Jocelyne Richer - Jean Charest met au défi les péquistes de Pauline Marois de désavouer Jacques Parizeau, ou bien de dire qu'ils pensent eux aussi qu'une crise politique favoriserait la souveraineté du Québec.
Se disant choqué, le premier ministre n'a pas caché, mercredi, son intention de marquer des points en dénonçant sur toutes les tribunes la dernière sortie de M. Parizeau.
Selon M. Charest, l'ex-premier ministre péquiste a dit tout haut ce que Mme Marois pense réellement, à savoir qu'il faudrait provoquer une crise politique pour faire avancer l'idée de souveraineté.
M. Parizeau a défendu cette thèse, à l'occasion d'un discours prononcé samedi dernier, lors d'un colloque organisé par les Intellectuels pour la souveraineté.
En point de presse, d'abord, puis en Chambre, le premier ministre Charest a dit que les élus péquistes avaient dès lors la responsabilité de dénoncer ou d'endosser ces propos.
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