La députée de Saint-Laurent Marwah Rizqy admet que la décision de son collègue André Fortin lui fait réaliser que la course sera un travail ardu et de longue haleine.
«Ce n'est pas quelque chose qui va prendre six mois, mais plutôt trois ans», estime-t-elle, alors qu'elle souligne que son parti est en «reconstruction».
De passage mercredi à l'émission Là-haut sur la colline à QUB radio, la critique libérale en matière d'Éducation a affirmé cependant que le retrait d'André Fortin de la course au leadership du PLQ n'a aucune influence sur sa décision de se lancer ou non.
Elle continue donc de réfléchir à l'éventualité de se lancer dans la course à la direction du Parti libéral du Québec (PLQ).
«En ce moment, ma réflexion m'appartient. Quand j'aurai terminé ma réflexion et que je connaîtrai toutes les règles, après avoir discuté avec ma famille, je vais peut-être, ou pas, annoncer quelque chose», a-t-elle confié sur un ton taquin.
Marwah Rizqy critique de son parti
La jeune fiscaliste de 33 ans, qui ne s'est pas gênée pour critiquer son propre parti ces derniers temps, explique ainsi ses prises de position publique: «Si les gens pensent qu'on rentre dans les rangs comme si on était du bétail, ce n’est pas ça notre formation politique», a-t-elle lancé.
Elle a profité de son passage à l'émission de QUB radio pour dénoncer les projets de loi 12 sur la gratuité scolaire et 3 sur la réduction des taxes scolaires, de la CAQ.
Elle estime que le ministre de l'Éducation, Jean-François Roberge, prend des décisions sans connaître les faits.
De plus, Marwah Rizqy souligne que les non-résidents, qui sont de plus en plus propriétaires du parc immobilier québécois, sont ceux qui vont le plus profiter des baisses de taxes.
«Nos impôts collectifs vont financer la baisse de taxe scolaire du nouveau médecin millionnaire [non-résident] qui a acheté le penthouse de Pauline Marois comme pied-à-terre dans le Vieux-Montréal», a-t-elle cité à titre d'exemple.
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