La conjoncture ne laisse pas de repos

Continuer autrement... avec intelligence stratégique

Merci à Claude Morin pour son analyse politique pertinente *

Tribune libre

Sur l'essentiel, nous sommes tous d'accord : la langue française, la dignité pour tous et une lucidité... solidaire !
Pour ce faire, un État fort doit intervenir pour maintenir l'harmonie sociale, la qualité de vie et la richesse partagée, sans lesquelles il n'y a ni épanouissement des personnes ni bonheur de vivre ensemble.
Pour atteindre ces nobles objectifs, nous sommes plusieurs à croire à la nécessaire souveraineté du Québec.
Avant une prochaine offensive référendaire, considérons avec précision les opportunités, nos forces offensives et les activités de nos adversaires qui pèsent maintenant lourdement dans le décor.
C'est avec des stratégies et des tactiques brouillonnes que trop de nos gérants d'estrade ruent présentement dans les brancards. Ces empressements créent un climat de panique et de désenchantement.
Il n'y a de moments propices, que ceux dont l'époque nous présente. Et allez contre l'air du temps peut nous conduire à un naufrage désastreux.
D'illustres hommes politiques, comme Charles de Gaulle ou Winston Churchill, ne sont passés à l'histoire que parce leur destin a été la rencontre de leur caractère avec un grand événement.
Chez nous, trop de nos renommées chefs politiques – René Lévesque, Jacques Parizeau, Lucien Bouchard – ont mené avec acharnement notre combat... et ils ont abandonné.
Pour le moment, je fais confiance au courage et à la manière de Pauline Marois, et à sa jeune équipe, pour nous mener là où la conjoncture ouvrira des possibles. Je la jugerai après ses cent premiers jours comme premier ministre.
D'ici là, appliquons cette mise en garde de René Lévesque : «S'il fallait attendre la perfection pour agir, rien ne serait accompli dans ce monde». Alors, action patiente! Une force tranquille.
Gardons comme alliés nos idéaux, le réel, le terrain, surtout le gros bon sens et les passions de nos compatriotes.
Gilles Châtillon
* On trouve l'essai de Claude Morin à : www.vigile.net/Continuer-autrement

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Gilles Châtillon23 articles

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En un mot, j'aspire à être un humaniste en quête de
d'égalité et de solidarité. Une espèce rare et en perdition.

Ma vie professionnelle débute dans l'enseignement, du primaire à
l'université (1963-1970). Pour la suite, à titre de haut fonctionnaire au
Conseil exécutif du Gouvernement du Québec (1977-1984), j'ai facilité le
dialogue social et la concertation au Québec en dirigeant les Conférences
socio-économiques – les 52 « sommets » – ainsi que les dix-sept
Commissions régionales et nationale sur l'avenir politique du Québec.

De 1990 à 2006, j'ai été président-directeur général du Cercle des
présidents du Québec, un réseau sélect de 80 PDG de grandes entreprises du
Québec INC. à l'affût des signaux faibles des futurs possibles pour
éclairer leur gouvernance.

Professeur, administrateur public, dirigeant et consultant d'entreprises,
aussi carnetier sur le Web, je suis diplômé en philosophie, en pédagogie et
en administration (MBA). J'ai œuvré au sein de gouvernements, de
coopératives et d'entreprises privées.

Aujourd'hui, je suis à créer L'institut Québec – Le Monde, un lieu
de réflexion, de propositions et d'influence réunissant des experts et des
universitaires, des gens d'affaires et des artistes, des travailleurs et
des citoyens, des seniors et des jeunes, tous habités par l'idée que
l'avenir ne sait pas attendre et qu'il vaut mieux le convoquer soi-même.





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