Ce furent les véritables reines de ce royaume...

Et le pays se construisit grâce à elles !

Chronique de Marie-Hélène Morot-Sir

Les trois mille habitants de la Nouvelle France de 1663 étaient répartis dans quarante-cinq seigneuries ou domaines, dont certains même n’existaient que sur la carte, tandis que c’étaient plus de dix mille Hollandais et quarante mille Anglais qui s’installaient au fil des ans, au bord de l’Atlantique !
Ainsi, durant un bon quart de siècle, Québec ne fut qu’un simple comptoir de traite avec le petit fort créé par Samuel de Champlain et quelques habitations autour. En 1636 le nouveau gouverneur, Charles Huault de Montmagny, fut chargé de transformer ce comptoir de traite en agglomération ce qui semble avoir pris un certain temps, puisque d’après les textes de Marie de l’Incarnation ce n’est pas avant 1663 que l’on commença à donner le nom de bourg à Québec.
La partie haute se trouvait sur le plateau, avec les administrations ecclésiastiques et militaires, la partie basse entourant le pied de la falaise, regroupait les industries et le commerce, tandis que peu à peu des édifices plus importants se construisaient sur la partie haute. Sur l’escarpement rocheux, le château Saint Louis était la résidence du gouverneur, plus tard en 1694 Louis de Buade, comte de Frontenac, le fera reconstruire.
Jusqu’en 1663 ce furent donc de nombreuses années difficiles et hasardeuses pour les habitants, personne ne pouvait savoir si l’implantation allait pouvoir se poursuivre, et même si elle allait pouvoir se faire réellement, du fait de cette menace incessante des Odinossonis ( appelés Iroquois par les Français) qui planait journellement.
La supérieure du couvent des Ursulines raconte également, que l’insécurité permanente jusque-là, était devenue particulièrement grave en mai 1660, si bien qu’il avait été réellement question de rapatrier en France toute la colonie, tant le blocage économique était important, même la nourriture manquait à Ville Marie.
Les partis Odinossonis/ Iroquois parcouraient la région sur le territoire même des Hurons et des Algonquins, alliés des Français, leurs attaques étaient de plus en plus nombreuses et faisaient des dizaines de morts, alors que les Français n’étaient déjà pas si nombreux !…
Cette fois-là, grâce à Adam Dollard des Ormeaux, et à ses seize compagnons, les Odinossonis/Iroquois qui avaient eu le projet de fondre sur Ville Marie, avaient été forcés de s’arrêter, ce qui sauva non seulement Ville Marie, mais aussi toute la Nouvelle France.
Pourtant, depuis 1627, Richelieu avait parfaitement compris la situation exacte de la Nouvelle France, ce qui l’avait amené, d’ailleurs, à créer la Compagnie des Cent Associés afin de déléguer à cette compagnie privée le soin de peupler et d’assurer la sécurité des habitants, en échange du monopole de la fourrure.
Mais cette Compagnie aura beaucoup de mal à tenir tous ses engagements. C’est pourquoi, elle va s’en décharger en donnant des concessions de terres à de simples particuliers, comme Robert Giffard.
En contrepartie ces nouveaux propriétaires terriens devaient s’engager à peupler leur domaine, en faisant venir à leurs frais, des colons… Ainsi, bon an mal an, quelques colons supplémentaires arrivaient chaque printemps, au moment du retour des navires de la Compagnie dans les eaux du Saint Laurent…
La Nouvelle-France voit ainsi arriver quelques familles, avec femme et enfants, entre autres recrutées dans le Perche, la région de Robert Giffard. Mais depuis 1608, à part quelques rares femmes qui avaient émigré avec leur mari, quelques religieuses comme les Ursulines étaient également arrivées avec Madame de la Peltrie, puis quelques femmes aussi, au moment de la fondation de Ville-Marie, avec Pierre Chomedey de Maisonneuve et Jeanne Mance.
