En 2009, la Caisse de dépôt publiait son bilan (2008), des pertes de 40 milliards. Plus grave encore, son rendement (-24 %) comparé aux indices de références (-18 %) la faisait passer de premier de classe (premier quartile) à dernier de classe (quatrième quartile). Cette écart de rendement signifiait que 30 des 40 milliards de pertes étaient dues à la crise et 10 milliards attribués à... à quoi au juste ? Pour le bilan 2009, la sous-performance (-4%) comparée au même indice de référence a été de 5 milliards.
Donc sous-performance de la Caisse de 15 milliards en 2 ans. Et personne pour poser la question sur ce qui expliquerait pourquoi elle passe ainsi de premier à dernier de classe ! (sauf Vigile).
La même année, en 2009, la Presse et Radio-Canada démarrent une vaste enquête sur... le Fonds de Solidarité.
On aurait souhaité que ces 2 médias mettent autant d'acharnement à faire la lumière sur les pertes historiques de la Caisse de dépôt. C'est le thème du commentaire que j'ai fais dans un article de La Presse sur le Fonds de solidarité.
Surprise, le journaliste (fvailles), sans soute piqué par mon commentaire, m'a répondu. Voici l'enfilade de nos échangent (je reviens plus loin pour conclure) :
...
http://affaires.lapresse.ca/opinions/chroniques/francis-vailles/201401/20/01-4730336-degeler-largent-du-fonds-ftq.php
JCPom
20 janvier 2014
09h36
Cela fait 4 ans que La Presse et son partenaire Radio-Canada s'acharne sur le Fond. Pour démontrer quoi ?
Que le Fonds n'a pas été lésé par ces tentatives et que, donc, il est demeuré imperméables à ces influences. Alors quel est le but de cet acharnement : déconnecté la FTQ du Fonds des travailleur et le faire passer, via une reconfiguration du C.A., sous le contrôle de d'autres intérêts.
On aurait souhaité le même acharnement pour faire la lumière sur les pertes historiques de la Caisse de dépôt : sur les 40 milliards de pertes, 30 étaient dues à la crise et 10 (l'actif du Fonds de solidarité au complet) à la sous-performance par rapport aux indices de référencées. Cela pour 2008, en 2009 la sous-performance est de 5 milliards. Donc 15 milliards de sous-performances en 2 ans, dues à des décisions douteuses et silence radio de la part de La Presse et Radio-Canada, qui rappelons-le était contre une enquête sur ce désastre.
oSu FVaille
20 janvier 2014
12h02
A JCPom : vos affirmations sont fausses. La Presse et Radio-Canada ont été aux premières loges pour secouer la Caisse de dépôt. Radio-Canada a d'ailleurs gagné le prix de l'année de l'ASDEQ pour son enquête sur la Caisse et les papiers commerciaux. J'ai aussi fait une enquête fort étoffée sur le sujet. Pour ma part, je critique tant les mauvais pas du Fonds que ceux des banques, de la Caisse, de Blackberry, des gouvernements péquistes, libéraux ou conservateurs.
JCPom
20 janvier 2014
13h27
oSu FVaille
Concernant la Caisse. En 2009 la demande d'enquête soutenue par Québecor Média n'a pas eu d'écho à Radio Canada et La Presse (au contraire).
Dernièrement le Bureau d'enquête de Québecor Média a dévoilé des enregistrements troublants de gestionnaires de placement à la Caisse à l'époque du désastre en 2008 (mort la bouche ouverte). Et La Presse a commenté en disant que tout cela était connu, pas problème.
La raison est simple, le lien privilégié entre Paul Desmarais (propriétaire de La Presse) et la Caisse : Rousseau, après le désastre est passé chez Power corp, et Sabia a fait sa première rencontre avec le Québec inc, chez Power et ensuite il est devenu un familier du Domaine de Sagard des Desmarais : ses visites à Sagard, pas mal plus inquiétante pour les intérêts du Fonds des retraités que les visites sur le bateau d'Accurso.
