CAUCUS SPÉCIAL

Couillard se lance dans un processus préélectoral

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Pendant que le PQ s'entre-déchire sur la place publique, le PLQ refait son unité derrière des portes closes

Le premier ministre Philippe Couillard a profité du caucus exceptionnel de ses députés pour engager ses troupes dans un processus préélectoral.

« À partir du moment où la date [des élections] est connue, tout le monde se met en préparation électorale », a affirmé Philippe Couillard au terme de la réunion du caucus qui s’est terminée vers 21 heures lundi.

Le chef libéral a qualifié ce caucus de « réunion très, très positive d’un groupe soudé. » Il en sort avec une résolution, celle de rendre « plus fluides » les liens entre les cabinets ministériels et les bureaux de comtés.

C’est dans un décor idyllique, au Manoir Montmorency, que les députés libéraux ont amorcé leur caucus « secret » censé se dérouler sans la présence de journalistes. À son arrivée, le premier ministre Philippe Couillard a nié que cette réunion du caucus devait rester secrète. Elle ne figurait toutefois pas à son agenda.

À l’entrée du caucus lundi en fin de journée, les députés libéraux, tout comme le premier ministre, ont insisté sur le caractère normal du caucus exceptionnel, une rencontre « amicale », selon les mots repris par plusieurs élus. C’est le naturel qui est revenu au galop chez les députés libéraux qui se sont évertués à afficher leur esprit de corps, comme s’il n’existait entre eux que d’anodines différences de point de vue et qu’aucune insatisfaction, à deux semaines de la fin d’une session difficile, n’avait affleuré.

Selon le chef libéral, Philippe Couillard, les députés libéraux n’ont pas le temps de parler de politique lors des caucus habituels. « On n’a pas beaucoup de temps pour parler en détail de certains enjeux », a-t-il dit.

« On a dix minutes à chaque fois qu’on se voit le matin », a résumé le député de Dubuc, Serge Simard.

Améliorer la communication

Quelques députés, comme Serge Simard, ont toutefois évoqué timidement certains problèmes de communication. Mais le premier ministre avait déjà ouvert la voie en affirmant à l’Assemblée nationale que le « flot d’informations » entre lui et son cabinet devait être amélioré.

« Une affaire qui est sûre, c’est qu’il va falloir avoir des communications claires », a fait valoir le député de Dubuc.


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