Enfin, enfin quelques-unes encore avaient bien elles aussi posé le pied sur le sol de la Nouvelle France, certes, mais la grande majorité des habitants étaient des hommes. Et ceux qui arrivaient pour trente-six mois, recrutés en France par la Compagnie des Cent Associés, s’ils ne s’étaient pas adaptés à la fin de leur contrat, la Compagnie avait la charge de les ramener en France, à ses frais. Ceux que rien ne retenait furent nombreux à repartir.
Marguerite Bourgeoys elle-même l’affirmait, il fallait changer cela, il fallait les retenir et leur donner une vraie raison d’être heureux dans ce nouveau pays, si éloigné du leur, de l’autre côté des mers... Il fallait qu’ils fondent une famille, c’était cela qui les aiderait à planter solidement leurs racines.
Le nouveau gouverneur, Pierre Voyer d’Argenson, tout comme les gouverneurs précédents, avait dès son arrivée, rapidement saisi les nombreuses difficultés de la petite colonie française sur cette terre d’Amérique septentrionale, c’est pourquoi il pensa qu’il fallait que le roi en soit informé, et pour cela il envoya Pierre Boucher, un jeune capitaine gouverneur de Trois-Rivières, très au fait lui-même de ces difficultés puisqu’il y était confronté journellement, afin de lui exposer cette insécurité permanente à cause des Odinossonis/Iroquois , mais aussi l’absence flagrante de peuplement, et le manque réel de moyens... Il se rendit donc à Versailles en 1661, où il fut reçu par le roi puis par Colbert..
L’année suivante Mgr de Laval fit lui aussi le voyage auprès du jeune roi… Tout cela permit sans doute à ce dernier, de prendre conscience de l’abandon dans lequel, à la fois son père Louis XIII, et son grand-père, Henri IV, avaient laissé la Nouvelle-France, puisque durant ces soixante premières années, le gouvernement de la France s’en était totalement déchargé sur des compagnies privées.
L’arrivée au pouvoir de Louis XIV va amener de grands changements, tout à fait inespérés :
En 1663, l’Edit de création du Conseil Souverain, permettra au roi non seulement de reprendre à la Compagnie de la Nouvelle France toute sa souveraineté sur la Nouvelle France, mais surtout de pouvoir la gérer comme toutes les autres régions françaises.
Cette administration française permettra l’arrivée d’un intendant, le premier sera Jean Talon, et ce dernier développera incroyablement la colonie, il encouragera la venue d’artisans, le développement d’industries sur place.. De plus, le roi aidera d’une manière conséquente, et jamais vu jusque-là, la Nouvelle France à lutter contre les Iroquois en envoyant en 1665 le régiment de Carignan Salière, composé de 1300 hommes qui s’imposeront à ces tribus hostiles, leur faisant enfin respecter les Français en les renvoyant au fond des bois, tout en leur coupant l’accès au fleuve Saint Laurent et à la colonie.
Dans un même temps, la France va décider un recrutement assez inattendu, le recrutement de jeunes femmes qui auraient le désir d’émigrer ! C’est ainsi que va débuter la tranche d’Histoire la plus incroyable qui puisse se produire, l’arrivée de ces jeunes femmes célibataires.
Il faut peupler ce pays !
Alors le roi décide d’envoyer des vaisseaux entiers de jeunes filles de famille, des veuves ou des orphelines, le roi prendrait tous les frais à sa charge et une « dot » leur serait même allouée, si elles acceptaient de partir, y compris une cassette contenant de vraies merveilles, coiffe, mouchoir, ruban, souliers, bas, gants etc...