C'est ce qui explique que La Presse n'a jamais couvert la cause de la Commission des valeurs mobilières contre Coventree (au cœur du scandale du papier commercial, PCAA), qui fut trouvé coupable (2011) d'avoir trompé ses actionnaires et ses clients dans l'affaire des PCAA : La Caisse fut son principal actionnaire et son principal client ! Silence radio de La Presse et Radio-Canada.
oSu FVaille
20 janvier 2014
14h09
JCPom : si je faisais le même genre d'insinuations que vous faites, et sans preuves de surcroit, je recevrais une plainte devant le Conseil de presse et je perdrais. Qui donc a vertement critiqué l'indemnité de départ de Rousseau, dites-moi ? La Presse, sous ma plume. Aviez-vous vérifié avant d’écrire ? Concernant les enregistrements, c'est un bon coup du Journal, mais moi qui ai attentivement suivi les PCAA, je cherche encore les grandes révélations de ces enregistrements. La vérité, c'est que détournez l'attention pour ne pas parler de ce tous les médias, incluant ceux de Quebecor, dénoncent : les problèmes de gouvernance du Fonds FTQ.
JCPom
20 janvier 2014
15h37
oSu Fvaille
Tout ce que j'affirme est du domaine public de l'information :
La sous-performance de la Caisse est documentée de 10 milliards.
La décision de la Commission des valeurs mobilières de l'Ontario (2011) dans le dossier de la poursuite contre Coventree. Le fait qu'elle a trompé ses actionnaires et ses clients. (la Caisse a radié 5,7 milliards de son actif (bilan 2008) à cause du papier commercial (PCAA-non bancaire).
Le fait que la Caisse fut son principal client et actionnaire.
Le fait que le capitaine Rousseau ait passé chez Power après avoir quitté le bateau en pleine «tempête parfaite».
Le fait que Sabia a fait sa première rencontre avec le Québec inc dans les bureaux de Power, et ensuite ses visites au domaine de Sagard.Tout cela est du domaine public.
La conclusion qui s'impose c'est que le clan Desmarais a une forte influence sur la Caisse, et il n'est pas déraisonnable de le penser.
(fin des échanges)
***
En toute équité pour le travail des journalistes de La Presse, je dois dire qu'entre autre, certains ont produits des articles utiles à la compréhension des aspects de ce désastre financier, cependant sans pousser trop loin leurs questionnements. Ce fut le cas de Michel Girard qui a démontré à partir de l'historique des rendements comparés à l'indice de référence, que la sous-performance de la Caisse en 2008 (- 6%) était une aberration historique : «... il m'apparaît évident que le désastre de l'année 2008 est un gros accident de parcours». Et aussi sur la sous-performance de 2009 (-4 %), (2).
Cela dit, M Girard ne chiffre pas ces sous-performances de la Caisse (15 milliards en 2 ans). Ce qui aurait mené à une question qui s'impose : qu'est-ce qui explique cette débarque historique. Et surtout à la conclusion que H P Rousseau a menti quand il a attribué l'ensemble des pertes de la Caisse à «la tempête parfaite». Message qu'a repris Charest lors de son débat avec Marois (élection de 2012).
Un journaliste de La Presse pouvait-il mener son questionnement jusqu'au bout et conclure que, Charest, H P Rousseau et bien d'autres ont participé (par mensonges, omissions où silences) au camouflage (cover-up) pour couvrir les responsabilités de plusieurs dans le pire désastre financier de l'histoire du Québec.
Un journaliste de Gesca-La Presse peut-il se permettre de mettre en cause H P Rousseau, entretemps devenu V P chez Paul Desmarais (Power corp), sachant que cela heurterait les intérêts de leur patron. Aussi surprenant que cela puisse paraître, un journaliste de La Presse a répondu candidement à cette question ! Patrick Lagacé. Voici son échange courriel à une question à cet effet, posée par M Richard Le Hir :
(M Le Hir écrit à Patrick Lagacé au sujet de la présence de Sabia à Sagard) :
***
De : Richard Le Hir
Date d’envoi : 7 février 2012 11:27
À : Lagacé, Patrick
Objet :
M. Lagacé,
Vous êtes sûrement au courant des critiques lancées depuis quelques jours contre Paul Desmarais père à propos du séjour effectué par Michael Sabia à son domaine de Sagard.
Je tenais à ce que vous sachiez que l’enquête des médias de Québecor tirait son origine d’une de mes chroniques sur Vigile.net du 11 octobre dernier, dans laquelle j’avais cité un de vos articles, et un autre de votre collègue André Noël http://www.vigile.net/Power-Corpora....
J’espère vous voir commenter cette affaire avec autant de brio que la première.
