Changements climatiques : réalité ou catastrophisme ?

94a56cea342b8b71cfe5fc3e3409f39c

L'eschatologie de la gauche sur le climat devient ridicule

Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), un organisme de l'ONU, vient de publier un rapport accablant : nous avons une douzaine d'années en main pour limiter le réchauffement planétaire à moins de 1,5 degré Celsius sur la surface du globe, préviennent les scientifiques. Sinon, les risques de sécheresse, d'inondations, de chaleur extrême et de pauvreté vont s'aggraver pour des centaines de millions de personnes.


Le rapport a fait la une des journaux du monde entier et les gouvernements occidentaux n'ont pas manqué de nous instruire sur la nécessité de suivre les enseignements du GIEC au pied de la lettre. À Ottawa, la ministre de l'Environnement, Catherine McKenna, a affirmé que son gouvernement était « déterminé à atteindre ou à dépasser » les objectifs de l'Accord de Paris. Même réaction en France, où le président Emmanuel Macron a pressé le monde d'agir « maintenant ».


Bref, nous n'avons pas de temps à perdre, comme l'a martelé le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres.


Pas de temps à perdre, c'était aussi ce que nous disait l'ONU en 1982. Durant une réunion à Nairobi, au Kenya, le directeur général du Programme environnemental de l'ONU, Mostafa Tolba, prévoyait un scénario digne du cinéma hollywoodien : au tournant du siècle, nous prévenait-il, le monde fera face à un désastre écologique aussi grave qu'un « holocauste nucléaire ».


En 1989, l'ONU récidivait sur un ton tout aussi catastrophiste, mais en laissant de côté la portion nucléaire : l'élévation du niveau de la mer pourrait anéantir des nations entières de la surface de la Terre si la tendance au réchauffement de la planète ne s'inverse pas d'ici l'an 2000, nous disait-on. Et selon les estimations scientifiques les plus conservatrices, la température de la Terre augmentera de 1 à 7 degrés dans les 30 prochaines années, ajoutait l'ONU. Pourtant, la NASA rapporte que la température de la surface du globe a augmenté de 0,8 degré depuis 1880.


Finalement, des experts prédisaient en 1995 que la plupart des plages de la côte est des États-Unis allaient disparaître au cours des 25 prochaines années. Pour paraphraser António Guterres, donc, nous n'avons pas de temps à perdre : nous ne disposons plus que de deux ans pour profiter des rivages d'Old Orchard et de Cape Cod.