Compte-rendu du lancement de Génération nationale

Fédération des Québécois de souche

Tribune libre

Le flirt du nationalisme conservateur
À propos du livre La dénationalisation tranquille, nous avons dit souhaiter "(...)que l'ouvrage de Mathieu Bock-Côté ait l'impact maximal dans le discours public québécois".
Eh bien ! Voilà le mouvement Génération nationale. Vendredi le 18 janvier se tenait une conférence au siège de la Société Saint-Jean-Baptiste, la très belle maison Ludger Duvernay. Nous y étions, avec nos sympathisants, une dizaine. C'est peut-être que les choses ne vont jamais assez loin, mais nos commentaires sur la pensée du jeune auteur et sociologue, présent hier soir, évoquaient certaines lacunes. Bien que nous soyons favorables à plusieurs points soulevés lors de cet événement, ce sont elles qui doivent être encore déplorées dans l'approche idéologique de ce nouveau regroupement « nationaliste ».

De nombreuses personnalités ont pu y être vues : Jean-Martin Aussant d'Option nationale, Éric Bédard, Louise Mailloux, André Drouin, Sylvain Marcoux du Ralliement national, Michel Lepage du Parti indépendantiste. La plus grande vedette, Bernard Landry, prononça quelques mots improvisés avec le talent d'orateur que nous lui connaissons. Nous y reviendrons bientôt.
La cause du Québec, en introduction, nous est présentée comme ayant à la base un sentiment existentiel. Mais présentement, la jeune génération est désabusée par les élites politiques. Il faut relancer la cause de l'indépendance et prendre un nouveau départ. On ne parle pas de l'urgence en raison du déclin démographique et de l'immigration. Génération nationale est dans la continuité de l'œuvre de René Lévesque. Bernard Landry en témoignait d'ailleurs par sa présence et sa prestation.