Salutations cordiales
Richard Le Hir
Une demi-heure plus tard, je recevais la réponse suivante :
From : Lagacé, Patrick
To : Richard Le Hir
Sent : Tuesday, February 07, 2012 11:58 AM
Subject : RE :
J’applique à La Presse la même réserve que j’avais au JdeM : je ne commente pas les dossiers touchant nos propriétaires, pour des raisons évidentes. Si d’autres médias — comme le vôtre, comme n’importe quel autre — veulent commenter, explorer, libre à eux.
(fin de l’échange)
***
Conclusion
J'ai publié plusieurs textes sur la Caisse de dépôt depuis 2009, dont celui-ci où je réponds à la question de savoir à quoi if faut attribuer la « débarque » historique de la Caisse de dépôt en 2008-09 (3). C'est au changement de la loi sur la gouvernance de la Caisse par Jean Charest (Loi 78-2004), qui a transformé un fonds de pension en fonds spéculatif !
Dans un prochain texte, je ferai la galerie de portraits de ceux qui ont participé, par mensonges, omissions, silences, au cover-up du pire désastre financier de l'histoire. Lequel a affecté les pensions de millions de travailleurs au Québec.
***
(1) http://affaires.lapresse.ca/opinions/chroniques/michel-girard/200912/11/01-930342-une-caisse-de-depot-pour-singer-des-indices.php
(2) http://affaires.lapresse.ca/opinions/chroniques/michel-girard/201102/25/01-4373795-resultats-de-la-caisse-michael-comme-henri-paul.php
(3) http://www.vigile.net/La-Caisse-Tripotage-politique-et
L'acharnement contre le Fonds de solidarité
Comment expliquer l'absence d'acharnement sur le crash de la Caisse de dépôt
Échange avec un journaliste de La Presse
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18 commentaires
Archives de Vigile Répondre
27 janvier 2014Après une Caisse de dépôt transformée en tigre de papier qui lèche les bottes des Desmarais, après l'affaiblissement systématique d'Hydro Québec à coups d'énormes contrats éoliens et énergétiques privés fortement déficitaires et le bradage de ses droits pétroliers, après la transformation de Desjardins en une institution financière comme les autres assujetties à Toronto, il ne reste plus que le Fonds Solidarité FTQ pour tenir Québec Inc. à bout de bras. Que les Québécois «contrôlent» leur économie et les leviers financiers qui vont avec a toujours dérangé l'intelligentsia d'Ottawa et de Toronto. Il faut donc que le Fonds disparaisse ou passe aux mains de «vrais» financiers, tâche que John James Charest a laissé en plan. Cette perspective apparaît clairement dans les premiers propos de Arseneault et elle est d'autant plus crédible que «l'enquêteur» Gravel se fait tout à coup chroniqueur financier en s'empressant de ridiculiser ses craintes.
Archives de Vigile Répondre
26 janvier 2014Cette intervention et les commentaires supposent qu'il existe un capitalisme, des investisseurs, des cotisants, des fonds de retraite vertueux, soucieux de l'intérêt général.
Ceci n'existe pas.
La Caisse comme les autres organisations, participe a un système qui s'appelle le capitalisme, système qui a ses règles, ou l'absence de règles, ses malfrats, etc.
Le système est fondé sur un mode de prévarication généralisée, de corruption endémique, de la poursuite de taux de rendements qui ne sont plus supportables, et ne le seront plus, pratiques qui englobe l'ensemble des participants, peu importe leurs accointances.
La Caisse a t-elle le choix de ne pas prendre des risques, inconsidérés selon certains, quand on connait les taux de rendements nécessaires aux paiements des pensions supportées par la puissance publique québécoise ?
Pas vraiment, remettre ces pensions en cause est politiquement invendable.
Il suffit d'entendre ce qui se dit actuellement, pour comprendre comment fonctionne tout ce beau monde, ce théatre d'ombres, ou tous se connaissent, et pataugent dans le même marigot.
Loin de moi de défendre ou de culpabiliser un acteur plutôt qu'un autre, c'est un SYSTEME de capitalisation, qui va s'écrouler sous ses contradictions, peu importe les acteurs.
On ne peut etre coupable par intentions, et si des preuves réelles de complicité financière ou de prévarication existent, je me demande ce que fait le ministre de la justice du Québec.
Les pertes passées de la Caisse ne sont que l'un des signes, parmi tant d'autres, qui indiquent que l'écroulement du système financier mondialisé est certain.