Sa Majesté leur garantissait en plus de tout cela le logis et la nourriture chez les Ursulines, bien entourées par la grande Marie de l’Incarnation, supérieure du couvent, en attendant qu’elles puissent trouver un bon mari et si cela ne fonctionnait pas à leur goût, le retour leur serait assuré..
Dans l’espoir d’une vie nouvelle, elles vont être près de huit cents à traverser l’océan entre 1663 et 1673, mais seraient-elles parties aussi nombreuses, si on leur avait appris que le voyage en mer durerait plusieurs mois dans des conditions « plus que fortuites » sur des vaisseaux bien peu confortables ?… Et encore le mot est faible lorsqu’on se penche sur les traversées de cette époque lointaine, avec ces bateaux de petit tonnage qui devaient faire face aux tempêtes, aux pirates… et aux Anglais ! Et si on avait échappé à tout cela, restait encore le terrible scorbut qui faisait des ravages durant tous ces longs mois en mer.
N’auraient-elles donc pas davantage hésité, si à cette traversée plus que « délicate » il leur avait été décrit ce qui les attendait à leur arrivée, dans cette colonie balbutiante qui allait exiger d’elles une réelle endurance et une volonté peu communes, face aux réalités d’un climat particulièrement froid, et qu’elles seraient confrontées au manque absolu de confort, elles qui venant de France, habituées à une vie plus douce, n’étaient pas préparées à cela... Et se seraient-elles décidées, si à tout cela, il avait été rajouté le voisinage, tant redouté, de ces terrifiants Odinossonis/Iroquois, grands ennemis et tueurs de Français ??
Elles allaient pourtant débarquer, avec seulement la recommandation de leur curé et la cassette du roi, mais dans leur maigre bagage bien de la détermination et du courage.
Comment toutes ces jeunes femmes, venues de France, comment toutes ces « Filles du Roi », habituées à une vie plus facile, purent-elles s’habituer ainsi à cette nouvelle vie si loin de chez elles ? Comment arrivèrent-elles à cette extraordinaire endurance, confrontées à cette vie si rude et si dangereuse ? Tenant le fusil et la charrue d’une main, et de l’autre leur nouvelle progéniture, elles furent les grandes reines de ce royaume, tous ces jeunes arbres poussèrent avec vigueur et devinrent une véritable forêt qui construisit le pays grâce à elles.
Ce mois de juin 2013, en France, plusieurs commémorations ont lieu, pour rappeler les premiers départs des Filles du Roi :
Trente-six Québécoises en costumes d’époque, personnifiant les trente-six premières jeunes femmes parties en 1663, sont venues tout exprès en France parcourir les villages d'où elles étaient originaires, grâce à la Société d’Histoire des filles du Roy, partenaire de la commission franco québécoise, afin de se rendre sur les lieux de mémoire de Paris, Rouen, Dieppe et la Rochelle. Des plaques commémoratives sont également dévoilées et des « rosiers de Québec » ce magnifique rosier créé par Jean Goujard en 1941, jaune, frangé d’orange, sont en même temps plantés afin qu’ils poussent à profusion, devenant un véritable rappel de mémoire.
Revenons un instant sur l’image faussée et semée par le baron de Lahontan au 17ème siècle, dans ses écrits plus que controversés, sur l’Amérique Française, qui ont entretenus de nombreux « on dit » !
Les Historiens ont rétabli aisément les faits, en retraçant les écrits de personnalités importantes que ce soit l’intendant lui-même, Jean Talon, Marie de l’Incarnation, supérieure du couvent des Ursulines, l’évêque Mgr de Laval, ou encore Pierre Boucher, mais aussi bien d’autres..
Tous sont unanimes sur la bonne moralité de toutes ces jeunes femmes, d’autant plus que s’il s’en trouvait une seule sur laquelle quelque doute aurait pu subsister, elle était immédiatement renvoyée en France…
(Cf la lettre de Mgr de Laval à Colbert en date du 30 septembre 1670).

