Charest se révèle mesquin dans la défaite

Tribune libre

Les analystes politiques ont pris l'habitude de renvoyer dos à dos les chefs des partis québécois et libéral, Pauline Marois et Jean Charest, pour le ton disgracieux qui a cours durant les débats des récentes sessions de l'Assemblée Nationale. Hier soir, on a vu et entendu les chefs discourir sur les résultats de l'élection complémentaire de Kamouraska Témiscouata.
Mme Marois a pris la peine de souligner positivement la participation de ses adversaires mais M. Charest n'a pas eu un seul mot en ce sens. IL s'est contenté de dire que la marge victorieuse du PQ est inférieure au nombre de buletins rejetés. C'est une attitude qui ne lui fait pas honneur et qui jète un éclairage intéressant sur ce qui se passe à l'Assemblée Nationale.
Le Premier Ministre est incapable de relever le niveau de son discours dans l'intérêt supérieur de l'État lorsque la situation l'exgige. Cet homme n'a tout simplement pas le sens de l'État. Cela explique le ton des débats qu'il tente d'abaisser à leur plus bas niveau dans l'espoir de désintéresser la population par le discrédit des institutions.


Laissez un commentaire



5 commentaires

  • Jacques Bergeron Répondre

    1 décembre 2010

    JJ a-t-il seulement un honneur? Pour plusieurs d'entre nous, «JJ», «ditl'Irlandais anglicisé», n'a jamais eu d'autre chose que la démagogie,la calomnie et l'hypocrisie inscrites dans sa démarche.De savoir vivre et d'élégance, il ne sait pas ce que ces mots veuleent dire. Autrement dit, n'en demandons pas trop à ce pupille de Paul Desmarais qui a tenté d'influencer un juge alors qu'il était ministre de la jeunesse dans un certain parlement hors-Québec, ou si nous préférons,un parlement situé outre-rivière.

  • Archives de Vigile Répondre

    30 novembre 2010

    Bonjour Laterriere
    La Commission d'enquête Mourir dans la dignité sur le suicide assisté offre à John James Charest l'occasion de réfléchir à sa mort politique.
    Le droit de choisir le moment de son départ dans une situation de déchéance sans aucune chance de guérison ou
    ne pas maintenir artificiellement en vie un politicien corrompu sans aucune chance de guérison sont les voies offertes tracées d'avance pour lui dont la population ne peut s'objecter en toute conscience.
    http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2010/11/22/001-euthanasie-quebec-sondage2.shtml

  • Archives de Vigile Répondre

    30 novembre 2010

    Ce que je retiendrai de Charest, c'est cette silhouette sur une tribune au centre-ville de Montréal en 1995 qui s'égosillait à prononcer le mot ''CANADA''à en avoir une instinction de voix. L'histoire le jugera très sévèrement!

  • Archives de Vigile Répondre

    30 novembre 2010

    Il a été d'un mépris et d'une arrogance envers sa propre famille politique.Nous avons vu une homme aigri et hargneux qui versait dans le déni. Il a aussi insulté les gens de Kamouraska par son attitude négative et maladroite.C'est franchement désolant!On aurait dit qu'il était encore en campagne électorale. Faudrait peut-être que quelqu'un lui dise que c'est terminé!
    Voyez comment il a traité France Dionne.On pouvait voir que celle-ci désirait s'adresser à ses militants et qu'il ne lui en a pas donné l'occasion. C'était pathétique!
    Cet homme n'a pas la stature d'un homme d'état. Il n'a jamais été autre chose qu'un petit politicien provincial.L'histoire ne retiendra pas grand chose de lui, croyez-moi!

  • Jean-Louis Pérez-Martel Répondre

    30 novembre 2010

    Un mercenaire politique d’Ottawa se comportera toujours envers le Québec de manière à trahir les intérêts nationaux. Comme son état d’âme lui oblige.
    JLP