Personne, a l'exception des spécialistes financiers, qui ont réalisés ces investissements toxiques, ne savaient vraiment ce qu'ils achetaient, les Caisses Desjardins se sont fait avoir, comme la CIBC, 11 milliards de $, et d'autres, une croyance maladive au toujours plus, un casino planétaire.
L'intervention du gouvernement Harper, donc nous, payeurs de taxes, qui a fait acheter par la CMHC des tranches d'immobilisations foncières, hypothèques commerciales et résidentielles, détenues par la CIBC la Caisse, et Caisse Desjardins a permis de sauver tout ce beau monde.
Et pour les naifs qui pensent que les amendes représentent quelque chose;
Le salaire du PDG de JPMorgan Chase, Jamie Dimon, a augmenté de 74 % en 2013.
Les autorités se sont contentées de sanctionner l'entité juridique, dont les résultats ont certes été égratignés, mais les interrogations demeurent sur l'effet dissuasif de ces amendes pour une entreprise qui avait largement les moyens d'y faire face.
Comme le souligne Simon Johnson, professeur de management au Massachusetts Institute of Technology, la directrice financière de JPMorgan, Marianne Lake, a laissé entendre que sur la totalité des amendes, 7 milliards de dollars seraient probablement déductibles fiscalement, en tant que « dépense attachée au fonctionnement nécessaire et habituel de l'entreprise ». Un avantage qui se monterait à plus de 2,2 milliards de dollars.
De l'argent avec des pénalités financières !!!
Archives de Vigile Répondre
25 janvier 2014Il faudrait vérifier la date car mon ex-patron travail toujours pour la Caisse de dépôt, et je peux dire que cette date est erronée.....en plus Rousseau il y a belle lurette qu'il a été remercié pour ses services.
Archives de Vigile Répondre
25 janvier 2014Le silence de La Presse et de Radio-Canada
Quelqu'un pourrait expliquer pourquoi les mesures d'extradition d'Arthur Porter du Panama sont au point mort?
Arthur Porter a promis de faire des révélations fracassantes à son retour, c'est peut-être la raison du peu d'intérêt canadien à le voir revenir.
Arthur Porter se tourne vers l'ONU pour éviter l'extradition
http://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-affaires-criminelles/affaires-criminelles/201309/30/01-4694998-arthur-porter-se-tourne-vers-lonu-pour-eviter-lextradition.php
Archives de Vigile Répondre
25 janvier 2014@Pierre Bourassa:
Ces amendes à JP Morgan dont vous faites référence ont été négocié et accepté par JP Morgan. Ils se sont négocié une impunité afin que les coupables n'aillent pas croupir en prison pour plusieurs années.
Au Québec, on n'a pas besoin de faire cela parce nos gourous financiers se sont payés un parti politique destiné à protéger leurs intérêts.
Archives de Vigile Répondre
24 janvier 2014C'est vrai que les 40 milliards de pertes de la Caisse de Dépôt semblent être disparus par la magie du St-Esprit,sans pénalité,sans responsables,même pas une petite visite d'Henri-Paul Rousseau devant la juge Charbonneau.
Pourtant,parlant de produits toxiques,JP Morgan aux E.U. n'a pas la vie aussi facile que nos crosseurs à cravate du Québec.Pourquoi?
''L'addition continue de gonfler pour JPMorgan Chase. La première banque américaine en termes d'actifs s'apprête à payer une amende de 13 milliards de dollars pour solder les procédures dont elle fait l'objet à la suite de la crise des subprimes. Un accord serait sur le point d'être signé avec le Département américain de la justice, ont indiqué samedi 19 octobre, des proches du dossier au Wall Street Journal.
JPMorgan: La Federal Housing Finance Agency (FHFA) tient l'établissement bancaire pour responsable de l'émission de produits financiers adossés à des prêts hypothécaires toxiques à la veille de l'éclatement de la bulle immobilière en 2007.
