Des indépendantistes tournent le dos au parti québécois

Ce qui est arrivé était-il prévisible?

Analyse 101 pour les nuls

Tribune libre


Élections volées, influence des sondages, propagande et désinformation médiatique, aliénation politique généralisée, écœurement politique, peur référendaire, mauvais jugement et mauvaise préparation des stratèges, sursis écoulé donné à la chef, distance inconciliable entre le simple militant et les décisions prises en haut, ou simplement «ambiguïté» et piège sur la plate-forme du parti?



Même si certains ont crié aux élections volées, il est quasi impensable qu'une fraude généralisée à ce point, dans autant de comtés, ait pu être mise en œuvre. Oui il est surprenant qu'à peine 12 à 15 minutes après la fermeture des bureaux de scrutin, Radio-Canada annonce déjà l'élection d'un gouvernement libéral. Quand on sait que le dépouillement du vote par anticipation (BVA) se faisait à partir de 18h00, et que personne ne pouvait quitter avant 20h00, et que le dépouillement régulier, commençait après 20h00. Il faut croire que le système de projection de certains médias est pas mal mieux qu'une boule de cristal...


Doit-on interdire les sondages 30 jours ou 15 jours avant un scrutin? Dans bien des pays, les sondage sont interdits dans une campagne électorale, à certains délais du scrutin général. Moi, je suis l'un de ceux qui jugent que les sondages doivent être proscrits à moins de 30 jours du scrutin. L'influence massive de ces sondages à répétition ne peut rester sans effet sur la population. Ces sondages nourrissent les médias, qui eux nourrissent le peuple. Qui plus est, plusieurs maisons de sondage se sont invitées dans cette campagne, dont des groupes typiquement anglophones et/ou fédéralistes affirmés. Est-ce les sondeurs qui disent VRAI, ou les MOUTONS qui suivent les sondeurs..? [sondages] Question qui nous amène aux deux prochains thèmes : propagande et désinformation médiatique, et aliénation politique généralisée chez les Québécois-es.



Beaucoup de gens sur les réseaux sociaux ont dit que les médias de masse avaient dirigé cette campagne électorale. Il est certains que la télé et les journaux quotidiens peuvent entretenir une tendance, ou une autre. Mais si tous ces médias, tant télévisuels qu'écrits, entretenaient une même tendance, pensez-vous que cela n'aurait aucun impact sur le résultat d'un scrutin? Est-ce que la propagande et la désinformation médiatique - s'il y a – est pire que l'influence des sondages? Et pourquoi voit-on régulièrement un groupe médiatique accolé à une maison de sondage? Vous me direz que cela coûte des sous pour faire des sondages, et que les grands médias peuvent se le permettre. Mais ces sondages nourrissent-ils trop la presse écrite et télévisuelle? Et que dire de certains journalistes et chroniqueurs qui se prêtent avec plaisir à ce jeu, quand celui-ci lui leur plaît? Je crois que de rêver qu'un jour le mass-média restera objectif, est de la pure utopie. Je me passe de nommer ici certains médias que vous connaissez bien... ainsi que certaines stations de radio de la région de Québec.



D'autres parlent d'aliénation politique généralisée ou de psychologie de foules chez les Québécois. Peut-on aller si loin dans notre analyse? Aliénation implique la perte de son libre arbitre... Peut-être serait-il plus juste de parler de méconnaissance ou tout simplement d'ignorance ou d'analphabétisme politique? J'ai vu un petit vidéo qui m'a vraiment surpris sur cette «supposée» ignorance politique.


Si trop de Québécois-es sont si peu politisés, peut-on parler de psychologie de foule? Et qui a le pouvoir de créer et de nourrir ces mouvements, mis à part les médias de masse? Donc, que l'on retourne la question ou l'analyse de bord, il est impératif que les sondages et les médias ont un rôle d'influence de premier plan sur un grand nombre de gens, qui eux en influencent d'autres... la réaction en chaîne.


Et l’écœurement politique, doit-on le négliger? On a déjà lu que les comportements disgracieux de nos élus et de certains partis causaient un désintéressement massif de la politique et incitaient plusieurs à ne pas exprimer leur droit de vote. Et nous savons qu'il est plus facile de gérer – contrôler - un petit groupe d'électeurs qu'un plus grand. Et, si nous couplons à cela le fait que les anglophones et les groupes ethniques exercent leurs droits de vote, et votent massivement pour le parti libéral, et qu'un bon pourcentage de francophones, tant en région qu'ailleurs, votent peu... cela peut aussi expliquer ce résultat surprenant.


Et que dire de cette psychose référendaire créée de toute pièce par Philippe Couillard et nourrie quotidiennement par les médias? Encore une complicité médiatique? Mais pourquoi le Québécois a-t-il peur d'un référendum? Je considère qu'il est stupide d'avoir peur de se faire demander son avis... n'est-ce pas plutôt un privilège? Un référendum n'est rien de plus que cela! Doit-on changer les mots? Pourtant, tous savaient que les fédéralistes ressortiraient ce vieil épouvantail du placard, comme celui du désastre économique d'un Québec indépendant. Je croyais qu'on était immunisés contre ça. Les stratèges de Mme Marois ont-ils négligé cet aspect?