Un Québec ouvert, pluriethnique mais non-multiculturel

Il affirma avec emphase que la nation n'est pas une race. "Maka Kotto c'est mon frère", dira-t-il. Ce même Maka Kotto auquel Bock-Coté reprocha d’ailleurs d’avoir accusé Mario Dumont de « lepeniste » pour questionner les taux d’immigration1. Comme exemple, Bernard Landry dira que les Français n'ont pas demandé à être annexés à l'Allemagne si la politique de Merkel leur plaisait mieux que celle de Sarkozy. Landry qualifie Sarkozy de "plus français encore que les Français" (en substance) et ajoute que le fait que ses grands-parents ne soient pas majoritairement français ajoute à son admiration - que nous nous permettons de juger malavisée. Il n’est pas sans rappeler non plus le discours de Sarkozy incitant les Français de souche au métissage2, une xénophilie omniprésente chez nos élites québécoise comme en France.
Cette vision semble partagée par le groupement Génération nationale. On affirme que le Québec doit être pluriethnique, mais pas multiculturel. On dénonce cette invention de l'ère Trudeau, dont les immigrants seraient les premières victimes, car il encourage la ghettoïsation. La majorité historique du Québec doit être une référence culturelle et identitaire pour définir la nation et les "nouveaux Québécois" devront s’y faire. On semble y oublier qu’une nation multiethnique devient pourtant inévitablement multiculturelle une fois les minorités devenues majoritaires - comme c’est le cas actuellement à Montréal. C’est une simple logique démographique. De même, la ghettoïsation ne se forme pas par idéologie mais par le rassemblement d’un grand nombre d’immigrants sur un territoire donné. L’immigrant n’est pas un disque dur que l’on formate lorsqu’il arrive au Québec et à qui l’on peut retirer son identité et sa langue antérieure pour lui en donner une nouvelle. Car ce qui s’applique pour le Québécois de souche s’applique aussi pour l’immigrant. En ce sens nous croyons être plus près de l’immigrant que Génération nationale.
Ce thème sera l'un des plus importants et la candidate défaite du Parti Québécois à Trois-Rivières, Djemilah Benhabib, servira à le souligner. Elle parla de son attachement à la nation québécoise et du devoir des immigrants de savoir que le Québec n'est pas une page blanche. Ces commentaires emportèrent d'enthousiasme une assistance où très peu de ces immigrants étaient par ailleurs représentés. Ce qui nous paraît étrange, c’est que Djemilah Benhabib a pourtant déclaré l’été dernier vouloir faire page blanche du patrimoine catholique au Québec. Monsieur Landry a admis lui-même qu'il n'avait convaincu qu'un néo-Québécois sur dix de se rallier à la cause nationale, mais n'en demeure pas moins convaincu que la nation n'a rien d’ethnique. Cette même absence des autres communautés ethniques avait pourtant été remarquée lors du dernier vote référendaire, alors que le vote était majoritaire pour ceux de la nation historique. Une vérité qui n’est pas bonne à dire.
Un autre thème important sera d'éviter la division. C'est plutôt la gauche ici qui fut attaquée. La nation n'est pas communauté de valeurs et de tendances politiques, mais une entité ancrée dans l'historique. Aussi la souveraineté doit être faite en soi, pour parachever la nation; elle choisit ensuite d'élire à gauche ou à droite.
Un Mathieu Bock-Côté, très en verve comme d'habitude, très apprécié et applaudi aussi, adressa sa désapprobation de ce qu'il nomma le nationalisme conditionnel de Québec solidaire. L'indépendance à condition que ce soit dans le socialisme. Il déplora aussi l'exclusion par la gauche, dans le mouvement souverainiste, des éléments moins socialistes et plus fondés sur la tradition historique. Se montrer trop gentils, c'est faire du nationalisme de "calinours" et finalement ne jamais être respectés, imagea le pamphlétaire au grand plaisir de l’assistance.
Génération nationale fait quand même un pas à droite du PQ en dénonçant à la fois la gauche tolérante du renoncement de soi et la droite libertarienne, individualiste, qui rejette la dimension collective.
Les intérêts des autres ou des nôtres?
Il y a une dérive particulière pour des « nationalistes identitaires », qui semble unir les différents éléments de Génération nationale : le support inconditionnel au sionisme et à Israël.
Comme nous l’avions fait remarquer dans notre article précédent, Mathieu Bock-Côté a voyagé en Israël tout bonnement aux frais du lobby qu'est le Centre consultatif des relations juives et israéliennes3. Bien qu’elle ne semble plus faire partie de l’équipe, nous avions aussi fait remarquer la différence démesurée entre la quantité d’activisme pro-Israël comparé à la très maigre implication pour la question nationale de la directrice des communications de Génération nationale, Esther Benfredj4. Nous observons aussi la proximité entre le président de Génération nationale, Simon-Pierre Savard-Tremblay, et Richard Marceau, par sa participation dans le lancement du livre de ce dernier, Juif : une histoire québécoise5. Richard Marceau est un ancien député du Bloc Québécois converti au judaïsme qui travaille actuellement comme avocat pour le Centre consultatif des relations juives et israéliennes. La présence de Bernard Landry à cette soirée ne nous semble pas non plus anodine puisqu’il a de nombreuses fois courtisé la communauté juive et ses lobbies6, au point de devenir secrétaire exécutif du Comité ouvrier juif des droits de l’homme7. Djemila Benhabib ferme la boucle avec des positions qui servent très bien l'agenda néoconservateur, étant l'auteure de livres centrés uniquement sur la menace islamique - que nous reconnaissons également, bien entendu.
Génération nationale tente de prendre ses distances avec le conservatisme digne d’Harper. Leurs positions sur la question israélo-palestinienne nous semble pourtant digne d’un bon petit bleu canadien. Est-il possible au Québec d’être simplement nationaliste et prendre à cœur les intérêts du Québec? Sans verser vers la gauche accommodante, la droite libertarienne, et cette fois-ci, vers le néo-conservatisme sioniste flirtant avec des lobbies servant des intérêts étrangers? Rester libres et défendre nos intérêts, voilà ce que la FQS tente de faire.
Pour revenir à la conférence…
Les premières lignes d’Option Québec ont été lues par le président lors de son allocution. Ces mots, nous pouvons les reproduire: "Ce que cela veut dire d’abord et avant tout, et au besoin exclusivement, c’est que nous sommes attachés à ce seul coin du monde où nous puissions être pleinement nous-mêmes, ce Québec qui, nous le sentons bien, est le seul endroit où il nous soit possible d’être vraiment chez nous." Un sentiment existentiel donc.
Suite à cela, monsieur Simon-Pierre Savard-Tremblay vanta l'immigrant qui choisit le Québec, le jugeant plus admirable que le natif qui y est né; une xénophilie encore une fois palpable.
Dans une optique d'attachement à la nation historique, Génération nationale s'oppose à la réforme scolaire et son approche par compétences perçues comme sans rapport avec la communauté enracinée. L'éducation doit au contraire permettre la continuité, la transmission de connaissances et l'identité nécessaire à la vie communautaire.
Ils veulent une vraie laïcité et une séparation de l'Église et de l'État, en respectant l'héritage de la nation majoritaire. Ce principe fut l'un des plus chaudement appréciés. Le renforcement de la loi 101 est aussi à l'ordre des priorités.
Dans un élan, peut-être improvisé mais surtout peu adroit, le président de Génération nationale affirma que Djemila Benhabib avait fait de notre passé le sien. Ceci nous apparaît absurde. Cette nation-jeu-de-l'esprit nous semble artificielle et se contente d'une admiration béate pour les symboles. Bernard Landry, le compagnon de ce René Lévesque, à propos duquel nous nous permettons d'être circonspects à la FQS, exprima son souhait que le fleur-de-lysé flotte le long de l'east river, c'est-à-dire devant l'ONU. Le même Bernard Landry qui appuya également une monnaie unique nord-américaine, perte d'autonomie économique considérable pour les états-nations. Beaucoup d'emphase est donnée sur le formel, l'apparence ayant préséance sur le contenu. L'arrêt ou encore la réduction de l'immigration, ce qui change le vrai visage de la nation, ne semble pas faire partie du programme du mouvement.
L'être humain satisfait les besoins de son estomac avant les besoins de son esprit. Les immigrants sont très largement à la recherche d'opportunités économiques, très peu culturelles. Il faut leur vote pour l'indépendance et convaincre ces gens d'adhérer à une nation dominée tient de l'utopie. Il faudrait l'indépendance pour les convaincre, mais il faut les convaincre pour l'indépendance. Arrêtons l'immigration, il n'y a pas à s'en sortir.

