Couillard se porte à la défense de la ministre Julie Boulet

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Elle a menti à la Commission Charbonneau et il la défend !





Philippe Couillard dit avoir fait preuve de prudence en attendant les conclusions de la commission Charbonneau pour réhabiliter Julie Boulet comme ministre.
 
L'étude des crédits du conseil exécutif - le ministère du premier ministre - s'est transformée jeudi en séance d'interrogatoire sur le financement du Parti libéral du Québec.
 
Talonné par Pierre Karl Péladeau, le premier ministre s'est porté à la défense de sa ministre du Tourisme, Julie Boulet, qui a juré devant la commission Charbonneau qu'elle n'avait jamais entendu parler de la cible de financement de 100 000 $ jadis imposée aux membres du cabinet de Jean Charest.
 
Philippe Couillard se souvient, lui, d'avoir eu cet objectif de financement dès le début du mandat du gouvernement Charest. Il se rappelle vaguement la présence du collecteur de fonds libéral Marc Bibeau durant les réunions du caucus. Mais c'est Violette Trépanier qui lui a communiqué sa cible de financement de 100 000 $.
 
Le premier ministre ne remet pas en doute pour autant la version sous serment de la ministre Boulet. «Son témoignage a été jugé par la commission Charbonneau qui, dans son rapport, n'a donné aucun blâme à la députée de Laviolette», a-t-il plaidé.
 
M. Couillard a assuré qu'il avait pleinement confiance en Julie Boulet, une ministre aimée des citoyens de la Mauricie. Le chef libéral soutient avoir pris toutes les précautions nécessaires avant de réhabiliter la députée de Laviolette et de lui ouvrir la porte du Conseil des ministres. «J'ai été prudent, j'ai attendu d'avoir le rapport de la commission Charbonneau».
 
C'est là bien peu de précaution aux yeux du chef péquiste. «Nathalie Normandeau n'a reçu aucun blâme de la commission Charbonneau, pourtant elle est aujourd'hui accusée de complot, de fraude, d'abus de confiance et de corruption. Marc Yvan Côté n'a pas reçu de blâme non plus par la commission Charbonneau!», a lancé M. Péladeau à son vis-à-vis libéral.
 
Marc-Yvan Côté


Philippe Couillard a également juré que le collecteur de fonds libéral Marc-Yvan Côté n'a pas été impliqué au parti depuis qu'il est chef du PLQ. Le premier ministre a ouvert la porte jeudi à entamer de plus vastes vérifications sur les sommes qu'il a pu récolter pour la caisse électorale libérale par le passé.
 
Le chef caquiste François Legault était estomaqué d'apprendre que M. Couillard n'avait pas encore commandé d'enquête interne jusqu'à maintenant sur Marc-Yvan Côté.




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