Cher et peu efficace: le système de santé américain mal noté

Santé - ticket modérateur et taxe santé


Virginie Montet Agence France-Presse Washington - Bien qu'il soit de loin le plus cher au monde, le système de santé américain est l'un des moins efficaces parmi les pays riches, selon une étude américaine qui le compare à l'Australie, le Canada, l'Allemagne, les Pays-Bas, la Nouvelle-Zélande et le Royaume-Uni.
Parmi les systèmes de santé de ces sept pays, le système américain arrive en dernière position, selon tous les critères mesurés par l'étude: accessibilité, efficacité, santé et espérance de vie de la population.
Les éditions précédentes de ce rapport, publié annuellement par le Commonwealth Fund, ne montrent guère de progrès depuis 2004 aux États-Unis, mais ses auteurs espèrent que la réforme de l'assurance maladie du président Barack Obama apportera des changements notables.
«Le fait le plus marquant par lequel le système américain se différencie des systèmes des autres pays est l'absence de couverture universelle. La réforme de la santé récemment signée par le président Barack Obama devrait commencer à améliorer l'accès à l'assurance et aux soins», affirment les chercheurs du Commonwealth Fund.
D'ici 2014 lorsqu'elle sera pleinement appliquée, la réforme du président Obama devrait permettre de couvrir 32 millions d'Américains non-assurés jusqu'ici.
Les Pays-Bas arrivent en tête des sept pays étudiés, suivis de près par le Royaume-Uni et l'Australie. L'Allemagne parvient en 4e position, suivie par la Nouvelle-Zélande, le Canada et les États-Unis.
Au niveau du coût, les États-Unis consacrent aux dépenses de santé un budget presque double par habitant par rapport aux autres pays étudiés dans le rapport.
Les dépenses de santé s'élèvent à 7.290 dollars par an par tête d'habitant aux États-Unis contre 3.837 dollars pour le pays le mieux loti, les Pays-Bas, et 2.992 dollars pour le Royaume-Uni. Les dépenses canadiennes se limitent à 3.895 dollars par an.
En terme de qualité des soins, la Nouvelle-Zélande devance les Pays-Bas au premier rang. En terme d'efficacité, c'est le Royaume-Uni qui détient la palme tandis que les systèmes de santé australien et canadien viennent en tête pour l'espérance de vie et la bonne santé de leurs assurés.
Les États-Unis sont également en dernière position lorsqu'il s'agit de la sûreté des soins. Les patients américains ont plus de risques que les autres de se voir prescrire des médicaments inadéquats, des doses erronées ou d'attendre plus longtemps les résultats d'analyses problématiques, affirme le rapport.
Lourdeurs des coût administratifs, mauvais emploi des technologies de l'information, ré-hospitalisations, analyses médicales en double: les critères d'efficacité du système américain sont au plus bas.
Près d'un adulte sur cinq aux États-Unis, souffrant d'une maladie chronique, se fait soigner aux urgences alors qu'il devrait consulter un médecin généraliste. Ce taux est trois fois celui de l'Allemagne ou des Pays-Bas.Bien qu'il soit de loin le plus cher au monde, le système de santé américain est l'un des moins efficaces parmi les pays riches, selon une étude américaine qui le compare à l'Australie, le Canada, l'Allemagne, les Pays-Bas, la Nouvelle-Zélande et le Royaume-Uni.
Parmi les systèmes de santé de ces sept pays, le système américain arrive en dernière position, selon tous les critères mesurés par l'étude: accessibilité, efficacité, santé et espérance de vie de la population.
Les éditions précédentes de ce rapport, publié annuellement par le Commonwealth Fund, ne montrent guère de progrès depuis 2004 aux États-Unis, mais ses auteurs espèrent que la réforme de l'assurance maladie du président Barack Obama apportera des changements notables.
«Le fait le plus marquant par lequel le système américain se différencie des systèmes des autres pays est l'absence de couverture universelle. La réforme de la santé récemment signée par le président Barack Obama devrait commencer à améliorer l'accès à l'assurance et aux soins», affirment les chercheurs du Commonwealth Fund.
D'ici 2014 lorsqu'elle sera pleinement appliquée, la réforme du président Obama devrait permettre de couvrir 32 millions d'Américains non-assurés jusqu'ici.
Les Pays-Bas arrivent en tête des sept pays étudiés, suivis de près par le Royaume-Uni et l'Australie. L'Allemagne parvient en 4e position, suivie par la Nouvelle-Zélande, le Canada et les États-Unis.
Au niveau du coût, les États-Unis consacrent aux dépenses de santé un budget presque double par habitant par rapport aux autres pays étudiés dans le rapport.
Les dépenses de santé s'élèvent à 7.290 dollars par an par tête d'habitant aux États-Unis contre 3.837 dollars pour le pays le mieux loti, les Pays-Bas, et 2.992 dollars pour le Royaume-Uni. Les dépenses canadiennes se limitent à 3.895 dollars par an.
En terme de qualité des soins, la Nouvelle-Zélande devance les Pays-Bas au premier rang. En terme d'efficacité, c'est le Royaume-Uni qui détient la palme tandis que les systèmes de santé australien et canadien viennent en tête pour l'espérance de vie et la bonne santé de leurs assurés.
Les États-Unis sont également en dernière position lorsqu'il s'agit de la sûreté des soins. Les patients américains ont plus de risques que les autres de se voir prescrire des médicaments inadéquats, des doses erronées ou d'attendre plus longtemps les résultats d'analyses problématiques, affirme le rapport.
Lourdeurs des coût administratifs, mauvais emploi des technologies de l'information, ré-hospitalisations, analyses médicales en double: les critères d'efficacité du système américain sont au plus bas.
Près d'un adulte sur cinq aux États-Unis, souffrant d'une maladie chronique, se fait soigner aux urgences alors qu'il devrait consulter un médecin généraliste. Ce taux est trois fois celui de l'Allemagne ou des Pays-Bas.


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