Pour la préservation de notre peuple
F.Q.S.

1 http://www.vigile.net/Reconstruction-multiculturelle-de
2http://www.youtube.com/watch?v=UCs4ZcsDo4E
3http://blogues.journaldemontreal.com/bock-cote/general/la-complexite-disrael-2/
4http://www.terrepromise.net/archives/5247
5http://www.cerji.ca/activites/causerie-avec-richard-marceau-universite-de-montreal/
6http://archives.vigile.net/01-5/landry-juifs.html
7http://www.assnat.qc.ca/fr/deputes/landry-bernard-3937/biographie.html


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15 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    8 février 2013

    Madame Sylvie R. Tremblay,

    D’abord chercher des poux avec le terme « vedette » et « de souche » d’une manière aussi agressive est faire preuve de mauvaise foi. Nous vous prions d’avoir un minimum de courtoisie dans vos échanges et tout le monde sera gagnant. C’est pourquoi nous prenons la peine de vous répondre malgré votre agressivité palpable qui n’a pas lieu d’être.
    Le terme vedette est utilisé ici comme synonyme de personnalité plus ou moins connue grâce à des apparitions publiques. Rien de plus, si vous désirez être une vedette cela vous regarde mais nous croyons qu’il s’agit d’un tout autre sujet.
    Pour ce qui est du terme « de souche » qui semble vous déranger, il est grandement utilisé et sa définition nous semble pourtant très claire vu qu’il s’agit d’un mot d’usage populaire mainte et mainte fois utilisé dans les médias et par le public.
    Vous dites :
    « C’est un arbre qui est mort parce que l’on a coupé le tronc et dont il ne reste que des racines qui pourrissent en attendant d’être dégradées par un environnement qui lui se nourrit de la décomposition. ’’
    Ce terme est copié sur ce qui est couramment utilisé en France pour dénigrer les français d’origine. C’est le nom que les pro-multiculturelles et les anglo-sionistes donnent aux autochtones français, très mauvais choix de vocabulaire. »
    Il nous fait donc plaisir de vous expliquer l’origine historique et linguistique de l’expression « de souche » dans la langue française…
    À la fin du XIe siècle le mot souche désigne la partie restante d'un tronc, avec les racines. Mais, dès le XIIIe siècle, le mot prend une valeur figurée ; il est employé pour « origine, source » (vers 1240) puis désigne spécialement (1376) la personne qui est à l'origine d'une suite de descendants. De là viennent les expressions faire souche « avoir des descendants » (1611), de bonne souche (1858), de vieille souche (attesté au XXe siècle), et de souche, opposé à naturalisé, immigré.
    Le mot souche fait donc référence dans le temps à la filiation ancestrale qui s'est développée sur un territoire mais dont les descendants peuvent aussi s'être déplacés ailleurs pour élire domicile afin de se perpétuer de père en fils. Pour les Québécois, leurs ascendants sont les Français de France puis, à partir de 1608, les colons Français fondateurs de la Nouvelle-France.
    Comme vous pouvez le voir le mot n’a pas de connotation négative sauf possiblement dans quelques esprits tordus. Nous vous remercions également, car grâce à votre contribution nous avons ajouté ces précisions à notre site internet pour que la prochaine personne se trouvant dans votre situation confuse puisse se rassurer sur nos motifs qui sont loin d’être mal intentionnés. Nous vous invitons également à parcourir notre site pour avoir une image plus réelle de notre organisation.
    Veuillez agréer madame nos sentiments les plus distingués,
    Fédération des Québécois de souche.
    www.quebecoisdesouche.info