Ce n'est certainement pas la profession de foi indépendantiste de PKP, le poing en l'air, qui a fait fuir l'électorat péquiste. Au contraire, plusieurs ont vu en ce geste une fierté et un rappel nationaliste identitaire. Pourtant, on attribue à ce moment la dégringolade du parti québécois dans les sondages. Mais je me pose la question : ce geste a-t-il vraiment causé une peur à l'électorat péquiste, ou plutôt l'éveil de la «machine de guerre» fédéraliste? Et si c'est le cas, la «machine» indépendantiste était-elle prête? Nous savons que depuis 1998, l'électorat indépendantiste (je n'aime pas le mot souverainiste) se situe à plus ou moins 40% au Québec, et que le rêve indépendantiste est loin d'être mort, comme plusieurs souhaitent le voir. Alors comment expliquer ce résultat envers le parti québécois. Il y a forcément une autre explication que la déclaration de PKP. Peut-on affirmer que les stratèges du parti québécois n'étaient pas prêts à une telle éventualité? Je serais surpris, car cette bataille dure depuis des décennies, et les vieux routiers qui sont là, savaient sûrement comment réagir. Encore là, les médias n'auraient-ils pas joué un rôle déterminant à partir de ce moment? La question se pose... car énormément de gens bien informés ont été surpris des réactions médiatiques. La Presse et les tributaires de Gesca ne nous surprennent pas, nous connaissons clairement leurs positions partisanes, mais qu'en est-ils des autres médias?


Est-ce possible que ce ne soit pas le poing levé en l'air de PKP qui a fait fuir une partie de l'électorat, mais plutôt les réactions subjectives du monde journalistique en général face à sa présence? Est-ce possible que nous ayons assisté à un règlement de comptes, à une petite vendetta envers PKP qui se serait projeté sur le parti en entier? Je me pose aussi cette question...


D'autres avancent l'hypothèse que Madame Marois dirigeait sur du «temps emprunté», qu'elle était «politiquement déchue » depuis 2011... C'est aussi une éventualité à regarder. Rappelons-nous, suite aux démissions multiples au parti québécois à ce moment, la remise en question prolongée et répétée de la chef. Pauline Marois s'est relevée, elle s'est bien entourée, elle a fait ses classes comme chef de l'opposition, elle a réussi à devenir la première femme premier ministre du Québec, une vraie dame de béton! Mais pour plusieurs, elle était en sursis, elle n'avait pas droit à l'erreur, on lui donnait une dernière chance, tel un funambule sur un fil sans filet. Personne ne peut tenir indéfiniment sur la corde raide. Ces attentes et exigences de son électorat ont-ils pu favoriser les libéraux en aidant la machine fédéraliste à la «démoniser»? Ou le mal est-il plus profond, est-ce la structure et la plate-forme complète du parti qui est à repenser, à réviser et à remodeler?


Je fais une parenthèse rapide sur le lançage de boue. Plusieurs ont dit que cette campagne était une des pires à ce niveau, et que les Québécois-es n'appréciaient pas cette façon de faire. Expliquez-moi une chose : durant le 2è débat, François Legault savait qu'il n'avait plus rien à perdre. Il s'est attaqué férocement à Philippe Couillard et l'a harcelé constamment sur son passé, sur Arthur Porter, sur l'Arabie saoudite, etc. Et, comme par magie, la CAQ a fait une remontée spectaculaire dans l'électorat... A-t-on manqué d'un coté «debater» au PQ?


Doit-on repenser la structure et la plate-forme?


Au niveau de la structure, le simple militant, même l'électorat en général, devrait avoir davantage son mot à dire. Plusieurs propositions en ce sens on déjà été lancées.


Il est important de prendre le temps d'élire un chef, et de le faire de façon démocratique en y faisant participer le plus de gens possible. Aujourd'hui, avec les moyens de communication que nous avons, il est beaucoup plus facile de permettre à un plus grand nombre de faire connaître leur choix respectif. Nous devons nous donner un chef capable de charisme, un excellent débatteur, un chef qui sera populaire et aimé de tous.


Le PQ est un parti majeur sur la scène politique. Pourquoi ne pas permettre à ceux qui le désirent dans l'électorat d'avoir leur mot à dire dans le choix du chef du PQ?
Les membres auraient un vote. Les non-membres ou sympathisants, pour disons une inscription de 3$ (pour défrayer les coûts), pourraient aussi voter. De plus on pourrait avoir recours à un scrutin alternatif qui permettrait d'introduire ce type de vote auprès de la population. Aussi, les membres, devraient avoir un mot à dire sur le choix de leur candidat respectif, dans leur comté. Ces petits changements pourraient créer davantage un sentiment d'appartenance vis-à-vis les membres et l'électorat.




Mais un exercice de conscience ne peut se faire sans envisager une refonte de la plate-forme du parti. Effectivement, il semble y avoir ambiguïté sur le terme et le contenu de la gouvernance souverainiste. Pour les initiés, il n'y a aucun doute, la gouvernance souverainiste reste la méthode la plus efficace pour devenir indépendant avant un référendum. Mais cette gouvernance, qui s'exerce en silence, souvent dans l'ombre, a-t-elle été bien comprise par l'ensemble des militants et de l'électorat ? Rétablir les rapports de force, ne pas dévoiler son jeu aux fédéralistes, opérer discrètement pour ne pas refaire les erreurs du passé, semblent, logiquement une bonne approche. Se donner une charte de laïcité, renforcer la loi 101, créer une banque d'assurance emploi du Québec, se donner une constitution, etc. sont toutes des étapes à franchir, une à une, afin de couper progressivement notre dépendance envers le fédéral et continuer cette «mitose» déjà entreprise, et ce, jusqu'à l'indépendance complète. La souveraineté deviendrait par la suite une formalité.


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Mais il y a un piège dans cette approche, car pour exercer efficacement cette gouvernance, pour avoir la capacité de rapatrier ces pouvoirs et de créer l'équilibre souhaité, il faut un gouvernement majoritaire, et pour avoir cette majorité nécessaire, il faut ratisser large, plaire à tous, et parler peu ou même parfois tout bas d'indépendance... Ce qui place le PQ assis entre deux chaises, et permet à l'ennemi de le faire mal paraître.


