COURSE À LA DIRECTION DU PQ

Cinq débats dans cinq régions

Les candidats pourraient également confronter leurs idées dans des établissements d’enseignement

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«Du choc des idées jaillit la lumière» - Nicolas Boileau

Cinq débats seront finalement organisés entre les cinq candidats à la chefferie du Parti québécois, un nombre qui ne tient pas compte des autres débats qui pourraient être organisés par d’autres instances que le PQ.

À la suite d’une réunion en haut lieu au parti, jeudi après-midi à Montréal, les cinq candidats — Martine Ouellet, Pierre Céré, Bernard Drainville, Alexandre Cloutier et Pierre Karl Péladeau — se sont dits satisfaits de l’entente qui est intervenue, bien que certains détails restent à peaufiner, comme la forme des échanges, en duos ou à cinq.

Le premier de ces cinq débats organisés par le PQ aura lieu le 11 mars à Trois-Rivières, puis le 1er avril à Sherbrooke, le 15 avril à Québec, le 29 avril à Rimouski et le 6 mai à Montréal.

« Ce qui est important avec ces cinq débats, c’est que ça envoie un très beau message aux membres : vous êtes importants, c’est à vous ce parti-là, a dit M. Drainville. Les candidats, dans le fond, vont au-devant de vous pour vous dire un peu où ils veulent vous emmener, c’est quoi leurs idées, c’est quoi leur plan pour la souveraineté, pour l’indépendance. Alors, c’est un très bon signal à envoyer à nos membres. »

Interrogés à leur sortie de la réunion, les cinq candidats ont exprimé une certaine ouverture à participer également à d’autres débats qui pourraient être organisés par des établissements d’enseignement, par exemple, ou d’autres instances que le parti.

« La démocratie du Parti québécois, ça passe par les idées et ces débats-là sont des plateformes pour exprimer chacun nos idées. C’était vraiment essentiel », a commenté Martine Ouellet. Elle s’est dite « certainement » prête à participer à d’autres débats.

« On est déjà submergés de demandes pour participer à toutes sortes de débats, a lancé M. Drainville. C’est évident qu’il va falloir un moment donné faire le tri là-dedans, mais on va essayer d’être le plus disponible possible pour les membres. »

PKP hésite

M. Péladeau a semblé moins enthousiaste que les autres, mais s’est plié à la décision de bonne grâce. « C’est un peu compliqué la façon dont c’est organisé. Est-ce que les formules sont finales ? Je pense que ça peut évoluer encore, parce que c’est pas simple, cinq débats avec cinq candidats pour essayer de couvrir le plus large nombre de sujets possible. Il y a beaucoup de logistique en arrière de tout ça ; je ne m’en rendais pas compte. On s’y adaptera », a-t-il dit.

Pour ce qui est de participer à d’autres débats, « là, il y a la logistique ; on verra comment ça va fonctionner. Honnêtement, ce n’est pas simple. On va faire de notre mieux », a répondu M. Péladeau.

Le député Alexandre Cloutier, qui représente la circonscription de Lac-Saint-Jean, s’est félicité du fait que les débats ne soient pas tenus uniquement à Montréal et Québec. « Comme seul candidat qui habite les régions, c’était important pour moi qu’il y en ait. Je pense que le président a fait preuve d’ouverture, a fait preuve d’écoute », a-t-il dit.

Pierre Céré, satisfait, a souligné le fait que non seulement des candidats comme lui revendiquaient la tenue d’au moins cinq débats au sein du parti, mais également des membres et des gens dans les régions. « On en arrive à une conclusion qui est heureuse pour tous et toutes », a-t-il dit.

Dans le cadre des cinq débats organisés par le parti, les questions « spontanées » des membres seront permises ; elles devront toutefois être acheminées selon les règles.


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