  • Archives de Vigile Répondre

    24 janvier 2013

    Monsieur FQS, (puisque vous êtes anonyme)
    Vous avez dit : ''De nombreuses personnalités ont pu y être vues : Jean-Martin Aussant d’Option nationale, Éric Bédard, Louise Mailloux, André Drouin, Sylvain Marcoux du Ralliement national, Michel Lepage du Parti indépendantiste. La plus grande vedette, Bernard Landry,...''
    Vous considérez donc que Jean-Martin Aussant, qui a suivi sa formation en Angleterre, un chou chou de la reine d'Angleterre qui voit en lui son prochain Robert Bourassa et ainsi garder sa main mise sur le Québec, comme une vedette ?
    Est-ce que vous pourriez définir ce qu'est pour vous être une vedette ?
    En attendant votre définition, pour la plupart des gens, être une vedette c'est d'être plus populaire que la majorité. Et monsieur Aussant malgré qu'il a eu la chance d'être choisi par l'oligarchie dans un comté clé en main, malgré le fait qu'il a siègé à l'Assemblée nationale, malgré le fait que tout les médias nationaux et régionaux ont parlé de lui pendant la dernière campagne presque à tous les jours, presque personne dans la population non politisé ne le connait et que si je fais une recherche sur Google j'obtiens:Environ 127 000 résultats (0,20 secondes)
    Pourtant, moi, une simple non-vedette et une personne qui ne suis pas une personalité, qui n'a jamais siègé à l'Assemblée nationale, moi, que tout les journaux nationaux et régionaux censurent même en temps d'élections, moi, qui suis tellement rien que l'on ne m'a même pas pensé à m'invité, bien que je n'y serais pas allé de toute manière, si je fais une recherche à mon nom Sylvie R. Tremblay, j'obtiens : Environ 739 000 résultats (0,27 secondes).
    Une personnalité ou une vedette ne devrait pas être plus populaire qu'une non personnalité ou une non vedette ?
    Qui décide qui a le droit d'être une personalité ou une vedette au Québec et basé sur quels critères au juste ?

  • Archives de Vigile Répondre

    24 janvier 2013

    Vous avez bien raison monsieur Francis Robillard lorsque vous dites : '' Mais qu’est-ce qu’une souche ?
    C’est un arbre qui est mort parce que l’on a coupé le tronc et dont il ne reste que des racines qui pourrissent en attendant d’être dégradées par un environnement qui lui se nourrit de la décomposition. ''
    Ce terme est copié sur ce qui est courament utilisé en France pour dénigrer les français d'origine. C'est le nom que les pro-multiculturelles et les anglo-sionistes donnent aux autochtones français, très mauvais choix de vocabulaire.
    Veulent-ils nous couper la tête pour faire de nous des souches, des arbres morts ?
    Une fois le terme répandu dans le langage courant, ils vont nous appeller ensuite les souschiens sous entendant les sous chiens (moins que des chiens) comme on les nomme actuellement en France.
    Les autochtones français ou français d'origine sont appelés des chiens en France, c'est à dire des souschiens.
    Vaudrait mieux utiliser autochtones français, car du même coup ça nous permet de réclamer nos droits territoriaux par rapport aux anglais.
    Je me méfie donc de l'inspiration réelle de toute organisation qui tente de nommer les français d'un nom signifiant la mort et de sous chiens.
    Le nom que choisi une organisation en dit souvent très long...
    Je ne me considère pas comme un souchiens mais comme une autochtone française