De plus, si cette approche est mal saisie et mal vue par l'électorat indépendantiste, peut-elle jouer contre le parti québécois? Certains lui attribue en partie cette désertion de plusieurs indépendantistes «pressés», idéalistes et rêvant du grand soir. D'autres vont jusqu'à dire que le PQ n'est plus un parti indépendantiste. Est-ce à cause de cette stratégie que d'autres partis indépendantistes sont nés, causant un effritement de l'électorat péquiste? Cette stratégie de gouvernance souverainiste serait-elle la mal-aimée ou la mal-comprise des indépendantistes? Si oui, comment l'aborder, la présenter, la rafraîchir? Bien des questions qui méritent réflexion...


Devrait-on renommer et redéfinir cette stratégie? Ou devrait-on jouer cartes sur table? Est-il possible de trouver un compromis entre cette stratégie de gouvernance et une élection référendaire, ou même une déclaration d'indépendance? Devrait-on revoir l'option numéro UN du parti, pour lui remettre des dents?



Une chose me semble certaine, il faudra que le parti innove et ose «oser». Il devra se doter d'un programme qui impose un cheminement indépendantiste clair, qu'il n'y ait aucune ambiguïté. Il faut remettre l’indépendance au coeur de l'action et du discours. Il est impératif que tous les indépendantistes se reconnaissent et s'unissent sous une seule bannière.


Oui il faudra être clair, le PQ est là pour faire du Québec un pays, il ne faudra pas se gêner pour utiliser les armes de l'ennemi, il ne faudra pas craindre de passer outre les balises de la constitution canadienne, constitution que nous n'avons jamais signé. Le prochain chef ne pourra jouer à la cachette avec l'option numéro UN du parti, car vouloir ratisser plus large que le râteau : ça aide artificiellement à court terme, mais cela devient un poison, un piège à long terme.



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17 commentaires

  • Lorraine Dubé Répondre

    19 avril 2014

    Suite "Lorraine Dubé 18 avril 18h31"
    Voici le "Document Me Jean Allaire" qui n'était pas inclus malgré plusieurs tentatives.