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Marie-Hélène Morot-Sir151 articles

  • 303 414

Auteur de livres historiques : 1608-2008 Quatre cents hivers, autant d’étés ; Le lys, la rose et la feuille d’érable ; Au cœur de la Nouvelle France - tome I - De Champlain à la grand paix de Montréal ; Au cœur de la Nouvelle France - tome II - Des bords du Saint Laurent au golfe du Mexique ; Au cœur de la Nouvelle France - tome III - Les Amérindiens, ce peuple libre autrefois, qu'est-il devenu? ; Le Canada de A à Z au temps de la Nouvelle France ; De lettres en lettres, année 1912 ; De lettres en lettres, année 1925 ; Un vent étranger souffla sur le Nistakinan août 2018. "Les Femmes à l'ombre del'Histoire" janvier 2020   lien vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=evnVbdtlyYA

 

 

 





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9 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    20 juin 2013

    Exposition de la Société d'histoire de Charlesbourg
    Du 23 juin au 18 août, la Société d'histoire de Charlesbourg présentera l'exposition «Les Filles du Roy, mères courage de la Nouvelle-France» à la Maison Ephraïm-Bédard.
    Pour en savoir plus:
    http://www.charlesbourgexpress.com/Culture/Arts-et-spectacles/2013-06-18/article-3283542/Il-y-a-350-ans,-les-premieres-Filles-du-Roy-debarquaient-a-Charlesbourg%26hellip/1
    Soldat Sanspareil
    Chevalier de St-Véran
    2ème bataillon du régiment de la Sarre
    Vive le Roy!
    http://ordredesaintveran.puzl.com/coinsanspareil
    http://www.regimentdelasarre.ca
    http://www.youtube.com/user/SoldatSanspareil
    http://www.tagtele.com/profil/Sanspareil
    http://www.ameriquebec.net/actualites/2009/08/03-rapatriement-des-armoiries-royales-de-france.qc
    François Mitterrand
    Un peuple qui n’enseigne pas son histoire est un peuple qui perd son identité

  • Denis Julien Répondre

    18 juin 2013

    Merci Madame Morot-Sir de nous présenter ces femmes extraordinaires malgré ce que les radiopoubelles de Québec nous en ont dit depuis plus de 40 ans à l'effet qu'elles étaient des putains. Merci à Pauline Dufour pour son intervention et de nous permettre de mettre un nom sur chacune de ces femmes courageuses qui ont bâti notre pays le Québec.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 juin 2013

    "Les Filles du Roy, mères courage de la Nouvelle-France"
    Exposition à l'occasion du 350e anniversaire de l'arrivée des Filles du Roy
    Du 23 juin au 18 août 2013
    Du mercredi au dimanche, de 10 heures 30 à 17 heures 30
    Maison Ephraïm-Bédard
    7655, chemin Samuel
    Québec (Arrondissement de Charlesbourg
    Renseignements: 418.624.77.45
    www.societe-historique-charlesbourg.org

  • Archives de Vigile Répondre

    18 juin 2013

    Les Filles du Roy, mères de la Nation
    Entre 1663 et 1673, le roi Louis XIV a envoyé en Nouvelle-France près de 770 filles à marier. Celles-ci sont désignées « Filles du Roy » puisque le coût de leur traversée vers la colonie était défrayé par le trésor royal. Ces femmes, qui représentaient 40% de l'émigration féminine en Nouvelle-France, ont pris mari quelque temps après leur arrivée au pays. Elles ont ainsi largement contribué au peuplement de la Nouvelle-France, ce pourquoi on les a appelées « mères de la Nation ».
    Lancement à Paris des commémorations du 350e anniversaire du premier contingent des Filles du Roy
    http://www.mrifce.gouv.qc.ca/portail/_scripts/Actualites/ViewNew.asp?strIdSite=FRA&NewID=12546&lang=fr
    Hommage aux Mères de la nation!
    Soldat Sanspareil
    Chevalier de St-Véran
    2ème bataillon du régiment de la Sarre
    Vive le Roy!
    http://ordredesaintveran.puzl.com/coinsanspareil
    http://www.regimentdelasarre.ca
    http://www.youtube.com/user/SoldatSanspareil
    http://www.tagtele.com/profil/Sanspareil
    http://www.ameriquebec.net/actualites/2009/08/03-rapatriement-des-armoiries-royales-de-france.qc
    François Mitterrand
    Un peuple qui n’enseigne pas son histoire est un peuple qui perd son identité

  • Archives de Vigile Répondre

    18 juin 2013

    Les noms de quatorze Filles du roi se trouvent dans notre toponymie. À Québec, il y a même un secteur dont les voies de communication sont désignées par des noms de Filles du roi; le parc qui l'agrémente est connu sous l'appellation Parc des Filles-du-Roi. Voici les quatorze toponymes commémoratifs :
    Commission de toponymie Québec:
    http://www.toponymie.gouv.qc.ca/ct/chroniques-toponymiques/semaine-2011-03-03.html
    Je me souviens!
    Soldat Sanspareil
    Chevalier de St-Véran
    2ème bataillon du régiment de la Sarre
    Vive le Roy!
    http://ordredesaintveran.puzl.com/coinsanspareil
    http://www.regimentdelasarre.ca
    http://www.youtube.com/user/SoldatSanspareil
    http://www.tagtele.com/profil/Sanspareil
    http://www.ameriquebec.net/actualites/2009/08/03-rapatriement-des-armoiries-royales-de-france.qc
    François Mitterrand
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  • Archives de Vigile Répondre