  • Archives de Vigile Répondre

    22 janvier 2013

    Mais qu'est-ce qu'une souche?
    C'est un arbre qui est mort parce que l'on a coupé le tronc et dont il ne reste que des racines qui pourrissent en attendant d'être dégradées par un environnement qui lui se nourrit de la décomposition.
    québécois de souche? Et quoi encore. Pendant combien de temps vous laisserez-vous définir par ceux qui veulent nous voir disparaître. Autres exemples de tentative de réduction de notre identité; catholiques, papistes, français, francophones, canadien-français, séparatisses, souverainistes, frogs, french pea soup, de souche. Voilà ou nous mène le conservatisme et la volonté net de quelques repliés sur soi pour se définir envers et contre tous au lieu de prendre des moyens véritables pour ne pas disparaître et assumé ce que nous sommes. Nous ne sommes pas les seuls dans cette situation au statut précaire, les nations pré-colombienne largement métissée aussi se retrouvent devant un tel dilemme; autochtones, Indiens, Sauvages, Premières Nations, autant de terme pour effacer les identités propres au profit d'une amélioration hypothétique en embrassant l'assimilation à l'identité majoritaire du Dominion of Canada. Mais c'est sans compter sur la nature ségrégationniste de la culture anglo-saxonne qui condamne aux ghettos tout ce qui n'est pas de sa souche, que vous soyez Écossais, Gallois, Irlandais, Québécois, Wendaké, Mohawk, Cris, Inuit, Algonquien, Innu, Micmacs ou "Métis". Mais être québécois n'est-ce pas de se définir en fonction d'un territoire qui n'avait pas le droit d'avoir son propre nom, juste un dénomination relevant d'une réserve pour papistes français vivant sur un territoire défini au départ par le traité de la Ville de Québec?
    N'est-il pas difficile de nous définir parce que nous n'avons pas encore choisit d'être? Mais que tout canadian que nous soyons, nous ne franchissons pas le seuil d'une appropriation de notre existence propre parce que nous nous détissons seulement à travers les yeux de nos agresseurs?
    Les français sont parti, ils ont été expulsé il y a des siècles, nous nous sommes des métis, notre culture, notre langue, notre attitude sont issu d'un métissage de plusieurs nations. Nous ne sommes pas pour autant des métis tel que défini par des lois et les courts de justice des canadians. Mais peut-être est-ce un trop grand fardeau pour un peuple qui n'a plus de mémoire, d'honneur ou de volonté réel d'exister? Tout le travail reste à faire et ce ne sont pas les lubies de quelques conservateurs en manque de conformisme identitaire qui fera que nous avancerons vers la libération de notre peuple, des souches... et quoi encore?

  • Archives de Vigile Répondre

    21 janvier 2013

    J'y étais; je ne suis pas membre de FQS (bien que sympathisant et interagissant avec ses membres sur Facebook). Mais j'invite quiconque à découvrir ce qu'ils prônent et les recherches qu'ils effectuent.
    Je ne peux adhérer à Génération Nationale pour deux points importants (pour moi):
    1- manque de transparence et d'honnêteté par la censure, le blocage et le refus de répondre à des questions aussi cruciales que la question autochtone dans un Québec souverain et leur position sur les problèmes géo-politiques du Monde en mouvement et des conflits actuels.
    J'ai même eu droit à un message sous un pseudo me demandant de ne pas me présenter à leur lancement... raison de plus d'y aller!!
    Bien beau rêver d'avoir son petit drapeau à l'ONU (Bonjour Bernard Landry!); mais encore faut-il se positionner comme neutre, du côté des opprimés ou du côté des Impérialistes à multi-nationales. Et laisser savoir où se situe l'organisation sur ce point.
    2- les invités de la soirée (qui semblent leurs modèles et même mentors):
    Bock-Côté, l'orateur avec une kippa invisible; Landry, qui semble nostalgique et s'ennuyer du show politique; Christian Dufour, autre sbire sioniste du Journal de Montréal aux côtés des Martineau, Ravary, Duhaime et... Bock-Côté! Et la sémillante 'self-hating muslim' Benhabib; qui se disant ex-cosmopolite, aurait adopté le Québec et ses valeurs... en autant que l'on fasse disparaître certains symboles religieux en échange!!
    Mais elle avait bien raison de demander au Président de Génération Nationale: "Mais où sont les femmes?!"
    Ouais... celle qui en faisait partie, Ester Benfredi, qui a son propre blogue qui en dit long sur les accointances d'une frange de GN (semble-t-il), aurait quitté l'organisation...
    Ils seront à Québec. Bientôt. Allez les questionner! Peut-être vous en diront-ils plus. À vous.