  • Lorraine Dubé Répondre

    18 avril 2014

    «Depuis 1763, nous n’avons plus d’histoire, sinon celle, par réfraction, que nos conquérants veulent bien nous laisser vivre, pour nous calmer. Cette tâche leur est d’autant plus facile que nous sécrétons nos propres bourreaux» Léon Dion «Le libéralisme du statu quo: l’idéologie protectrice» 1960.
    Nous étions plusieurs à faire cette suggestion de bannir les sondages en campagne électorale. Vous misez juste. Je suis en accord avec vous sauf pour ce qui suit...
    Permettre à toute la population de choisir le chef péquiste? Ne se rappelle-ton pas en 2005 toutes les cartes de membres qui n’ont jamais été renouvelées par la suite. Nous devons faire notre post mortem entre nous et nous choisir un chef entre nous.
    On ne veut pas encore subir l’astuce des stratèges libéraux, comme celle d’envahir et influencer les sondages. Un sondage ne représentera jamais une consultation démocratique, cependant, les fédéralistes nous en sortiront toujours quelques uns où l'appui à l'indépendance ne sera jamais supérieur à 50%. Ainsi, on justifiera qu'une majorité de citoyens ne veut pas entendre parler d'indépendance. Serons-nous esclaves de leurs sondages pour décider qu'une majorité de citoyens veut un référendum? On essaiera de nous imposer un agenda référendaire.
    Encore un réflexe qu’il nous faut perdre…Il faut amener les fédéralistes sur le terrain des conséquences du statu quo, sur le terrain de leur absence d’alternative qui met en péril notre survie identitaire.
    Il nous en faut des PKP qui lèvent le poing dans les airs et évoquent leur volonté de laisser un pays à leurs descendants ! Il nous faut amener nos adversaires sur le terrain de leur statu quo réducteur en vulgarisant des répercussions néfastes qui nous attendent si nous ne faisons pas l’indépendance.
    François Legault et Philippe Couillard doivent répondre de leur banalisation des conséquences du statu quo constitutionnel pour la nation québécoise exclue de la loi fondamentale du pays. En effet, selon les amendements de 1982, nous ne représentons plus qu’une minorité au sein du Canada. Notre assimilation est en marche. Il est de mise de rétablir les faits et rectifier la désinformation et propagande entretenues au détriment de nos intérêts supérieurs.
    Il nous faut vulgariser la cage aux homards de la constitution rapatriée unilatéralement. Le gouvernement Harper refuse d'ouvrir les livres du renvoi constitutionnel et les juges de la cour suprême ont fermé le dossier du coup d'État contre le Québec en 1982. Un référendum sur la souveraineté est démocratique, ce n’est pas le coup d’état de 1982. C'est nous qui devons craindre de nous faire encore arnaquer avec nos fonds publics. C'est le statu quo que les québécois doivent craindre à la longue.
    Me Jean Allaire: « Nos droits linguistiques, culturels et civils, incluant les pouvoirs économiques, sont enfermés unilatéralement à double tour dans un coffre-fort juridique constitutionnel depuis 1982. Les pouvoirs requis pour le Québec doivent être dans la constitution et non dans des ententes administratives ponctuelles, limitées, renouvelables par des négociations sans fin, et pouvant être réduites ou annulées à sens unique par Ottawa, sans transfert correspondant des sommes impliquées...»
    Vous avez raison lorsque vous mentionnez qu'il nous faut être clair.
    Je n'ai jamais vu autant de banalisation d'un coup d'État contre un peuple. L'indépendance est toujours de mise après le renvoi coup d'État de 1981, la violation de la séparation des pouvoirs et le silence d'Ottawa et des juges à renoncer à ouvrir les livres. Personne n'a le droit de nous imposer l'agenda indépendantiste.
    Le mouvement indépendantiste ne se laissera pas influencer par des sondages Gesca qui ne le favoriseront jamais à plus de 50%. Je répète qu'un sondage ne sera jamais une consultation démocratique ou un référendum. La couverture médiatique partisane et l'ingérence de certains dans ce que nous pouvons considérer des dépenses électorales anti péquistes pro PLQ, doivent être mises de l'avant et dénoncées au DGEQ, au conseil de presse et à la FPJQ.
    Le DGEQ avait sévi envers Yves Michaud en 2012 alors qu'il ne fait rien pour l'intrusion du conseil musulman lors de la campagne et des dépenses non comptabilisées anti péquiste. Le DGEQ a même enfreint son devoir de réserve à deux reprises lors de cette élection. Du jamais vu! Denis Dion doit être congédié mais le DGEQ ne fait rien.
    Selon Philippe Couillard et certains autres médias, on insulterait l'intelligence des citoyens? Convaincre les citoyens d'adhérer à notre projet en vulgarisant les conséquences du statu quo constitutionnel n'est pas plus insultant que la manière qu'ont certains de banaliser un coup d'État contre un peuple et constamment discréditer ceux qui favorisent son indépendance avec conviction...et arguments. La vidéo de Guy Nantel est éloquente et révélatrice de ce que nous retrouvons parfois sur le terrain.
    Personne ne demande de compte d'une tolérance d'un statu quo mettant en péril notre nation. La vulgarisation est de mise. Le peuple québécois devra-t-il s'écraser définitivement pour moins que les 5 revendications minimales de Meech pour réintégrer la constitution? Pire, Philippe Couillard signera-t-il sans consulter la population par élection ou référendum, les québécois n'ayant jamais été consultés en 1982 alors qu'on nous substituait unilatéralement des droits fondamentaux. Le passé est garant de l'avenir.
    Je ne dis pas que les gens présents dans la vidéo représentent l'ensemble de l'électorat mais, entre nous, la pédagogie s'impose... Ça fait dur! J'ai honte. Il serait également bon pour tous les médias de faire une introspection. Faudrait-il porter plainte au DGEQ pour dépense électorale abusive et publicité au PLQ!
    LA MÉMOIRE EST LA MEILLEURE AMIE DU BON JUGEMENT- PROVERBE CHINOIS. Pédagogie. La cage à homards du statu quo constitutionnel: Faute d'arguments et d'alternative, Philippe Couillard insinue qu'on insulte l'intelligence des québécois, de vouloir les convaincre d'adhérer à notre projet. Cette vidéo est éloquente. http://www.youtube.com/watch?v=1I9mpgNR6v8
    Ci-inclus, un document authentique de Me Jean Allaire. 5 pages de format légal, document payé et autorisé par l’agent officiel adjoint André Ménard. Les notes manuscrites proviennent de l'auteur pour le besoin d'une conférence à laquelle j'assistais en 1996. J'ai d'ailleurs toujours les billets. Me Allaire nous demandait en 2009 de signer la constitution, ce qu'il considérait pourtant en 1995 et 96, comme étant l'arnaque politique du siècle par les dirigeants fédéraux de l'époque Trudeau-Chrétien, une espèce de coup d'État dans un pays supposément démocratique.
    « Les longs souvenirs font les grands peuples. La mémoire du passé ne devient importune que lorsque la conscience du présent est honteuse » Charles de Montalembert
    Billets 0312& 0313- QUÉBÉCOIS-SES, VOUS N’ÊTES PLUS UN PEUPLE, NI UNE NATION Constitution 1982- Les amendements de MM. Trudeau et Chrétien établissent que les Amérindiens sont une nation, mais...que les québécois-ses ne sont qu'une minorité dans le Canada. Déjeuner / Conférence, 10h30 dimanche 5 mai 1996 Coût 10. $ Salle 227, rue Notre-Dame, Repentigny. Conférencier: Me Jean Allaire vous informera sur les études de cette constitution amendée par Trudeau / Chrétien. Comité SOLIDARBEC SSJB Le Gardeur.
    Quelques autres extraits des 5 pages de format légal:
    « La Charte permet dorénavant au reste du Canada d'enlever d'autres pouvoirs au Québec...Elle glorifie les individus en niant les droits communautaires du Québec... »
    «...La Charte canadienne, à cause de ses exigences, bloque tout amendement à la constitution, y compris les demandes traditionnelles du Québec auxquelles on a toujours dit NON.» (On imagine pourquoi les fédéralistes ne veulent pas en parler- L.D)
    «LA CHARTE CANADIENNE NIE MÊME LA NATURE DU PAYS, en ne mentionnant pas à son article 1, décrivant le Canada, que ce dernier a un système fédéral. Est-ce pour mieux tout centraliser à Ottawa, contrairement à l'essence du fédéralisme.» « L’arnaque politique du siècle par les dirigeants de l’époque, Trudeau-Chrétien, une espèce de coup d’État dans un pays supposément démocratique…»
    «…Les pouvoirs et leurs répartitions entre Ottawa et Québec se trouvent dans la constitution, la loi suprême du Canada. Théoriquement beaucoup moins aujourd'hui pour le Québec. C'est ce qu'il faut répondre à ceux qui disent: « encore la constitution alors qu'on veut des emplois...»