La vente de ces produits a lésé les spécialistes du refinancement hypothécaire, Freddie Mac et Fannie Mae, qui ont ensuite dû être renfloués par la puissance publique à hauteur de 188 milliards de dollars.''
http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/10/21/amende-record-en-vue-pour-jpmorgan_3500018_3234.html
Puis en plus ...06-01-2014
Madoff: JPMorgan va payer 2 milliards pour éviter les poursuites
http://fr.canoe.ca/infos/international/archives/2014/01/20140106-092522.html
Archives de Vigile Répondre
24 janvier 2014Commentaire de Joe Public
Au Canada et au Québec . c'est la loi du silence qui s'applique :
D'ailleurs, seule l'Angleterre s'est vraiment mise à questionner les pratiques comptables et le gouvernement s'est lancé dans des enquêtes qui font mal à cette profession qui revendique une pleine autonomie face à son client. De son côté des chercheurs anglais ont fait le topo des quatre grands de la comptabilité mondiale.
La lecture de ce rapport est triste à pleurer quand au constat d'éthique des hauts cadres provenant du milieu des affaires et des firmes sous traitantes.
Les employés sont pris dans des conflits d'intérêt personnel et leur conscience.
extrait d'un texte par Karen Wensley, m. b. a
chargé de cours en éthique professionnelle à l'Université de Waterloo
Cet ouvrage copié à la main pour le conserver
signé surpris d'avoir eu un ouvrage si fort et si honnête
Merci M. Pomerleau pour le texte
Archives de Vigile Répondre
24 janvier 2014Est-ce que la Commission Charbonneau sert de poudre aux yeux, de détournement d’attention ?
Poser la question c’est y répondre!
Sur ce monde, les gros poissons ont toujours mangé les p’tits! Et mangé les p’tits ne fait pas disparaître les gros!
Et la Charte des valeurs est-ce aussi un détournement d’attention?
Pendant qu’on se cogne sur la gueule le soleil est toujours là! Et le système aussi! Et l’establishment aussi!
Les évènements chocs comme ceux que nous vivons depuis la dernière année au Québec, et ailleurs, et aujourd’hui encore, est-ce aussi un détournement d’attention?
Qui aurait intérêt à détourner ainsi l’attention des Québécois, et de l’homme, partout autour du monde?
Amuser la galerie avec des amuse-gueule est le propre de l’establishment!
L’establishment à besoin de nous, mais nous, nous n’avons nullement besoin de l’establishment!
Une chance que les commentateurs de Vigile ne sont pas tombés dans le piège!?!?
"Si le gouvernement péquiste était vraiment déterminé, il lancerait une enquête dans la direction que vous indiquez M.Pomerleau."
Rien à rajouter sinon que le PQ est (aussi…) au service de l’establishment...celui-là plus bleu que rouge. That’s it.
Et lutter contre l’establishment c’est encore le nourrir?
Alors comment sortir de ce théâtre? C’est aussi une bonne question à se poser?
Entretenir la dualité, la peur viscérale, le doute, le mensonge, le combat, le débat, c’est faire perdurer le système en y participant! Comme toujours nous le fîmes et le font! À un moment donné il faut que cela cesse! Il ne s’agit plus d’améliorer le système ou de lutter contre, mais de le laisser s’effacer seul! Qu’il crève! Il est déjà mort! Il achète du temps sur notre dos! Il ne reste que les mauvaises odeurs d’une pourriture qui s’effrite! De l’éphémère ne nous conduira jamais à de l’absolu! Ce jeu stupide est un traquenard qui n’a pas de fin. Tout ce que nous retirons de ce jeu, c’est notre propre énergie vitale que nous perdons, notre santé, notre vie, au profit du système et de ses acolytes. Nous ne sommes plus dupes de cette escroquerie. En tout cas, je l’espère, pour de plus en plus d’êtres! Ce système…, qu’il s’effondre de par lui-même, et je ne mettrais plus une once d’attention pour l’entretenir! Ce système se meurt, laissons le mourir, il ne nous concerne pas vraiment, arrêtons de lui porter l’intraveineuse avec notre propre vie. Ce système nous vampirise, nous ne lui devons rien, il peut bien se rire de nous, c’est nous-mêmes qui l’alimentons.
Vous croyez encore que nos petites contributions personnelles suffiront à le traduire un jour en un somptueux paradis sur terre, un âge d’or? Vous êtes libre de croire tout ce que vous voulez, tant qu’à moi, je n’y crois plus! Y ai-je déjà cru? Et comme disait un de mes amis : « Laissons les morts enterrés les morts, et marchons avec les vivants! »
André Parizeau Répondre
24 janvier 2014Je suis également bien d'accord avec le commentaire de monsieur Pomerleau; quand on compare l'acharnement des libéraux comme le Fonds de solidarité de la FTQ, versus le relatif silence qui s'est produit une fois que le pot aux roses a été rendu public, c'est assez génant merci.