  • Archives de Vigile Répondre

    21 janvier 2013

    Excellent résumé, je n'ai pu y être présent moi-même, mais il semble que ce groupe manque de substance. Je voyais d'un bon oeil son arrivée; le nationalisme québécois n'est pas un projet socialiste ou socialisant comme Khadir aimerait nous le faire croire. Par contre, ce n,est pas un projet de laïcité non plus. Il est temps que les "intellectuels" cessent de tenter de nous fourguer leur propre version du multiculturalisme. L'interculturalisme, le multiculturalisme et le pluriethnicisme sont des euphémismes qui tentent de cacher la dure réalité qui est derrière...

  • Archives de Vigile Répondre

    21 janvier 2013


    B-Côté n'a-t-il pas déjà parlé d'immigration?
    Je crois que le groupe devrait aussi prendre position sur le sujet...
    Je souhaite vraiment que Génération Nationale règle son problème de cohérence avant de parler au nom des québécois.
    Ils vont nous faire passer pour les cocus de l'histoire!

  • Marcel Haché Répondre

    21 janvier 2013

    @ Sylvain Racine
    Concernant le Nous, je parle stratégie et méthode. Ce qui est la gouvernance souverainiste déguisée en gouvernance « provinchiale ». La même stratégie est par ailleurs accessible à la C.A.C. mais à d’autres fins. Vous avez donc raison de penser que je ne parle pas d’Indépendance dans mon commentaire. O.N. et vous y suffisant amplement…
    Cependant, si plutôt que vous vous moquiez constamment du P.Q., vous étiez capable d’expliquer sur Vigile comment O.N. pourrait surmonter le véritable Mur que les votes ethniques issus du multiculturalisme canadien constituent maintenant à l’encontre des indépendantistes, vous n’apportez pas autant que le débat le mérite. Wake up.

  • Archives de Vigile Répondre

    21 janvier 2013

    Je trouve ça simplement dommage que Génération Nationale se colle déjà à des lobbies, mais ose se prétendre contre des accommodements et nationaliste, comme si prendre le parti du Québec ne suffisait pas.
    La cohérence et de la fermeté c'est trop demander ?
    L'histoire jugera ... si ils ne se prononcent pas contre des accommodements envers les juifs, le cachère, etc alors on sera pourquoi. Dommage...

  • Archives de Vigile Répondre

    21 janvier 2013

    Comme le mentionne Jean, je crois aussi qu'il urge de prioriser les Québécois et non une immigration massive qui vient en plus déstabiliser le déjà faible équilibre économique des familles et des couples québécois qui souhaiteraient fonder de nouvelles familles. Il n'y a là aucun enrichissement, bien au contraire et dans tous les sens du terme.
    Dans son article, c'est clairement ce que priorise aussi la FQS, dont je salut par ailleurs le minutieux et excellent travail d'enquête qui ne contient que des faits et aucune insulte.
    (En passant, cet article est nettement plus fiable et nationaliste que la propagande d'une organisation bidon qui, depuis quelques mois tire ouvertement sur les messagers et dont le site internet haineux se permet des accusations ainsi que des insultes soi-disant pour dénoncer le fascisme dont elle est probablement issue.)
    Bref, je pense qu'au lieu de prioriser le remplacement des Québécois par une immigration massive celle-ci doit être réduite de façon drastique. Ce sont les familles québécoises et les jeunes couples Québécois qui doivent être soutenus en priorité par un gouvernement qui se dit souverainiste et sous-entend une souveraineté du peuple.
    (Par ailleurs, nous attendons toujours le renforcement de la Charte Québécoise de la Langue Française ... ZZZ zzz!)
    Il me semble à moi aussi que le discours de «Génération Nationale» se doit de promouvoir une réduction de l'immigration, voire même un moratoire temporaire, le temps de franciser le Québec et le temps de relever l'économie des familles et citoyens québécois.
    Aussi, je suggère à tous de tirer un enseignement pro-indépenantiste du travail nationaliste de la FQS.