    «La Charte canadienne nie même la nature du pays, en ne mentionnant pas à son article 1, décrivant le Canada, que ce dernier a un système fédéral. Est-ce pour mieux tout centraliser à Ottawa, contrairement à l'essence même du fédéralisme… »
    « Je ne peux comprendre ceux qui glorifient ou banalisent cette constitution de 1982 avec sa Charte des droits et libertés. Ils n'ont pas vu ou passent volontairement sous silence ses effets néfastes pour le Québec dans les domaines vitaux pour sa culture différente, que sont les pouvoirs économiques, la langue, ciment de tous les peuples, l'éducation, étalon de comparaison d'excellence des pays, et notre «CODE CIVIL », régissant notre vie de tous les jours, etc...»
    « Mais, dira-t-on, la nouvelle constitution ce n'est pas l'enfer ni le goulag. C'est vrai. Mais à la longue, cette réduction du Québec au statut de province comme les autres, est une menace très sérieuse à l'existence même de notre « culture différente » et à nos caractéristiques identitaires. Il s'agit en fait de notre survie comme peuple, dont on parle...Nous n'avons pas le droit de prendre ce risque énorme et suicidaire pour les générations qui nous suivent...»
    «…Comme le changement constitutionnel permanent de la répartition des pouvoirs entre Ottawa et Québec est à toutes fins pratiques impossible parce que non voulu par le reste du Canada et à cause du veto de chaque province, il nous faut donc contourner la constitution actuelle pour ensuite offrir un nouveau partenariat au reste du Canada. C’est comme si la constitution rapatriée malgré le Québec et jamais acceptée par lui par référendum ou élection avait été enfermée dans un coffre fort (juridique) et la clef lancée au fond de la mer, ou peut-être du lac Meech. Toute nouvelle entente ou partenariat passe maintenant par un mandat du peuple sur la souveraineté du Québec…»
    «…Ne rien décider et ne rien faire irait contre les intérêts du Québec et également ceux du Canada. Statu quo n’est pas un nom de pays» Une série d'articles du professeur de l'Université Laval Guy Laforest sont disponibles aux archives du Devoir 1995 et à la revue de Presse de l'Assemblée nationale. Ils sont suggérés par Me Jean Allaire : Les conséquences néfastes pour le Québec y sont
    «magistralement» décrites par le professeur Laforest.
    Selon les amendements Trudeau-Chrétien de 1982, nous ne représentons plus une nation. En revanche, la minorité anglophone québécoise est illusoire dans le contexte d'une représentation de 2% de francophones canadiens littéralement noyés dans une mer anglo-saxonne en Amérique.
    Des 22 revendications du Rapport Allaire aux 5 minimales demandes de « Meech » pour réintégrer le Québec dans la constitution, les québécois devraient se résigner à une insignifiante reconnaissance symbolique de leur nation non enchâssée dans la Loi fondamentale du Canada. Une coquille vide sans aucun pouvoir! Lors d’un sondage, les anglophones préféraient accorder le statut de nation aux Métis et aux autochtones plutôt qu’aux Québécois.
    •Le Québec reconnu comme nation - Une motion sans conséquence du parlement canadien, avoue Ottawa. http://www.ledevoir.com/politique/canada/123493/le-quebec-reconnu-comme-nation-une-motion-sans-consequence-avoue-Ottawa
    Voici la cage aux homards du renvoi constitutionnel et rapatriement, avec une séquence importante où René Lévesque parle du peuple et du sens de la démocratie, il ajoute que "nulle personne à cette table n'a un pouvoir aussi grand". Allocution très ressentie d’un grand démocrate que plusieurs auraient intérêt à prendre en exemple.
    •QUÉBEC ISOLÉ – Allocution complète du premier ministre du Québec René Lévesque: Nuit des longs couteaux 5 novembre 1981: http://archives.radio-canada.ca/politique/national/clips/5730/
    •Vidéo- Coup d'état du Canada contre le Québec http://www.vigile.net/Coup-d-etat-du-Canada-contre-le
    http://www.youtube.com/watch?v=7u0LXXJMvE8&feature=youtu.be
    •L'accord du lac Meech enterré Diffusion : 22 juin 1990. D'un ton sinistre, Robert Bourassa annonce l'échec de l'accord du lac Meech: http://archives.radio-canada.ca/politique/provincial_territorial/dossiers/900-5266/
    •ALLOCUTION ROBERT BOURASSA -ÉCHEC MEECH http://www.saic.gouv.qc.ca/publications/Positions/Partie2/RobertBourassa1990-2.pdf
    •Déclaration de Robert Bourassa - Désormais, des négociations à deux- Mon seul guide sera l'intérêt supérieur du Québec 19 juin 2010 Le Devoir -Texte intégral de la déclaration du premier ministre Robert Bourassa faite le samedi 23 juin 1990 après-midi au Salon rouge de l’Assemblée nationale en réaction à l'échec de l'accord du lac Meech, publiée dans Le Devoir du 24 juin 1990. http://www.ledevoir.com/politique/canada/291199/declaration-de-robert-bourassa-desormais-des-negociations-a-deux
    •Renvoi : Résolution pour modifier la Constitution [1981] 1 R.C.S. 753. Cour suprême du Canada Présents: Le juge en chef Bora Laskin et les juges Martland, Ritchie, Dickson, Beetz, Estey, McIntyre, Chouinard et Lamer. http://www.er.uqam.ca/nobel/r31400/jur2515/documents/1981_1rcs753.doc
    •De ma lettre de René Lévesque Anne-Marie Beaudoin-Bégin 02-01 2012 « En 1982, j’ai écrit une lettre à René Lévesque. Je ne me souviens plus des mots exacts que j’ai employés, mais je me souviens que c’étaient des mots d’encouragement. En effet, ma mère m’avait dit qu’il était un peu triste (rappelons qu’on était un an après la Nuit des longs couteaux). Il semble que du haut de mes 6 ans, et du haut de toute mon incompréhension de la politique, j’aie cru que ma petite plume pourrait lui faire du bien. Il m’a répondu! Sur du papier officiel du cabinet du Premier ministre du Québec! Évidemment, à l’époque, je ne mesurais pas toute l’ampleur de la chose. Dans ma petite tête de petite fille, il était bien normal que quelqu’un à qui j’avais écrit une lettre me réponde… C’est aujourd’hui, avec mes yeux de 35 ans, que je réalise vraiment la beauté de son geste. C’est entre autres grâce à cette lettre, redécouverte récemment, que j’ai perdu mon attitude cynique»: http://www.politiquebec.com/showthread.php/1916-De-ma-lettre-de-René-Lévesque…
    L'expansion des langues- L'échec politique: un frein à l'expansion- Les langues qui n'ont pas d'État sont en très mauvaise posture pour la phase à venir du conflit des langues, conflit qu'intensifient les communications universelles et rapides qui mobilisent de grandes masses de population dans des ensembles culturels, économiques et politiques multilingues. Dans l'avenir, les langues les mieux à même de progresser seront celles qui contrôlent au moins un État. Comme le soulignait Jean Laponce dans Langue et territoire (CIRAL, 1984, p. 105), celles qui demeureront sans État souffriront d'un handicap difficilement surmontable :Les langues qui n'ont pas d'État sont en très mauvaise posture…»
    « La fertilité du groupe- Le taux de natalité est également une variable importante, car il augmente ou affaiblit à long terme le poids numérique d'un groupe linguistique.... »
    « Régions francophones où le français est utilisé comme langue maternelle. La Belgique wallonne, la Suisse romande et le Québec accusent une sous-fécondité qui affectera la vitalité de la langue française dans ces régions. Par exemple, avec une sous-fécondité de 1,5 ou 1,7 enfant par femme, la population québécoise atteindra son sommet vers 2001 (6,9 millions) et elle déclinera rapidement par la suite. La population québécoise devrait même tomber en-deçà de cinq millions vers 2050 et, dans le pire des scénarios, elle pourrait chuter à environ deux millions vers 2080. Quoi qu'il en soit, la dénatalité des francophones du Québec aura des conséquences déterminantes sur la culture et la promotion de la langue française en Amérique du Nord. »
    « Le problème de la dénatalité pour une petite population constitue l'un des aspects les plus inquiétants pour sa survie et la vitalité de sa langue. Ainsi, les Québécois deviendront proportionnellement de moins en moins nombreux dans l'ensemble anglo-canadien. Leur pourcentage va baisser à moins de 20 % dans quelques décennies avec tout ce que cela va impliquer sur le plan des rapports de forces dans la fédération canadienne. Les allophones, qui affichent un taux de fécondité supérieur aux francophones avec 2,19 enfants par femme, contribueront à l'affaiblissement du français au Québec dans la mesure où ils s'intégreront à l'anglais. » http://www.axl.cefan.ulaval.ca/Langues/2vital_expansion.htm
    «Si le politicien échoue, qu'au moins il échoue en osant de grandes choses, de sorte que sa place ne soit jamais celle de ces âmes froides et timides qui ne connaissent ni la victoire, ni la défaite» -Theodore Roosevelt.