J'aimerais en même temps rappeler qu'Amir Khadir fut alors un des rares à vouloir monter au créneau; cela n'enleve rien aux erreurs de jugements qu'il peut parfois avoir, à l'occasion, mais il faudrait quand même demeurer équitable, à tous les niveaux.
Merci encore à Jean-Claude Pomerleau pour ce texte.
André Parizeau
Jean Lespérance Répondre
24 janvier 2014Autre détail qui m'est venu à la mémoire, c'est aussi en 2006 que nos sales perruques blanches de la Cour suprême ont donné l'autorisation à Harper de piger dans les fonds de retraite des employés de l'État. Cesser de cotiser était déjà immoral, piger dans les fonds de retraites était carrément illégal. Je soupçonne Harper sans avoir aucune preuve d'avoir participé au sauvetage de l'Angleterre d'une façon quelconque. Quand on connaît son attachement à la reine, à la monarchie,il serait surprenant qu'il ne serait pas venu au secours de sa consoeur dont il se croit l'égal. Il agit comme s'il était un tsar au pouvoir absolu. Dans les faits, il a encore plus de pouvoirs ici que la reine en a en Angleterre.
Michel J. Dion Répondre
23 janvier 2014Bravo JCP, encore un excellent argumentaire. Aurons-nous une enquête un jour..?
On parle beaucoup d'un coup de téléphone du 9 mars 2009 entre dirigeants de la FTQ où de petites choses louches se seraient passées au Fonds de solidarité. Mais on ne parle plus du 9 mars 2009 où de terribles choses louches se sont passées -> pas moins que 40 milliards $ perdus à la Caisse de dépôt. Et Henri-Paul Rousseau a été ... applaudi à la Chambre de commerce ce même 9 mars 2009. Est-ce que la Commission Charbonneau sert de poudre aux yeux, de détournement d'attention ? Il n'y a pas eu de Commission d'enquête sur les 40 milliards $ et l'artisan de la perte s'est réfugié chez Power Corp et les Desmarais, que personne n'ose critiquer... ou presque.
Les années passent, et le temps met à l'oubli. Il est impératif qu'une enquête soit faite sur cette affaire qui ressemble trop au vol du siècle, avant que les principaux acteurs ne soient plus "touchables"..!
RAPPEL - Cliquez pour ne pas oublier: http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/238345/caisse-rousseau-regrette-mais-ne-fait-pas-d-excuses
Archives de Vigile Répondre
23 janvier 2014Il me semble qu'il serait toujours le temps de la faire cette enquête. Non?Ce que j'ai trouvé aberrant, c'est que la population ne réagisse pas. Pourquoi n'est-on pas descendu dans la rue?
Qu'on dilapide l'argent de notre bas de laine est inconcevable. On aura toujours une mentalité de pauvre car on est exploité par les riches et les politiciens.
Qui serait assez influent pour inciter le PQ à en faire une enquête?
Améthyste
Stéphane Sauvé Répondre
23 janvier 2014A grands traits:
"Comment se fait-il qu’Henri-Paul Rousseau n’a jamais été enquêté sur ces transactions douteuses ? Cela restera un mystère tout comme la vente des droits d’exploitation de l’île d’Anticosti." Jean L"espérance
"Madame Pauline Marois déchirait sa chemise pour que le PLQ fasse un enquête sur les pertes de la caisse de dépôt afin de permettre à la population de comprendre ce qui s’était passé et les influences obscures ayant participé à cette débâcle.
Elle a préféré faire une enquête sur d’autres sujets. Pourquoi le gouvernement du PQ ne la fait-il pas ? Est-ce parce que M Rousseau avait été placé là par le PQ ?"
Gérard Lamontagne
"Si le gouvernement péquiste était vraiment déterminé,il lancerait une enquête dans la direction que vous indiquez M.Pomerleau."
Rien à rajouter sinon que le PQ est au service de l'establishment...celui-là plus bleu que rouge. That's it.
Jean Lespérance Répondre
23 janvier 2014Tout ce qui s'est passé à la Caisse de dépôt dépasse largement les entourloupettes du Fonds de solidarité.
