Course à la direction du PLQ: Alexandre Cusson rêve d’une «Baie-James» en transport collectif

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Cusson est d'une platitude indescriptible


L’aspirant à la chefferie du Parti libéral du Québec, Alexandre Cusson, rêve de devenir premier ministre pour faire des nombreux projets de transport collectif en région, la « prochaine Baie-James » du Québec. 


« Il faut que les projets de transport collectif sortent des grands centres. [...] Ce qu’il faut, c’est relier l’ensemble de nos régions », a plaidé M. Cusson, entouré de quelques militants à l’occasion du dépôt officiel de son dossier de candidature. 





Photo Pascal Huot




Selon l’ex-maire de Drummondville et ex-président de l’Union des municipalités du Québec (UMQ), c’est par la réalisation de ces projets, qu’ils soient ferroviaires ou électriques, que le Québec réussira « concrètement » sa transition écologique. 





Signe de l’importance qu’il y accorde, sous un gouvernement Cusson, ce dossier serait placé sous la responsabilité directe du premier ministre, a annoncé celui qui demeure le seul adversaire de Dominique Anglade dans la course. 


Un projet « signature » 


« Projet ambitieux », « projet signature », « je vous dirais que c’est probablement notre prochaine Baie-James », a illustré M. Cusson. 



Alexandre Cusson s’est adressé aux journalistes en marge du dépôt, à la permanence du parti située à Québec, d’une liste de 750 signatures en appui à sa candidature, et d’un montant de 50 000 $, comme le prévoient les règles de la course.

Photo Pascal Huot

Alexandre Cusson s’est adressé aux journalistes en marge du dépôt, à la permanence du parti située à Québec, d’une liste de 750 signatures en appui à sa candidature, et d’un montant de 50 000 $, comme le prévoient les règles de la course.




Il a toutefois été incapable de chiffrer l’ampleur de ce qu’il a en tête. « C’est un projet qu’on doit réaliser sur du long terme. Moi, je lance cette idée-là à l’intérieur du parti, qui va ensuite adopter une plateforme en vue de la prochaine élection, et ça s’accompagnera d’un cadre financier à ce moment-là », a-t-il expliqué. 


« Assurément des milliards », a plus tard répondu M. Cusson, devant l’insistance des journalistes. 


M. Cusson a évoqué la possibilité de recourir à des partenariats public-privé, en citant l’exemple du projet de train à grande fréquence Québec-Montréal de VIA Rail.     





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Valorisation 


L’aspirant à la succession de Philippe Couillard s’est aussi engagé à valoriser la fonction de ministre responsable d’une région qui, trop souvent selon lui, devient un simple messager qui ne sert qu’à « couper un ruban ». 


Pour de nombreux élus en région, rencontrer son ministre responsable est parfois « presque plus compliqué que de prendre rendez-vous avec le pape », a déploré M. Cusson. 





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Il s’est par ailleurs inquiété de la pénurie de main-d’œuvre qui représente, à son avis, une menace à la qualité des services à la population.  


Il promet ainsi d’adopter un plan de lutte contre la rareté qui passerait, entre autres, par le rétablissement du financement de la mission des Carrefours jeunesse-emploi et de l’immigration. 








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Plus prudent en cette dernière matière, M. Cusson a laissé entendre qu’il serait souhaitable qu’Ottawa permettre au Québec de contrôler tous les leviers nécessaires pour répondre à ses besoins. 


Cinq débats à venir 


La période de mise en candidature de la course à la chefferie du PLQ se termine vendredi. 


Le résultat de la course sera connu le 31 mai 2020, lors du prochain congrès du PLQ. D’ici là, cinq débats auront lieu, dont un premier à Montréal, le 29 mars, et un deuxième à Québec, le 4 avril. 


Suivra un seul et unique débat en anglais, le 18 avril, à Lachine, et deux autres duels à Longueuil, le 25 avril, puis à Rivière-du-Loup, le 2 mai.




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