Certaines universités britanniques deviendraient des «zones interdites» pour les étudiants juifs

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Les Britanniques, ces sempiternels donneurs de leçons, se révèlent anti-sémites

Selon la baronne Ruth Deech, membre de la Chambre des Lords, la haine contre Israël conduirait au renforcement de l'antisémitisme dans certaines universités britanniques et au sentiment de l'existence de «zones interdites» pour les étudiants juifs.
«La sensation, parmi les étudiants juifs, qu'il y a certaines universités qu'il vaut mieux éviter devient de plus en plus forte», a expliqué la baronne Ruth Deech au journal The Telegraph dans un article paru le 23 décembre.
La baronne, par ailleurs membre de la Chambre des Lords et ancienne présidente d'un organisme indépendant chargé de recueillir les plaintes des étudiants à travers tout le royaume, a défrayé la chronique en estimant que l'antisémitisme se développait à grande vitesse dans plusieurs universités prestigieuses.
La baronne n'a pas hésité à nommément citer ces universités : «Certainement SOAS [à Londres], je pense que Manchester n'est plus si populaire maintenant à cause des événements qui s'y sont produits, Southampton, Exeter et ainsi de suite.»
Pour Ruth Deech, la colère à l'encontre d'Israël dans certaines universités britanniques alimenterait l'antisémitisme au point de transformer certains campus en zones interdites pour les étudiants juifs.
«Beaucoup d'universités reçoivent des dons très importants de l'Arabie saoudite et des pays du Golfe, etc., et elles craignent peut-être de les offenser», a encore indiqué la baronne, en estimant que certaines universités n'essayaient pas de résoudre le problème.
S'exprimant devant le Daily Mail, une porte-parole de l'Université d'Exeter a toutefois rétorqué que les allégations de la baronne étaient «tout simplement fausses». La porte-parole a indiqué : «L'Université d'Exeter a non seulement une société étudiante juive florissante, mais enseigne les études juives, l'histoire de l'Holocauste et accueille un aumônier juif.»
Par ailleurs, un porte-parole de l'Université de Southampton a également nié les allégations d'antisémitisme.
Les propos de la baronne surviennent après une série d'incidents dans le milieu universitaire britannique au cours desquels des étudiants juifs ont indiqué avoir été agressés verbalement et physiquement.


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