    Lionel Groulx, Le Devoir, 3 nov.1937. L'histoire fait la continuité des générations «Le terme indépendance fait trembler les esprits foncièrement colonisés. Que de pauvres gens émasculés de tout sens national, habitués à encaisser les affronts comme d'autres les récompenses, les coups de pied comme d'autres les caresses, se permettent de trouver ces griefs de peu d'importance, après tout, libre à eux, mais pour l'amour du ciel, qu'ils n'essaient pas d'imposer leur tempérament d'esclaves à ceux qui ont une autre notion de la liberté, de la dignité et de la fierté.»

  • Archives de Vigile Répondre

    15 avril 2014

    La démocratie est certainement la plus moins pire des dictatures. Le peuple est malléable et recherché la stabilité. Pauline a perdu ses élections et ce avec la meilleure équipe sur le terrain. Pourquoi? Une com déficiente. C'était quoi le thème? Personne ne l'a su

  • Archives de Vigile Répondre

    14 avril 2014

    Le tiers mondialisation de notre nation, tiers mondise notre démocratie
    Un article que j'ai trouvé sur le blog de M. Pierre Allard, rédacteur journaliste au Devoir.
    Un bloc non francophone monolithiques, dans le comté de d'Arcy Mc Gee.
    Plus de 92% des votes sont allés au PLQ.
    Ce sont ces même voteurs qui nous accusent régulièrement d'être racistes et de faire de la ségrégation des minorités.
    Pas de diversité d'idées, ni de projets.
    http://pierreyallard.blogspot.ca/2014/04/un-bloc-non-francophone-monolithique.html?spref=fb

  • Archives de Vigile Répondre

    14 avril 2014

    Bofff... moi, je vais vous dire, si le monde vote selon les résultats des sondages plutôt que selon leurs propres convictions, c'est qu'ils ne sont pas assez matures pour voter

  • Archives de Vigile Répondre

    14 avril 2014


    _ Excellent texte M. Dion, très utile pour la suite des choses.
    Un point que j'aurais aimé vous voir aborder, c'est l'influence de nos belles-mères sur le résultat du vote, sachant que Parizeau, Landry, Bouchard et Duceppe ont été tous à des degrés divers contre la charte des valeurs.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 avril 2014