Le principe suivant s'applique partout: plus les sommes en jeu sont importantes, plus il y a de fraudes, collusions, malversations, détournements d'argent.
En 2006, la Caisse sous la gouverne d'Henri-Paul Rousseau a acheté de l'Angleterre qui était en très mauvaise posture, pour 2.6 milliards d'obligations de BAA, British Airport Authority, qui bien entendu ne valait pas cinq cennes. Les 2 années suivantes, pour combler le déficit (?)de la perte des obligations, la Caisse en rachète pour 150 millions par année. Tout cela en plus d'avoir investi dans des fonds immobiliers d'état de sa majesté avec un rendement obscur qui s'apparente à nul. Donc en définitive quand arrive la crise de 2008, la Caisse détient pour plus de 3 milliards d'obligations investies pour le sauvetage de l'Angleterre. En 2006, notre Caisse sauve l'Angleterre et en 2008, on nous fait ramasser la facture.
Il faut prendre en considération que BAA, c'est comme l'AMT, il n'y a pas d'argent à faire avec ça. Pour trouver un acheteur, il fallait un naïf, un poisson et un appât. Comment se fait-il qu'Henri-Paul Rousseau n'a jamais été enquêté sur ces transactions douteuses? Cela restera un mystère tout comme la vente des droits d'exploitation de l'île d'Anticosti.
Chose certaine, si Blanchet, le mari de Pauline avait fait la même chose, La Presse avec ses acolytes du Parti libéral ne passeraient pas une seule journée sans demander une commission d'enquête.
Nos fédéralistes avec en tête Charest devaient bien rire, se servir de la Caisse pour sauver l'Angleterre; qui penserait à une chose pareille? Il ne viendrait à l'esprit de personne qu'une telle chose puisse se produire, et pourtant. Est-ce que le Canada a participé au sauvetage de l'Angleterre en 2006 via des régimes de retraite ou la Banque de développement? Fort probablement, on le saura sans doute un jour quand le système va tomber.
Marcel Haché Répondre
23 janvier 2014Ceaux qui connaissent un peu la F.T.Q. Construction reconnaissent facilement l'aspect patibulaire du Fonds de Solidarité en comparaison de l'aspect de la Caisse de Dépôt. Mais cela ne suffit pas à expliquer l'acharnement de Radio Canada à l'égard du Fonds de Solidarité.
Ce sont toutes les institutions provinciales qui sont continuellement mises sous pression par une institution fédérale.Tout y passe : depuis le système de santé, le système scolaire,la Sureté du Québec et jusqu'aux niveaux d'eau des barrages d'Hydro-Québec.
Au delà de l'étranglement fiscal de la Province, l'État du Québec,c'est toute la société québécoise qui est littéralement mise en cause et contestée continuellement par une p'tite gang de propagandistes qui n'osent pas dire leur nom, alors pourtant que toutes les institutions fédérales sur le territoire québécois passent sous les radars.
Si le gouvernement péquiste était vraiment déterminé,il lancerait une enquête dans la direction que vous indiquez M.Pomerleau.
Grarlam Répondre
23 janvier 2014Madame Pauline Marois déchirait sa chemise pour que le PLQ fasse un enquête sur les pertes de la caisse de dépôt afin de permettre à la population de comprendre ce qui s'était passé et les influences obscures ayant participé à cette débâcle.
Elle a préféré faire une enquête sur d'autres sujets. Pourquoi le gouvernement du PQ ne la fait-il pas? Est-ce parce que M Rousseau avait été placé là par le PQ?
Archives de Vigile Répondre
23 janvier 2014Merci pour cet article intéressant.
Une maman écrit :
«c'est la fête de mon petit garçon demain
je veux lui faire un crèmage maison mais la plupart des recettes demandent du sucre à glacer. C'est écrit sur le sac : «Peut contenir des traces d'arachides»
Comme on prend la peine de dire que le sucre à glacer peut contenir des arachides (en passant, je me demande bien pourquoi !)ne serait-il pas logique que La Presse fasse cette mise en garde un peu partout sur l'emballage (dixit Patrick Lagacé) :
«Avertissement aux lecteurs :
Les journalistes ne commentent pas les dossiers touchant les propriétaires, pour des raisons évidentes.»
Archives de Vigile Répondre
23 janvier 2014Bravo M. Pomerleau pour ce travail de recherches, d'analyses, de journalisme quoi.