    17 juin 2013

    Plaque des filles du Roy
    Le Répertoire du patrimoine culturel du Québec
    http://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/rpcq/detail.do?methode=consulter&id=99378&type=bien
    La plaque Les Filles du Roy
    La Commission de la capitale nationale du Québec
    http://www.capitale.gouv.qc.ca/realisations/monuments-plaques-oeuvres/plaque-les-filles-du-roy.html
    Vive les Filles du Roy!
    Soldat Sanspareil
    Chevalier de St-Véran
    2ème bataillon du régiment de la Sarre
    Vive le Roy!
    http://ordredesaintveran.puzl.com/coinsanspareil
    http://www.regimentdelasarre.ca
    http://www.youtube.com/user/SoldatSanspareil
    http://www.tagtele.com/profil/Sanspareil
    http://www.ameriquebec.net/actualites/2009/08/03-rapatriement-des-armoiries-royales-de-france.qc
    François Mitterrand
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  • Archives de Vigile Répondre

    17 juin 2013

    Il était un fois des filles venues de France
    http://www.mcq.org/histoire/filles_du_roi/plan.html#plan
    Hommage aux pionnières de la nation!
    Soldat Sanspareil
    Chevalier de St-Véran
    2ème bataillon du régiment de la Sarre
    Vive le Roy!
    http://ordredesaintveran.puzl.com/coinsanspareil
    http://www.regimentdelasarre.ca
    http://www.youtube.com/user/SoldatSanspareil
    http://www.tagtele.com/profil/Sanspareil
    http://www.ameriquebec.net/actualites/2009/08/03-rapatriement-des-armoiries-royales-de-france.qc
    François Mitterrand
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  • Archives de Vigile Répondre

    17 juin 2013

    Je suis sidéré par les récits historiques de Mme. Marie-Hélène Morot-Sir. Quelle verve, quel don de rendre vivante cette histoire que, malheureusement trop de jeunes ignorent. Mme. Morot-Sir, merci de rehausser le niveau de Vigile quelquefois engoncé dans des débats stériles.
    Nous vivons, vous en France et nous au Québec, des époques très difficiles caractérisées par les excès d'un capitalisme prédateur reléguant les populations à une pauvreté de plus en plus sclérosante. Ce capitalisme moribond fera encore beaucoup de victimes et notre planète, elle aussi moribonde n'arrivera plus à nourrir ses habitants, d'où des famines incroyables et des guerres interminables. Je ne voudrait pas avoir vingt ans aujourd'hui.
    L'Histoire que vous nous racontez, je dirais avec un soleil dans la voix, nous apporte l'espoir qu'il n'est pas vain de se prendre en main pour tenter de résister à cette mer agitée de ce monde pourri des banquiers et financiers nécrophiles.
    Merci Mme. Morot-Sir, je crois que nous êtes notre plus grande amie sur le territoire français. Bonheur et longue vie.
    Ivan Parent

  • Archives de Vigile Répondre

    17 juin 2013

    Programme des activités du 350e anniversaire du départ de France
    et de l'arrivée en Nouvelle-France des Filles du Roy - 1663-2013
    http://www.cfqlmc.org/commemoration/901
    OSER LE NOUVEAU MONDE
    L’histoire des Filles du Roy
    http://www.maisonsaint-gabriel.qc.ca/fr/communiques/2013/expo2013-Oser-le-nouveau-monde.php
    Société d'histoire des Filles du Roy
    http://lesfillesduroy-quebec.org/
    Les filles du Roi en Nouvelle-France : étude historique avec répertoire biographique
    http://www.ourroots.ca/toc.aspx?id=8717&qryID=f109e1b9-eb85-4121-a7ea-af6dc25be486
    Elles ont mis au monde un continent
    http://www.sudouest.fr/2013/06/16/elles-ont-mis-au-monde-un-continent-1086647-1391.php
    Hommage aux Filles du Roy!
    Soldat Sanspareil
    Chevalier de St-Véran
    2ème bataillon du régiment de la Sarre
    Vive le Roy!
    http://ordredesaintveran.puzl.com/coinsanspareil
    http://www.regimentdelasarre.ca
    http://www.youtube.com/user/SoldatSanspareil
    http://www.tagtele.com/profil/Sanspareil
    http://www.ameriquebec.net/actualites/2009/08/03-rapatriement-des-armoiries-royales-de-france.qc
    François Mitterrand
    Un peuple qui n’enseigne pas son histoire est un peuple qui perd son identité