Le premier ministre Philippe Couillard a précisé à qui incomberont les responsabilités de Sam Hamad, samedi, peu après que ce dernier eut déclaré devoir quitter temporairement le conseil des ministres.
M. Couillard a indiqué par communiqué samedi soir que les «pouvoirs, devoirs et attributions» de Sam Hamad, ministre responsable de l'Administration gouvernementale et de la Révision permanente des programmes ainsi que président du Conseil du trésor, étaient conférés temporairement au ministre des Finances, Carlos Leitão.
Le ministre de l'Emploi et de la Solidarité sociale, François Blais, assumera pour sa part le rôle de ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale.
Le président du Conseil du trésor Sam Hamad quitte temporairement le conseil des ministres, avait annoncé le premier ministre Philippe Couillard, samedi.
À sa sortie des funérailles de Claire Kirkland Casgrain, M. Couillard a déclaré que son ministre avait lui-même choisi de se retirer temporairement de ses fonctions pendant la durée de l'enquête du Commissaire à l'éthique et à la déontologie.
Il a précisé que M. Hamad «conserve son statut», mais qu'il ne siégerait pas au Conseil des ministres le temps que le Commissaire fasse la lumière sur les allégations de l'émission «Enquête».
M. Couillard a précisé que la situation de M. Hamad serait comparable à un ministre qui prend un congé de maladie «parce qu'il n'est pas coupable de quoi que ce soit».
Enquête a révélé jeudi dernier que le ministre du Développement économique à l'époque, Sam Hamad, et l'ex-ministre et ancien collecteur de fonds libéral Marc-Yvan Côté dans auraient pu influencer l'octroi d'une subvention à une entreprise de Rivière-du-Loup, Premier Tech, en mai 2012. Pressé par l'opposition et à la demande de M. Hamad, le Commissaire a déclenché une enquête sur le sujet, vendredi.
Le premier ministre Couillard ne semble pas avoir été ébranlé par les allégations, réitérant sa confiance envers son ministre. «J'ai regardé le cas de cette entreprise et l'aide financière qu'elle a reçue et franchement, il n'y a pas un gouvernement qui n'aurait pas procédé à cette aide-là», a-t-il tranché.
Dans un communiqué publié tout juste après l'annonce du premier ministre, Sam Hamad a une fois de plus défendu son intégrité, ajoutant qu'il n'avait fait que son travail de ministre «en travaillant à soutenir une entreprise québécoise».
«Par respect pour la charge publique que j'occupe, par respect pour nos institutions et afin d'éviter toute distraction à la poursuite du mandat gouvernemental, j'ai offert au premier ministre de ne plus assumer mes fonctions pendant la vérification du Commissaire», a-t-il expliqué.
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