau, Québec
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