    Quand René Levesques voyageait à New York, ce n'était pas pour faire la promotion de l'indépendance du Québec mais pour recevoir les ordres de ses maîtres qui se sont servis de lui pour faire pression pour le libre échange en faveur de l'oligarchie financière américaine. En 1987, Bouchard et Parizeau étaient de fervents défenseurs du libre échange, on ne peut pas avoir plus patriotes qu'eux puisqu'ils ont été premiers ministres sous le règne du P.Q. Aujourd'hui, l'oligarchie n'a plus besoin du P.Q. il possède les conservateurs à Ottawa et ça vous ne l'avez pas encore digéré. Ici à vigile.net, vous êtes pas mieux que les conservateurs. Vous allez probablement me censurer mais ça n'a plus d'importance, car le P.Q. n'a plus la confiance du peuple et ça va prendre un sacré changement pour reconquérir cette confiance perdue.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 avril 2014

    Ce qui manque le plus au peuple Québécois pour adhérer a la souveraineté et de protéger leur culture et leurs valeurs, c'est de retrouver son sens patriotique et nationaliste, qui fut détruit par leurs biens pensants mondialistes et multiculturalistes.
    Un peuple qui perd son sens patriotique n'a plus l'élan de la survie et ne défend plus sa patrie et se laisse péricliter par d'autres peuples.
    Les nouvelles générations sont plutôt des citoyens du monde, car plusieurs se sont engagés en couple avec des citoyens venu d'ailleurs.
    Ils veulent aussi voyager partout dans le monde et se sentir chez eux, comme leurs cours de récréations.
    La même chose pour les parents Québécois plus âgés, qui ont des gendres et des brus venu d'ailleurs, ainsi que des petits enfants métissés.
    Ils ne sont pas conscients que les terres des autres ne leurs appartiendront JAMAIS et que ce seront leurs propres terres, leur culture et leurs valeurs, qu'ils perdront a la faveur des étrangers.
    Après avoir perdu leurs propres terres, leurs nations et leurs cultures a la faveur des étrangers et qu'ils s'apercevront qu'ils ne se sentent plus chez eux, ils vont se demander ce qui est arrivé pour qu'ils ne se sentent plus chez eux, et ils risquent de ne plus être capable de revenir en arrière et il sera trop tard.
    Il y en a beaucoup aussi de ces nouvelles générations qui adoptent des enfants venu d'ailleurs et il y a un grand risque que ces enfants venus d'ailleurs, s'identifier a leurs peuples d'origine plutôt qu'aux Québécois de souche européenne.
    J'ai connu un couple de Québécois, qui avait adopté a grand frais deux jeunes enfants Haïtiens, une fille et un garçon, devenu adultes ces enfants Haïtiens s'identifiaient davantage au peuple et a la communauté Haïtienne, car le garçon disait souvent: My a Black, My a Black, et n'en pouvant plus, a disparu de la maisonnée et s'est retrouvé parmi la communauté Haïtienne a Montréal, cela a fait beaucoup de peine aux parents, car ils avaient tant investi sur ces enfants.
    Le Canada reçoit plus de 3,000 enfants non accompagnés par an et la majorité de ces enfants proviennent des pays d'Afrique et bientôt ces enfants seront des adultes qui s'identifieront davantage aux citoyens Africains, plutôt qu'au peuple d'origine européenne de la majorité Québécoise et Canadienne.

  • Marcel Haché Répondre

    14 avril 2014

    @ Sylvain Meunier.
    Éduquer la population dans ce sens ? Non mais…L’électorat a peut-être parfaitement compris. Est-ce que l’électorat n’aurait pas compris ce que les indépendantistes peinent tant à comprendre : le référendum ne mène pas au Rêve mais au cauchemar.
    L’indépendance, que même Charest et Couillard reconnaissent comme une alternative, l’électorat sait parfaitement qu’il est lui-même incontournable à cet égard, et qu’il pourra exiger des explications avant de s’y lancer. Hélas pour le référendum du référendisme, l’expérience acquise démontre qu’il en résulte une division du seul vote francophone, et toute la Chicane qui vient avec.
    Si nous restons campés sur nos vieux dogmes, les indépendantistes, nous resterons encerclés, comme maintenant. La vraie game, et la seule d’ailleurs, c’est comment encercler et isoler le West Island. La côte n'est pas insurmontable. Le reste suivrait. Et le Rêve itou.

  • Sylvain Meunier Répondre

    14 avril 2014

    Très bon article qui porte à réflexion et pour moi, ce qui me paraît très clair, est le pourquoi que le Parti québécois n'explique pas les biens-faits de l'indépendance. Être à l'opposition ne les empêche pas de commencer dès maintenant, il me semble que si la population apprenait les bénéfices apportés par l'indépendance et connaîtrait le fonctionnement d'un État indépendant, que s'il lui était expliqué ce que serait un lendemain indépendantiste, dans le quotidien du peuple, ce dernier s'en trouverait rassuré. Je ne vois pas pourquoi le Parti québécois devrait attendre d'être élu pour éduquer la population dans ce sens.