  • Archives de Vigile Répondre

    21 janvier 2013

    Alain Maronani, la FQS ne semble pas avoir la prétention d’être un parti politique ou un mouvement de masse. Ils n’ont même pas de page d’adhésion sur leur site web. Vos propos semble plutôt ceux d’un progressiste frustrer de voir des opinons différentes que les vôtres. Pour Génération Nationale, 200 participants une première soirée c’est non-négligeable.
    Concernant le texte je trouve cela intéressant surtout pour ces liens avec le CERJI, un lobby juif et pro taxe cachère et typiquement communautariste. Comment peut-on prétendre être contre les accommodements tout en se collant sur un lobby pro-accommodement ?? Landry secrétaire exécutif pour un lobby juif, scandaleux! Surtout pour un ancien de l’Ordre de Jacques Cartier… mais qu’est-ce qui se passe avec nos élites ??
    Comment peut-on défendre une laïcité qui respecte le patrimoine catholique, tout en se collant sur Benhabib ??
    Et pourquoi cette obsession de vanter constamment les étrangers ? Une haine de soi est ambiante dans ces discours qui pourtant ne devrait pas avoir leur place… on n’en a assez, comment se faire respecter si l’on rampe constamment devant les autres que ce soit l’immigrant ou dans ce cas si la communauté juive ?
    Le sens du mot nationaliste semble avoir perdu son sens même auprès des « conservateurs »… désolant.

  • Serge Jean Répondre

    21 janvier 2013

    Je crois qu'on s'occupe beaucoup trop des autres et pas assez et même très peu de nous-mêmes. Tournons-nous donc une fois pour toutes vers le peuple résidant de ce pays le Québec.
    C'est encore les Québécois qui peuvent et doivent prendre leur libération; c'est à EUX qu'il faut s'adresser et cesser de perdre nos énergies ailleurs avant qu'il ne soit trop tard.
    Nous d'abord et ça urge.
    Jean

  • Alain Maronani Répondre

    21 janvier 2013

    Dix sympathisants...tout un programme !!!
    La lecture du texte est pathétique.
    Un groupuscule qui se rend au lancement de présentation d'un autre groupuscule...celui-ci est de droite, économiquement et socialement.
    C'est un peu comme la multiplication des pains et des poissons, ceci va permettre la mainmise du PLQ ou de l'ADQ pour les années à venir, éventuellement amener la destruction du PQ, si Pauline et ses troupes perdent la prochaine élection ou sont minoritaires...

  • Archives de Vigile Répondre

    21 janvier 2013

    Donc M., Haché croit que de financer David Hodges et ne même pas parler d'indépendance lorsque c'est le temps, comme la semaine dernière au sujet de l'Assurance chômage, va mener le Québec à l'indépendance?
    M. Haché, j'ai l'impression que vous réfléchissez comme si vous étiez sur la liste de paie du PQ et que vous avez peur de perdre votre salaire, c'est incroyable!

  • Marcel Haché Répondre

    21 janvier 2013

    "Les immigrants sont très largement à la recherche d’opportunités économiques, très peu culturelles. Il faut leur vote pour l’indépendance et convaincre ces gens d’adhérer à une nation dominée tient de l’utopie "
    1) D'ou la nécessité incontournable que le "Nous" d'abord se mette en marche, si on espère que les nouveaux arrivants puissent suivre un mouvement. Si Nous ne bougeons pas les premiers,eh ben, y a rien à suivre...
    2) Une position de dominance politique est elle aussi incontournable.Un gouvernement souverainiste majoritaire est déterminant.
    3) Seule la gouvernance souverainiste peut raisonnablement accéder à un pouvoir majoritaire à brève échéance sans braquer contre elle un électorat encore réfractaire.
    4) La thèse d'O.N. consistant à prendre le pouvoir puis déclarer l'Indépendance n'a aucune chance de se produire sinon dans la semaine des quatres jeudis.
    5) La thèse d'O.N. sur une déclaration d'indépendance n'a pas à être rejetée.Ce qui pourrait et devrait être rejeté, c'est cette immense prétention supposant que cette position puisse trouver une assise sérieuse dans l'opposition. Bien sûr,une fois installé au pouvoir...ce que le P.Q. pourrait faire s'il se réveillait.