  • Archives de Vigile Répondre

    13 avril 2014

    Je crois que le Conseil de la souveraineté doit poursuivre son travail et organiser une constituante en dehors des partis politiques. Avec la politique, pour avoir le pouvoir, on est prêt jusqu'à oublier pourquoi on existe. Quand on m'a parlé de comment devait se dérouler la campagne, ce fut automatiquement un "vous allez perdre". Les hautes têtes du PQ ne savent pas écouter ceux qui se batttent depuis toujours sur le terrain. On a honte d'être indépendantiste. On doit au contraire en parler et forcer le gouvernement Couillard, au niveau parlementaire, à faire face à ses contradictions. Montrer ce que ce serait si on était dans notre pays. 'Le besoin d'indépendance doit naître d'un mouvement citoyen.

  • Grarlam Répondre

    13 avril 2014

    Le parti québécois n'a plus aucun avenir et aurait du se dissoudre lorsque René Lévesque a essayé de nous faire comprendre qu'avec l'option souverainiste, on n'irait nulle part. Des ambitieux ont repris le flambeau, Parizeau, Bouchard, Landry, Marois, et ont tous eu l'honneur( c'est ce qu'ils cherchaient) d'être premier ministre. Me semble que c'est assez.
    Le PQ a été fondé par René Lévesque pour canaliser toutes les forces dissidentes qui demandaient être entendues par Ottawa pour les revendications des québécois. Même Jacques Rose du FLQ a déclaré que l'existence du FLQ n'était plus nécessaire, parce que le PQ était devenu la voix des dissidents.
    J'espère que les élus du PQ auront la compréhension de Jacques Rose, et se regrouperont pour la formation d'un nouveau parti nationaliste, autonomiste, mais non séparatiste.
    Ne pas se lier à la CAQ, parce que ce parti est déjà vieilli, ayant le même ADN que le PLQ. Que Legault rentre dans les rangs, derrière un nouveau chef issu du mouvement souverainiste.

  • François Ricard Répondre

    13 avril 2014

    Quant à la gouvernance souverainiste, cela fait près de cent cinquante ans qu'on en fait.
    De Chauveau, en passant par Mercier, Duplessis, Lesage, Lévesque, Bourassa, jusqu'à Marois, nous avons toujours les mêmes revendications, nous faisons face toujours aux mêmes problèmes de dédoublement des pouvoirs et d'une mauvaise répartition de l'argent des contribuables. Un travail de Sisyphe...
    D'autant que nous sommes pris avec le parlementarisme à la britannique qui, en conjuguant le législatif et l'exécutif, nous impose une dictature de fait.
    Si l'on veut faire de la gouvernance souverainiste, aussi bien la faire avec la CAQ ou le PLQ.

  • Archives de Vigile Répondre

    13 avril 2014

    A la lumière de tout ce qui s'est passé durant cette dernière élection, le parti québécois avec son option souverainiste s'est battu contre l'establishment canadien en entier avec tous ces moyens financiers et médiatiques en plus des autres partis provinciaux.

  • François Ricard Répondre

    13 avril 2014

    J'aime bien l'idée d'un référendum interne sur l'objectif principal du PQ:
    1- l'indépendance ou
    2-le bon gouvernement
    Il ne sert à rien de réunir un congrès national si on n'a pas, au préalable, répondu à cette question fondamentale.
    Deuxième étape, un congrès national pour bien définir le pays Québec dans sa forme et ses valeurs, identifier les avantages politiques, économiques et culturels d'un Québec indépendant.
    Troisième étape, le choix d'un chef qui accepte les résolutions du congrès.
    Avec une démarche claire sur l'accession du Québec à l'indépendance, le PQ pourra se rallier le vote indépendantiste, de tous les indépendantistes, et avec un projet de société stimulant, inciter les jeunes à se joindre au mouvement indépendantiste et à se déplacer pour aller voter.
    À la fin de la première étape, si l'orientation du parti est nettement sur l'indépendance, tous les indépendantistes, de QS, de l'ON, du PI, devraient s'impliquer pour les deux autres étapes. Il en ressortirait un nouveau parti dynamique, peut-être avec un nouveau nom.

  • François Ricard Répondre

    13 avril 2014

    M. Dion, vous ratissez large et nous forcez à une bonne réflexion.
    M. Lisée a prétendu que le PQ avait un éléphant dans le placard, en parlant du référendum. Je crois plutôt que l'éléphant dans le placard a un nom: Mme Marois.
    Cinq jours après la venue de PKP et de sa déclaration fracassante, le sondage Léger-le Devoir, établissait le PQ à 44% et le PLQ à 27%. Après le premier débat, les deux étaient nez à nez. Après le deuxième débat, la dégringolade du PQ.
    Mme Marois n'a jamais été populaire dans la population et n'était pas appréciée d'un bon nombre des partisans du PQ. Lors de la fronde, elle a pu demeurer en place grâce à la fausse accusation de malversation par Gilles Duceppe, accusation dont il fut blanchi.
    En 2012, le PQ formait l'opposition officielle avec 50 députés. Le PLQ-Charest était assailli de toute part. Pourtant le PQ n'a pu ajouter que quatre députés pour obtenir un gouvernement minoritaire.
    D'autant plus que toute la campagne était axée sur la personne de Mme Marois. Rien pour l'équipe.
    Je me suis impliqué durant la dernière semaine. J'ai rencontré des douzaines et des douzaines de gens. La question qui revient constamment" Il aura l'air de quoi, votre pays? Comme celui que nous avons? Aussi bien garder le même."
    Le PQ doit se repenser, se redéfinir. Le PQ devra se donner un chef qui voudra aller dans la direction arrêtée par ses membres.
    Et j'avoue bien aimé votre suggestion d'y faire participer la population au complet.

  • Archives de Vigile Répondre

    13 avril 2014

    WOW quel papier! Merci mille fois. Je crois que Jean Martin Aussant serait un chef qui pourrait rallier beaucoup de membres. Moi mon choix est PKP mais.................